On me demande souvent quels sont les outils et techniques pour cultiver l’état vagal ventral, celui du bonheur et du lien à soi et à l’autre.

La clé la plus citée est la respiration, avec la cohérence cardiaque ou des techniques plus fine incluant l’oreille (comme on l’a vu avec Eric Marlien et ses assiettes), une autre technique précieuse et facilement accessible est : le rire, et notamment le yoga du rire.

Et comme ce n’est pas du tout ma spécialité j’ai invité Claire Vanquaethem pour nous en parler… une vidéo que je t’invite à regarder au calme car on va pratiquer !

Mission reconnexion

Nous l’avons vu dans l’interview le rire à un rôle social et relationnel, encore plus dans sa pratique en groupe : je t’assure qu’on n’avait pas répété, ni testé en préparation de l’interview, mais il m’était impossible de ne pas rire avec Claire quand on a fait l’interview ! Une vraie bulle stress-défense 🙂 

Rire c’est contagieux, et rire implique les muscles du visage et des interactions sociales qui sont essentielles pour la bonne activation de la banche vagale nouvelle (d’ailleurs les masques n’ont pas aidé à connecter entre nous pendant la pandémie…)

Le rire a aussi un bénéfice émotionnel, qui va au-delà du sentiment de joie en allant jusqu’à activer la physiologie du bonheur.

Les hormones du bonheur

Comme pour les POWER pauses, ces attitudes de super héros qui vont nous mettre en confiance, le cerveau ne fait pas la différence entre un rire franc et un rire forcé : les deux ont les mêmes impacts sur l’organisme et sa physiologie.

L’occasion de synthétiser une bonne D.O.S.E. de bonheur, pour reprendre l’acronyme d’Elisabeth Grimaud :

Dopamine, ocytocine, sérotonine et endorphines sont synthétisés lors des séances de yoga du rire, mais pas que : tu as sur le visuel un petit rappel de comment les cultiver au quotidien, entre deux séances de rire stress-défense 🙂 Autant de moyens de cultiver le POWER du Je(u) et du Vagal Ventral !

Ce sont la qualité du sommeil pour la dopamine, mais aussi l’anticipAction d’une récompense (je mets « action » parce que c’est actif), la célébrAction des réussites et l’activité sportive.

Pour l’ocytocine tu peux explorer le power de la méditation (sans « action » car c’est plus passif), les câlins et tout ce qui est échanges tactiles avec des proches ou des animaux, la générosité et le partage, une forme de contribution, et cultiver des amitiés : tout ce qui a trait au lien à soi et aux autres.

La sérotonine va se trouver dans la pratique des gratitudes (une trilogie de kifs par jour, rappelle-toi), la connexion à la nature, une bonne luminosité la plus naturelle possible, et se remémorer des souvenirs agréables.

Quant aux endorphines ils vont se trouver dans le rire mais pas que : dans les activités de loisirs, la danse, le chant, le sport… 

Et donc la pratique qui les unit tous, le précieux, c’est le yoga du rire 🙂

A toi de jouer !

On l’a vu dans l’interview les séances n’ont pas à être longues, 5 à 15-20 minutes suffisent pour faire le plein d’hormones du bonheur, et on peut trouver des séances en ligne pour expérimenter.

Voici une trilogie de liens que m’a transmis Claire si tu veux explorer à ton tour, que ce soit pour expérimenter, te former ou chercher des ressources : 

• Urgence rire avec le collectif du Yoga du Rire qui a animé le confinement (voir le site pour d’autres événements et ressources)
• L’Institut Français du Yoga du Rire et Rire-santé, qui organise régulièrement des semaines du rire (on est d’accord ce n’est pas clair pour les dates)
• L’école du rire et ses « rigolo’zoom »

Tu peux aussi retrouver Claire en atelier sur Aix en provence, les dates sont ici 🙂

Bien sûr ce n’est pas exhaustif, et nous t’invitons à explorer ce qui se passe autour de chez toi et… je viens de terminer un article collaborActif et court, ce qui doit être une première chez moi !

C’est bien ça te laisse le temps de rire encore un peu 😉