Tremble burn-out, l’armée des Stress Fighters est en marche !
Parce que tu n’avais sûrement pas prévu ça, mais tu as créé des vocActions.
Les petits soldats tombés au combat contre le grand méchant stress ont souffert, beaucoup, et souvent seuls.
Ils ont lutté, mais se sont relevés et ont rallumé la flamme !
Une flamme qui s’est transformée en flambeau pour Marie-Cécile Paccard et Goulven Champenois :
Au palmarès des expériences traumatiques qui polluent nos quotidiens, le burnout se pose en maître incontesté.
Et en vainqueurs de quelques batailles contre lui, Goulven et moi ressentions le besoin de partager nos expériences respectives dans un discours actionnable, focalisé sur les solutions à court terme et vers, pourquoi pas, un futur sans burnout.
Marie-Cécile Paccard
Avec Marie-Cécile et Goulven nous sommes porteurs d’une même mission : rompre le silence qui accompagne le burn-out.
Le burn-out dont-on-ne-prononce-pas-le-nom
Le burn-out c’est tabou.
(Qui a pensé « on en viendra tous à bout » ? One point!)
Le burn-out en entreprise, c’est un collègue qui part.
Sans explication.
Longtemps.
Qui ne reviendra pas forcément.
Ou qui s’il revient va rester évasif sur son absence…
Un grand inconnu, où partent ceux qui craquent, d’où on ne revient pas, dont on ne parle pas… (on dirait Voldemort)
Pourquoi ? Parce que le discours actuel est culpabilisant !
Parce que tomber c’est faillir.
Parce qu’à burn-out on répond gestion du temps, ou gestion du stress.
Parce que l’individu responsable c’est l’entreprise déculpabilisée.
Mais NON ! Plus qu’un syndrome, c’est le symptôme d’un travail qui va mal.
Personnellement je plaide les torts partagés, en tant que bisounoob perfectionniste, mais il y a de pures victimes !
Mais pourtant pas de remise en cause en vue… pire, une Loi Travail, à croire que le nombre de burn-out est un indicateur de performance ou un objectif !
Et la conséquence c’est quoi ?
Le burn-out est mal connu, mal compris, mal reconnu, mal évité, mal combattu, et mal vécu.
Et si on regardait le burn-out en face ?
Pour affronter un ennemi il faut le (re-)connaître.
Pour connaître le burn-out, il faut lever le tabou.
Et pour le vaincre il faut être soutenu et entendu.
Et pour être entendu, il faut pouvoir s’exprimer.
Raconter pour prévenir, raconter pour guérir
Mais raconter à qui ? Quand on est arrêtés on est seul, détruit, et souvent perdu.
C’est là que Marie-Cécile et Goulven interviennent !
Ils ont créé « Burn-out : rallumons la flamme »
Un espace de témoignage, de dialogue et d’entraide, qui a pour ambition de regrouper des témoignages autour du burnout pour partager, échanger et proposer une guérison plus efficace aux victimes de ce syndrome en leur permettant de s’exprimer.
Chaque histoire est différente, chaque histoire est importante.
Chaque burn-out est différent.
Dans sa mise en place, dans son vécu, dans son combat, dans sa reconstruction.
Même à l’échelle individuelle : mes 3 burn-out ont été très différents…
Mais chaque burn-out a en commun de te confronter avec tes limites.
Ce qui est toujours violent, et souvent culpabilisant…
Alors que la culpabilité n’a pas sa place dans le burn-out !
Le burn-out est binaire : ressources VS attentes.
Si les attentes dépassent tes ressources, soit tu poses tes limites, soit tu pars, soit tu craques. Point.
Mais en aucun cas tu n’es responsable d’avoir craqué : tes ressources sont ce qu’elles sont, tu n’es pas tenu d’être superman ou superwoman ! Et oui, on a tous des limites, même si on a souvent oublié de les écouter…
Alors racontons-les ces limites. Témoignons de nos expériences de burn-outés pour Rallumer la flamme.
En exposant notre vulnérabilité, nos blessures, nous pouvons sensibiliser à la réalité du burn-out.
Partager notre vécu pour aider les stressé à freiner à temps, et déculpabiliser les burn-outés.
Casser l’inconnu aussi : voilà à quoi ressemble le burn-out.
Oui c’est moche.
Mais l’après peut être beau.
Parce que c’est toi qui l’écrit.
Parce qu’écrire est salvateur, parce qu’écrire exorcise, parce qu’écrire peut prévenir, parce qu’écrire peut guérir.
Il était une fois… ma contribution pour rallumer la flamme
Bien sûr je ne te demanderais pas de témoigner sans avoir moi-même contribué 😉
J’aurais pu reprendre le récit de ma trilogie de burn-out, mais j’ai voulu proposer une contribution pédagogeek et constructive, en continuant à casser de l’idée reçue en reprenant mes messages de sensibilisAction :
Parce que comme mes compères j’ai fait de ma flamme un flambeau.
Et parce que nous partageons le gout des outils pédagogeeks aussi 😉 !
L’informAction pour rallumer la flamme
Parce qu’avant de témoigner il faut être informé, notre binôme de Stress Figther a mis en plein des actions de sensibilisAction créatifs et pédagogeeks, en commençant par un excellent outil de « dépistage », l’Armée des 12 signes :
La consigne est simple : au delà de 3 signes cochés, STOP !
Tu mets sur pause et tu lances l’opération premiers secours !
Avant de péter un câble comme Brad Pitt (références, références…) !
Et pour poursuivre ta formation de Stress Fighter, retrouve les contributions de Marie-Cécile et Goulven (ne manque pas leur support pédagogeek), et témoigne !
Parce que la meilleure façon de combattre le burn-out, c’est de briser le silence !
C’est ça la force des témoignages : partager notre connaissance de l’ennemi pour mieux le combattre !
Construire une armée de Stress Fighters, et ensemble rallumer la flamme !
Mission : InformAction et CollaborAction !
Pour partager ton expérience et échanger entre Stress Fighters
RDV dans la team des Stress Fighters EfferveScients sur Facebook !
Bonjour ou puis je témoigner? Après une nième méchanceté à mon égard alors que je suis EN longue maladie -baisse de 50%de ma prime de direction -je suis décidée à communiquer. .malgré la fatigue -intense -la culpabilité qui se transforme chaque jour un peu plus en colère. ..et surtout le sentiment d’une énorme injustice vécue par des milliers! ILFAUT CESSER DE SE TAIRE
Bonjour Morgane, et un grand bravo pour ton initiative ! Le collectif a mis en ligne un guide de publication qui pourra t’aider dans la rédaction de ton témoignage : https://medium.com/burnout-rallumons-la-flamme/vous-souhaitez-publier-votre-t%C3%A9moignage-7146e2ef5bf3#.w6681g48j
Ils présentent les différentes possibilités de témoignage : tu peux témoigner anonymement en envoyant directement ton témoignage à l’adresse mail indiquée en bas de l’article, ou écrire ton article sur Medium et envoyer le lien pour qu’il soit ajouté à la collection 😉
Et je t’en supplie laisse la culpabilité à la porte, elle n’a pas sa place personne ne peut te reprocher quoi que ce soit ! Reste à l’écoute de ton corps, n’hésite pas à te faire arrêter si tu ne sens plus la force d’aller travailler, et prends soin de toi, c’est ta priorité number one !
Je t’envoie plein de good vibes d’encouragement ! N’hésite pas à venir partager ton témoignage, je serai très heureuse de le relayer !
Quel rapport entre la loi travail et le burn-out ?
Dans beaucoup de cas de burn-out, l’entreprise n’est que peu en cause. Ok, pas le mien, mais en l’occurance, changer la loi n’aurait pas d’impact sur le mauvais management auquel j’ai eu droit à plusieurs reprises : quelles que soient les lois, un patron con restera un patron con.
Dans la première version la déréglementation du temps de travail laissé à la liberté des entreprises, la réduction du temps de repos et la liberté laissée aux entreprises d’empiéter sur la sphère personnelle ouvraient selon la porte aux risques d’épuisement, indépendamment des risques individuels, mais ce n’est que mon avis.
Cela dit l’émergence récente du brown-out, burn-out par excès d’absurdité, en mettant en avant les incongruences des attentes et autres conflits de valeur pointe les projecteurs sur le management. Les « troubles d’adaptation » sont à mon avis loin d’être à sens unique 😉