Déjà ZE info : ça y est, mon livre est sorti, et tu peux le commander ici !
Un grand MERCI à tous les contributeurs qui ont soutenu le projet l’année dernière, car oui : tout a commencé avec une campagne de financement, un 31 octobre 2020…
Et après un an de gestation, d’infusion, de maturation, d’explorations : le livre est sorti, un 31 octobre aussi (oui j’aime beaucoup Halloween, il se passe toujours des trucs ici pour Halloween 🎃)
Entre temps… et bien c’est l’objet de cet article.
J’ai BEAUCOUP appris au fil de cette aventure, que ce soit sur les campagnes de financement, l’édition, l’auto-édition, l’impression, les envois… je te livre quelques infos dans ma vidéo de lancement :
Mais tu me connais : j’adore apprendre et partager, infuser et diffuser, et ce n’est qu’un touuuuut petit extrait que ce que j’ai envie de te partager sur les coulisses 🤓
De la campagne à la diffusion des ouvrages en passant par tout le cheminement qui fait l’écriture d’un livre et sa promotion : on est partis pour les coulisses d’un livre plein de POWER et plein de je(u) !
Au commencement : la campagne de financement
Si tu te rappelles, et si tu me suivais déjà à l’époque, l’année dernière j’avais profité d’Halloween pour te raconter mon histoire, mes apprentissages, mon travail sur le burn-out au fil des années et comment je voulais le transmettre dans un livre.
L’objectif de la campagne était triple :
- Parler du livre déjà, une campagne est un outil de com à part entière (com qui n’est pas assurée par les éditeurs, ou rarement, surtout pour un premier livre)
- Faire connaître mon univers et la Théorie PolyVagale, pour mesurer l’intérêt pour le projet et élargir mon audience (mission sensibilisAction)
- Financer les impressions et envois, la com et l’écriture (oui ça reste une campagne de financement)
Une campagne n’est pas là QUE pour financer un projet, c’est un outil de com systémique et stratégique, et LE point le plus important c’est que je n’ai pas mené cette campagne seule, et qu’elle a été mûrement réfléchie et préparée.
De l’importance de bien s’entourer
Et là je dis un grand, très grand MERCI à Flora Clodic-Tanguy qui est ZE stratège de campagne qui m’a initiée aux enjeux des campagnes de financement et a accompagné toute la préparation et la stratégie de campagne : lancer une campagne ne s’improvise pas, ça demande un gros travail de préparation en amont, et d’animation aussi… et pour ça non plus je n’étais pas seule.
Voici ma dream team EfferveSciente :
Pour retrouver le post commenté sur Facebook et les bios plus détaillées sur la page de campagne
Flora était notre stratège en chef, notre chef d’orchestre : elle maîtrise les ficelles et rouages des campagnes pour en faire une super alternActive de com pour faire connaître un projet et son activité (ou la TPV) 🤓
Elle incarne la reconnexion à soi et à la nature avec Prise de Terre, et je peux aussi te dire que je n’étais pas seule à écrire l’année passée, puisque Flora a aussi sorti son premier opus « Nos voies de résilience » 🌱📗👏
C’est avec elle que j’ai géré toute la préparation de campagne, et que nous avons réajusté la stratégie au fil de l’aventure, qui comme toute aventure a eu son lot de rebondissements…
Marion c’est Miss « Click & Connect » : elle avait pour mission de faire connaître le projet à l’échelle internetionale et au-delà à travers ses partages et partenariats 🚀📗✨
C’est une championne de ping-pong des idées 🏓 (et même de jokari : elle a le don de faire émerger des idées à distance à travers nos échanges) et tu la connais déjà peut-être à travers sa mascotte au chignon rose, son ode à la joie Ici Odette (que les contributeurs ont pu retrouver dans leurs livres) 😍
Nathalie est ma relectrice attitrée mais aussi Queen of Everything et « pieuvre à tout faire » 🐙 : elle m’a m’aidée à rendre mon univers accessible dans le livre mais aussi à relayer la campagne et mettre du je(u) dans les goodies 😺
Tu peux découvrir son univers artistique ici 💙
Alors oui je sais : tout le monde n’a pas forcément une équipe autour de lui, mais en fait si.
Une campagne ne se porte jamais seule, elle commence par identifier les cercles qui t’entourent, de tes proches à tes collaborateurs en passant par ton audience : tu as toujours des relais à animer, qui vont t’aider à relayer ton message et que tu pourras solliciter pour relancer la dynamique, n’hésite pas à en jouer !
Et bien sûr LA règle avant de te lancer : mission informAction !
Je t’ai regroupé une série de ressources qui pourront t’être utiles si tu décides de te lancer :
- Les vidéos de la KissKiss School de KissKissBankBank (que j’ai rebaptisé KissKissBookBook pour l’occasion)
- Les astuces pour préparer sa campagne (toujours par KissKiss – tu peux aussi télécharger leur livre blanc, régulièrement mis à jour)
- Le guide ultime pour réussir sa campagne de crowdfunding d’Isabelle Bebo
- Comment rédiger sa page projet (super important)
- Et j’en reparlerai plus loin dans l’article : le livre « Ah bon, ça, c’est un livre autoédité ? » de Chloé Romengas et ses templates pour calculer le budget de campagne
(entre autres précieuses ressources et conseils – je sens que je vais citer ce livre à chaque étape de l’article !)
Bien sûr ce n’est pas exhaustif, mais avec ces ressources et les conseils de Flora je me sentais parée à me lancer !
Après c’est mission réalisAction : c’est le moment où tu vas choisir ta plateforme et préparer ta page projet et tout ce qui va avec (le topo, la vidéo, le budget, les contreparties… voir les guides au-dessus, ils sont essentiels pour ne rien oublier dans le process).
Sur le choix de la plateforme : il existe plusieurs plateformes de financement participatif mais pour rassurer les futurs contributeurs j’aurais tendance à t’inviter à choisir entre les deux plus grosses, et plus connues, que sont Ulule et KissKissBankBank.
S’il est vrai qu’on trouve beaucoup de projets créatifs sur Ulule j’ai personnellement choisi KissKissBankBank pour une trilogie de raisons :
- KissKiss c’est La Poste qui est derrière, et Ulule c’est la BNP, et il se trouve que j’ai un historique avec la BNP qui fait que je ne voulais pas laisser une commission chez eux (gnarf)
- Le logo de KissKiss est marrant on dirait un Pacman qui envoie du love, j’ai tout de suite su comment j’allais le détourner !
- La formation : tu l’as vu dans mes liens plus haut on trouve pleeeeein de ressources chez KissKiss, Ulule sur son site propose une FAQ moche et veut te vendre une formation à 1500€. Un poil agressif d’entrée de jeu je trouve, ça donne pas envie, là encore c’est « très BNP », et pour moi ça relève du conflit de valeurs (alors qu’ils ont aussi des tutos youtube, enfin depuis peu, mais ce n’est pas ce qu’ils ont voulu mettre en avant…)
Et bien sûr le feeling est super important, KissKiss allait bien dans mon univers graphique avec son logo, même si la plateforme est un poil plus austère qu’Ulule je savais que je pouvais jouer avec, et que ça pourrait faire ressortir mon univert :
Comment j’ai détourné le logo de KissKissBankBank, aka KissKissBookBook, pour la campagne
Je te remets ici le lien de ma page de campagne car à ce stade tu risques de vouloir la décortiquer 🤓
Pense aussi à avoir une sélection de pages de campagne qui t’inspirent et résonnent avec ton projet pour t’en inspirer 😊
Personnellement j’avais toujours dans un onglet la page de Chloé Romengas pour Rayures et ratures, celle de Flora sur son projet de livre, la BD Dyslexique de Christopher Boyd, ou les campagnes des éditions Ailes et Graines d’Elodie Crépel qui savent jouer avec la portée des campagnes pour faire connaître les projets : mission inspirAction !
Après… c’est un marathon !
Un défi énergétique
Flora m’avait prévenue : porter une campagne c’est long, c’est intense, et ça demande beaucoup en disponibilité et en énergie.
Alors oui c’est LE sujet de mon livre la gestion énergétique, mais très franchement c’était dur, et disons-le : stressant.
Quand je relis mes notes j’ai en gros et en couleurs le warning de Flora de ne surtout pas commencer à écrire le livre pendant la campagne, et je plussoie++ !
Alors déjà c’est anecdotique, et hautement improbable, mais j’ai commencé avec une galère technique : mon adresse mail s’est retrouvée flaguée en spam juste avant d’annoncer la campagne, et les mails envoyés par mon autorépondeur atterrissaient tous en spam… juste au moment de prévenir mon cercle 1 d’ambassadeurs du lancement imminent !
Je ne vais pas reprendre ça dans cet article, c’est LE genre du truc qui n’arrive normalement jamais (je l’ai raconté en détail ici si ça t’intéresse), mais concrètement : mes partenaires n’ont jamais eu l’info du lancement de campagne en amont et n’étaient donc pas prévenus qu’ils étaient invités à contribuer et relayer l’info, et moi je me suis retrouvée dans un silence radio super bizarre, que j’ai mis plusieurs jours à comprendre avant de changer en catastrophe d’autorépondeur !
(je suis passée de Système.io à MailerLite si tu veux tout savoir, d’ailleurs j’ai un article très complet comme celui-ci qui parle de mes outils si la partie technique t’intéresse 🤓)
Un imprévu qui a fortement ralenti le début de campagne et m’a valu quelques grosses journées/soirées de rattrapage technique !
Résultat passé les Ô combien précieuses contributions de mes proches (merciiiiii 💚), que j’avais contacté en parallèle sur un ton plus perso, et depuis mon mail perso (LE détail qui m’a mis la puce à l’oreille) avec des photos de mon Mini Geek c’était étonnamment calme : j’ai vu les contributions des Maîtres du Je(u) efferveScients, et de mes clients (là aussi merciiiii 💚), mais la campagne peinait à essaimer au-delà de mes cercles proches, et je sentais le stress monter au fil des réunions stratégiques et de ping-pong avec l’équipe.
On va le dire clairement : le compteur, pour moi, c’était stressant.
Mon copain est témoin, mon mastermind aussi : moi et les analytics ça fait deux, j’ai horreur de surveiller mes stats et mes chiffres, alors devoir poser des actions avec pour seule métrique le compteur de la campagne je n’ai pas aimé, surtout que ça montait certes mais doucement, et si Flora m’avait prévenu de la stagnation prévisible en milieu de campagne j’ai eu du mal à la gérer, et je ne savais plus quelles actions poser.
(bon en vrai au fond de moi je rêvais d’une campagne magique comme celles des créateurs que j’ai cité plus haut, qui atteignent les 100% en quelques jours et après s’occupent de créer des bonus et des contenus de com élargis, mais je n’ai pas eu ça)
En fait j’ai eu un switch à mi-campagne, à la fois dans le temps et dans l’objectif financier, et je le raconte en détail dans cet article LinkedIn : les levées de fond ce n’est pas pour moi, pas en mode SuperFormance et sympathique, ça ne pouvait marcher qu’avec du Je(u) et sans forcer… basiquement ce que je raconte dans POWER, et dans le livre, mais il n’existait pas encore à l’époque !
Cet article c’est un peu mon « cope-out », pour reprendre l’expression de Cécile Bost, ou le début d’un burn-out autistique, ces épuisements de suradaptation sauf que cette fois j’ai su m’arrêter à temps, en activant mon POWER, mon why, mon je(u) 🤩
C’est très compliqué d’être tout le temps dans la promotion et la récolte de fond, encore plus quand on a comme moi un profil introverti et autistique, et qu’on a toujours eu du mal à demander !
J’avais l’impression de parler TOUT LE TEMPS de la campagne, de saouler mon audience, et d’édulcorer le message à force de vouloir parler à tout le monde.
S’il est important que la page de campagne parle à tout le monde, et notamment à ceux qui ne me connaissent pas encore, c’est dans mon énergie et ma communication atypique que j’ai plus de chance de m’impacter ET de m’amuser : j’ai alors fait une série d’articles plus fouillés et plus orienté je(u) et partage comme cet article pour jouer avec les états de la TPV, ou l’article très fouillé sur la neurosymphonie de la SURvie qui m’a permis de contacter les experts et scientifiques. C’est concret, c’est dense, c’est pratique, c’est pédagogique : pour moi c’était plus fluide et plus congruent, même si j’étais dans la pure efferveScience !
Avant ça j’ai même pris le luxe d’un break, pour prendre ce recul et recentrer mon message, et me laisser le temps d’écrire ces articles plus fouillés (et parce que j’étais vraiment fatiguée) : on a décidé avec l’équipe de décaler la fin de campagne pour que je puisse prendre un mini break et me recentrer sur un contenu riche et atypique, parce que c’est ce qui reflète le plus qui je suis et surtout ce qu’allait être mon livre. Grand public oui, mais dense, et efferveScient !
Quand je remets du je(u) dans ma com
On a continué les points stratégiques, relancé, tenté des partenariats aussi, relayé encore avec l’équipe, et au final la campagne à atteint les 100% le 20 décembre, soit un tout petit peu avant noël et surtout à 2 JOURS de la fin de campagne : je maintiens, une campagne, c’est stressant.
Et puis LE soulagement, avec les posts de célébrAction, les derniers jours, les remerciements… c’était fait, mais j’ai fini en PLS, au pied du sapin certes, mais en PLS !
Mission célébrAction ! (c’était chargé comme post)
Bien sûr c’est un partage très personnel, je pense que chaque campagne est unique, chaque vécu de campagne aussi, mais voici mes coulisses.
Le point commun, et pratique, à toutes les campagnes ET à leur suivi c’est : l’animAction.
Mission animAction
L’animation c’est LA clé d’une campagne réussie PENDANT la campagne, et je pense que mon récit personnel, avec ses réajustements, l’a illustré, mais pas que.
L’animation continue APRES la campagne, encore plus dans mon cas où le livre n’était pas encore écrit, mais pour toute campagne de financement, qui par définition va permettre à un projet encore inachevé d’exister : il est super important de garder le lien avec les contributeurs, et de les informer du suivi du projet.
Si tu remontes la page d’actu de mon projet tu le verras : on a toute l’histoire de la genèse de ce livre, de sa publication à l’animation de campagne (parce qu’on remonte le temps ici).
J’avais aussi envoyé quelques ressources du livre, quelques vidéos plus personnalisées, des actus de l’écriture, de la relecture, de l’illustration, de la quête d’éditeur, les essais d’impression : tout ce qui fait la naissance d’un livre, et qu’il n’est pas toujours facile d’imaginer (ou même d’anticiper quand c’est un premier livre !).
Un aperçu du partage des coulisses avec la relecture de Nathalie
En pratique j’ai commencé l’écriture du livre après la campagne (ou plutôt en début d’année, parce qu’on a finit la campagne juste avant noël et que j’étais HS, avec un gros besoin de break en dorsal), j’ai fini le tapuscrit en juin, avec un rythme d’écriture qui s’est affiné avec le temps, puis je me suis occupé de refaire les illustrations pendant que Nathalie s’occupait de la relecture avant les corrections et la finalisation du tapuscrit pour les éditeurs avant l’été.
J’ai contacté une série d’éditeurs au début de l’été, j’ai même fini ma grosse formAction POWER au même moment, ce qui m’a permis de faire un vrai break sur l’été, avant de relancer les éditeurs à la rentrée. Je me suis occupée des sketchnotes du Congrès Douance avant de m’attaquer à la maquette du livre et aux tests d’impressions pour l’éventualité d’une autoédition, mais ça je vais te le détailler dans la suite de l’article.
Ce qu’il faut comprendre c’est qu’un an pour écrire un livre c’est correct je pense, surtout que le livre est dense, mais c’est aussi long quand on parle d’animation.
A la rentrée j’ai commencé à avoir des messages de contributeurs par à peu près tous les canaux possibles et imaginables : mon site, LinkedIn, Facebook, un peu moins Instagram car c’est là que je partage toutes les coulisses, dans mes stories, mais clairement j’ai réalisé que tout le monde ne suivait pas mes actus de campagne, et surtout que les gens ne faisaient pas forcément le lien entre les actus qui arrivent estampillées KissKissBankBank (en mode « coucou il y a une nouvelle actu de projet viens voir ») et ma campagne.
Les demandes d’actus devenaient plus fréquentes, et commençaient à prendre un temps conséquent, aussi j’ai (re)commencé à parler de la campagne et du livre un peu partout, pour être sûre d’atteindre tous les contributeurs et leur rappeler les avancées et où trouver les actus. On en trouve dans mes posts, mes stories, mes partages, mon Inktober…
Un Inktober spécifiquement pensé pour partager les actus du livre
J’ai mis un point d’honneur à toujours rester transparente et joignable au fil du projet, mais plus le temps passait plus je réalisais qu’il était important de bien « rattraper tout le monde » car on parle d’envoyer un livre, et en un an les gens ont largement le temps de déménager, c’est aussi pour ça que j’avais tout intérêt à ramener l’attention sur le livre, en particulier l’attention de mes contributeurs.
En pratique : pour annoncer les envois imminents du livre, et valider les adresses, j’ai communiqué triplement.
Pour maximiser mes chances que l’info atteigne bien les contributeurs, toutes les infos pratico-pratiques ont été envoyées en triple : via une actu de campagne, par mail direct depuis mon auto-répondeur, et à travers mes différents réseaux.
Concrètement c’est même plus que ça : j’ai envoyé de jolis mails mis en forme depuis mon auto-répondeur, ce qui me permettait d’envoyer des mails directs « en mon nom » (avec une adresse effervescience et pas le mail de KissKissBankBank), mais j’ai aussi listé toutes les personnes qui s’étaient désinscrites de ma newsletter depuis leur adresse mail « de campagne » pour les contacter directement depuis ma messagerie internet.
Je clarifie car c’est un peu technique : j’ai contacté les personnes sur le mail utilisé sur KissKissBankBank, mais certains mails apparaissaient en désinscrits sur mon autorépondeur (souvent parce que les personnes avaient changé de mail d’inscription pour recevoir mes actus), et d’un point de vue légal (le fameux RGPD qui protège vos données) et technique je ne peux pas contacter une personne désinscrite.
J’ai donc écrit directement à ces personnes, depuis ma messagerie classique, en les mettant en copies cachées invisibles (:cci), en expliquant qu’elles ne recevraient qu’une trilogie de mails de ma part pour assurer la partie pratique de livraison des livres, et que bien sûr je ne les réinscrivait pas à ma newsletter : bref tout le blabla réglementaire pour les contacter dans le respect du RGPD.
La trilogie de mails pratico-pratiques sur une campagne avec envois de livre :
- L’invitation à mettre à jour son adresse postale si la personne a déménagé
- Prévenir que les livres sont arrivés et vont bientôt être envoyés
- Confirmer l’envoi des livres
En ce qui me concerne j’ai fait un tout petit peu différemment, toujours parce que j’adore Halloween et que je voulais faire quelque chose de spécial pour mes contributeurs à Halloween :
- Le mail pour les changements d’adresse
- Un mail halloweenesque avec un message personnel, des actus, des cadeaux, et une promo (j’en reparle juste après)
- La confirmation des envois des livres, avec les coulisses des envois aussi (pareil on en reparle plus loin)
Pour chacun : une actu de campagne, le mail de l’autorépondeur, le mail direct des désinscrits, et des posts sociaux.
Oui, plusieurs, parce que c’est LE moment où je ne voulais pas rater de changement d’adresse (un retour ça coûte un double affranchissement, et encore quand on récupère les livres).
J’ai donc varié les posts, montré ma tête avec le livre (toujours plus d’interaction et donc de portée quand on montre sa tête) et même ajouté des chats !
Le post ultime : ma tête, le livre, mon avatar et un chat !!!
J’ai aussi pu attirer l’attention ET relancer la communication en lançant officiellement mon livre pour Halloween :
J’étais un peu gênée, et déçue, de lancer le livre sans avoir envoyé les exemplaires contributeurs MAIS j’ai fait un mail plein d’actus et de cadeaux pour les contributeurs pour Halloween ET un mail pour ma base d’abonnés aussi, pour annoncer la sortie du livre donc, mais aussi une promo exceptionnelle sur mes formActions car… je me suis loupée sur ma campagne !
Mon gros raté comptable
Un truc auquel on ne pense pas forcément quand on lance une campagne pour un livre qui n’est pas encore écrit, c’est la difficulté d’établir le budget de campagne, et notamment le montant à prévoir pour les impressions.
On peut faire des simulations en ligne, il y a des outils pour ça (et encore à l’époque il était mieux fait je pouvais avoir les économies de volume sur ce site), Chloé Romengas dans son guide de l’autoédition nous donne accès à un tableur pour estimer son budget de campagne aussi, MAIS tant qu’on n’a pas la longueur du livre ça reste compliqué à estimer, en tout vas en volume…
Répartition du budget de campagne
La répartition du budget que j’ai présenté dans la campagne était toujours d’actualité, à peu près, par contre niveau montants… j’ai failli avoir une attaque au moment où j’ai commencé à travailler sur la maquette !
J’ai écrit mon livre en A4, et il faisait 200 pages, ce qui était mon estimation finale pour fixer le tarif… SAUF QUE du format A4 ramené à un format livre ça fait plus de pages !!!
Mais pas qu’un peu : avant de jouer sur la typo, les interlignes, les illustrations de chapitres j’avais une maquette de pas loin de 300 pages, alors que j’avais budgeté 200 pages.
Et on parle d’un livre intégralement en couleurs, parce que très illustré……….
En pratique : la campagne prévoyait un livre à 22€ frais de ports compris pour la France.
En coût d’impression couleurs avant de revoir la mise en page et les dimensions du livre j’étais à 26€.
Sans les frais d’envois.
31€ pour le livre avec ses frais d’envois en France.
En fait je vous devais 9 euros par livre 😱😱😱
(en plus j’avais fait un tarif moins cher quand on en prenait deux…)
PANIQUE. A. BORD.
Le budget total d’impression dépassait de 2000€ mon estimation… qui était sur 800 livres de 200 pages, là on parle d’imprimer 300 livres de 300 pages : non seulement je me suis ratée sur le nombre de pages mais le confinement a induit une pénurie de papier qui a fait monter les coûts d’impression.
Et accessoirement l’URSSAF sur une erreur comptable a entrepris de récupérer la moitié du montant de campagne, et il m’a fallu plusieurs mois pour ajuster les prélèvements – je ne parle pas de récupérer le trop-prélevé, ils ont pas l’air décidés à me rembourser, là encore de l’imprévisible improbable mais ça n’a pas aidé.
C’était l’autre gros moment stressant de la campagne, après la fin de campagne : tout était prêt, le livre écrit, relu, maquetté… et je n’avais plus le budget, car mon estimation était erronée.
J’ai donc fait ce que je fais toujours quand j’ai une galère de trésorerie : une promo.
(ce qui est en fait super rare en fait, j’ai fait 2 « PROMOPLOUF » quand j’ai noyé mon téléphone puis mon ordi… j’ai un truc avec le ‘noyage’ de matos visiblement)
Et là je dis un grand MERCI à toutes celles et ceux qui ont profité de la promo pour commencer ou compléter leur collection de formActions : grâce à vous j’ai pu enchaîner les tests d’impression et l’impression des livres puis leurs envois, et purée c’était pas gagné !
Une expédition collaborActive
J’avais des prestas en attente de paiement, les proches en soutien si besoin, mais j’ai vraiment craint de devoir retarder les envois de livres. Ca ne s’est pas produit mais je mets un warning : budgeter une campagne de financement pour un livre non écrit c’est compliqué, on peut facilement se louper…
Si c’était à refaire
Si tu a tout bien lu jusque-là : bravo déjà, et j’imagine que tu te doutes de ce que je vais dire en conclusion sur la partie campagne…
Je ne le referai pas.
Pas comme ça en tout cas.
Si je devais repasser par une campagne de financement sur un projet de livre je ferai ce qu’on voit beaucoup sur les campagnes de financement de livre, et ce n’est visiblement pas pour rien : une campagne en fin d’écriture pour financer les impressions et expéditions, comme ça pas d’erreur de budget possible, pas d’animation des contributeurs sur plusieurs mois, pas de risque de changement d’adresse non plus (quand on gère « juste » impression et livraison, quand bien même il y aurait un déménagement on peut estimer que le courrier sera encore suivi).
J’avais conditionné l’écriture du livre à la campagne, qui devait en plus de financer l’impression, les envois et l’équipe me donner l’espace-temps d’écrire, et ça je ne regrette pas, mais heureusement que j’ai finalement annulé la soirée de lancement et l’achat de tablette parce qu’avec mon erreur d’estimation sans le succès de la promo et mes ajustements logistiques la partie livraison aurait pu être compliquée…
Donc si nouveau livre il y a ce sera sans campagne, ou alors juste à la fin en tant qu’outil de com d’un livre dont je saurais déjà qu’il est écrit et quasi prêt à être imprimé et envoyé.
Genre là c’est bien pour faire une campagne…
Fin de la partie campagne.
Avant de parler des impressions et livraisons, tu t’en doutes, il y a eu une partie écriture…
L’écriture : flow must go on
C’est clairement la partie où j’ai le moins à dire : écrire un livre c’est de la gestion énergétique et de motivation.
C’est savoir jouer avec ses états pour adapter ses journées et sa productivité à ses possibilités, sans forcer, tout en assurant le rythme sur la durée.
Oui c’est un challenge, mais c’est LE propos de POWER que de jouer avec son énergie, sa motivation et son flow !
Donc on peut dire que j’avais les clés en main, même s’il est difficile d’estimer le temps que va prendre l’exercice… et il ne s’arrête pas à l’écriture ! (encore plus avec mon livre qui est très illustré)
Pour le plan du livre j’ai commencé sur papier avant de dérouler dans Xmind, logiciel de mind-mapping (comme pour mes formations)
Concrètement, parce que ce sont des questions que je me suis beaucoup posées avant de me lancer dans le livre : j’ai écrit tout mon livre sous Word.
Simple. Efficace.
Pour pouvoir jouer avec les niveaux de titre, la mise en forme, et parce que je suis très à l’aise avec l’outil.
Et aussi parce qu’on a un système de sauvegarde très performant ici (avec un serveur en local, un serveur dédié distant et des sauvegardes hebdomadaires automatiques, mais ça c’est l’expertise de mon copain je ne suis pas en mesure de détailler).
Sans ça j’aurais écrit sous Google Doc, pour avoir mon travail en ligne en cas de souci technique.
J’ai écrit au format de base A4, indépendamment du format final (que j’ignorais à l’époque), parce que c’est pratique pour imprimer en livret A5 pour les relectures et que c’est un format qui « me parle », pour prendre conscience du nombre de pages notamment.
Attention, même si tu le sais maintenant : quand on passe au format final avec les marges qui vont bien le nombre de pages augmente de façon… conséquente !!
Pour les visuels : mon cher PowerPoint bien sûr, surtout que le livre est basé sur ma formAction POWER qui est sur un graaaaaaand PowerPoint (pas loin de 2500 diapos quand même, j’avais jamais fait ça !), et pour les illustrations Autodesk Sketchbook depuis ma tablette Samsung Galaxy Tab3.
ATTENTION (encore) : j’ai eu la *joie* de découvrir en pleine phase d’illustration qu’Autodesk avait arrêté son partenariat avec Copic, qui permettait d’avoir des nuanciers de couleurs très pratique pour le respect et l’uniformité des chartes (c’est comme avoir sa trousse de feutres basiquement), ET je viens de découvrir en écrivant cet article que le logiciel était maintenant arrêté (damned !).
On notera le timing de rêve au passage : j’ai illustré le livre juste avant l’été, et le logiciel était discontinué le 30 juin 2021.
Dans un monde idéal (et je l’avais d’ailleurs budgeté dans la campagne) j’aurais utilisé Procreate sur iPad pro mais c’est un GROS budget, et vu les ratés comptables j’ai bien fait de ne pas investir…
Cela dit si le père noël existe et me lit… 😊
D’ailleurs on peut aussi utiliser Procreate sur un iPad Air 4 qui est sensiblement moins cher que l’iPad pro, et compatible avec le stylet qui fait le café (ou pas, mais pour sketchnoter il est top).
En pratique j’ai écrit au printemps 2021, en retravaillant mon plan au fil de l’écriture.
J’ai mis deux fois plus de temps à écrire la première moitié du livre qu’à écrire l’autre moitié : le temps de trouver mon rythme de croisière j’imagine, et de réajuster ma vision.
Puis j’ai envoyé le tapuscrit en relecture pendant que je travaillais sur les illustrations.
L’été a été consacré aux corrections suite à la relecture professionnelle de Nathalie Aynié, puis une re-relecture, et aux contacts des éditeurs.
J’ai intégré mes illustrations refaites au moment de la relecture.
Et je n’ai pas pinaillé sur où tombaient les sauts de page car je savais que ça changerait avec le format final de la maquette.
Tapuscrit fini : la quête d’éditeur
J’ai envoyé le tapuscrit aux éditeurs au début de l’été, et j’ai temporisé++ pour avoir leurs réponses et parce que je craignais l’étape « maquette » du livre… au final pas si compliquée, on y reviendra.
C’est le moment où tu voudras sûrement protéger ton tapuscrit, cet article de Margerie Véron pourra t’y aider, personnellement j’ai utilité MaPreuve.
Mon intention de départ : trouver un éditeur.
La quête d’éditeur (et le choix d’édition)
J’avais été transparente dès la campagne : je n’avais pas de choix arrêté quant à l’édition du livre, à savoir éditeur classique ou autoédition.
Chloé Romengas propose un super pdf gratuit pour orienter dans ce choix sur son site dédié sur l’autoédition.
En pratique l’autoédition c’est la liberté absolue dans le fond et la forme : on peut faire le livre qu’on veut, mais on en gère absolument TOUT, de la maquette à l’impression en passant par la com et la diffusion. Gérer et payer. Mais c’est aussi là où on marge le plus en tant qu’auteur (enfin quand on fait des bouquins en noir et blanc, sur la couleur ça reste vrai mais c’est moins marqué, et ça dépend beaucoup des choix des imprimeurs et d’à quel point on est prêt à ajuster le tarif au coût d’impression).
L’édition classique est moins libre : on doit rentrer dans la ligne éditoriale de l’éditeur, il y a souvent une relecture, des attentes marketing de la maison d’édition qui prend un risque avec chaque livre car c’est elle qui va payer les impressions et la diffusion (si si, si un éditeur t’invite à payer pour éditer ton livre fuis !).
L’avantage c’est que le livre va se retrouver en librairies physiques, et à la commande dans les catalogues des libraires, mais on touche des cacahuètes sur chaque livre, souvent à retardement, et contrairement à ce qu’on pourrait croire l’éditeur ne va pas faire la communication du livre, en tout cas pas sur un premier livre d’un auteur encore inconnu.
Ils sont aussi frileux pour la couleur sur un premier livre, comme je me doutais et comme j’ai pu le confirmer lors des quelques échanges que j’ai pu avoir.
La campagne ayant assuré un début de com sur le livre j’étais assez partante pour avoir l’appui d’un éditeur sur les impressions et la diffusion.
Et pour ça il faut un dossier éditeur, qui va présenter ton projet, en quoi il est intéressant, pourquoi maintenant et pourquoi toi, le plan, un extrait éventuellement…
La préparation du dossier éditeur
J’avais mes notes de l’Académie Zérolimite sur le sujet, et j’ai bien sûr ajouté mon style visuel… même si je ne suis pas sûre que ça m’ait servi !
J’ai retiré les jeux de mots mais le livre partait clairement sur des sciences très illustrées, avec du tutoiement : un truc qui ne rentre pas dans les cases (comme moi 😊)
J’ai eu quelques échanges intéressants, j’ai même rencontré ZE éditeur de mes rêves, mais globalement soit je ne rentrais pas dans le style éditorial de la maison d’édition, soit les échanges sont encore en cours et pour moi ça devenait trop long vis-à-vis de mes contributeurs, je voulais que le projet avance.
J’ai dont temporisé, un peu, mais dès la rentrée je savais que je me dirigeais vers l’autoédition.
C’est le moment où tu demandes tes numéros ISBN, les « codes » de tes livres (tu en reçois 10) : ça se fait auprès de l’AFNIL, par contre pense à l’anticiper (pas comme moi) sinon tu payes plus cher pour les avoir plus vite (par défaut ça prend 3 semaines…). C’est là aussi que tu vas récupérer les codes barres que tu vas mettre sur ta 4ème de couverture (tu peux aussi les générer en ligne, mais j’ai pas testé j’ai tout pris sur l’AFNIL).
Truc marrant concernant la quête d’éditeur : j’ai été contactée par un éditeur alors même que je mettais le point final à mon tapuscrit.
Ils voulaient un livre grand public sur la Théorie PolyVagale, et avait (bien sûr) trouvé mes articles (on est quand même peu nombreux à écrire sur le sujet en français).
En plus ils voulaient quelqu’un qui puisse gérer l’écriture ET l’illustration, ce qui est un peu ma touche efferveSciente… mais. (tu le sentais venir le « mais », non ?)
En fait ils voulaient un livre « juste » sur la Théorie PolyVagale.
Pas de stress. Pas de burn-out. Pas d’atypisme. Pas de flow.
Pour en parler depuis 3 ans je le sais : la Théorie PolyVagale seule ce n’est pas vendeur.
La terminologie est barbare, la théorie encore peu connue, et surtout tout son POWER c’est l’éclairage qu’elle donne sur le stress et en tant que clé de lecture corporelle.
Ecrire sur la TPV sans faire tous les liens qui vont avez aurait été trop limité et trop frustrant : ça ne s’est pas fait.
On avait envisagé un temps que ce soit un autre livre, mais en terme d’écologie et d’énergie ça aurait été trop compliqué (et au moment où j’écris ces lignes je confirme, et je ne regrette pas).
Que dire de plus sur les éditeurs à part que j’ai mixé mon réseau, des appels publics aussi, et les formulaires de contact en ligne des maisons d’édition en lien avec mon sujet : rien d’exceptionnel en soi.
Je ne posterai pas de benchmark ici, l’idée est de trouver les maisons d’édition qui résonnent pour toi et avec ton sujet et de faire des fouilles pour trouver les formulaires de dépôt et/ou des contacts, le mieux restant la quête de points d’entrée directs, auprès d’autres auteurs par exemple… #moijedisça #àtoidejouer
J’ai eu quelques échanges intéressants, mais aucun n’a abouti, ou alors pas assez vite, et je me suis tournée à la rentrée vers l’autoédition et l’impression à la demande.
Autoédition et impression à la demande
Une chose était claire pour moi dès le début : si je passe par la case autoédition ce sera en impression à la demande.
Pas question pour moi de gérer des stocks de livres chez moi, et de les envoyer à la demande.
Déjà parce que je n’ai pas envie de gérer la logistique et les envois, et aussi parce que financièrement j’ai déjà eu du mal à réunir de quoi imprimer les précommandes, ce n’était pas pour imprimer du stock en plus, je n’avais juste ni l’envie ni les moyens.
L’autre point intéressant c’est que la plupart des sites d’impression à la demande proposent des options de diffusion auprès des librairies classiques, et c’était un point qui m’intéressait stratégiquement, pour avoir en autoédition une portée similaire à un éditeur classique. On en reparlera.
Déjà…
Merci Chloé !
Qui veut se lancer dans l’aventure de l’autoédition devrait lire le guide de Cholé Romengas « Ah bon, ça, c’est un livre autoédité ?« .
Ca a été mon livre de chevet avant la campagne, et ça l’est redevenu à la rentrée quand je savais que j’allais m’autoéditer.
LE guide de Chloé Romengas sur l’autoédition, à retrouver ici
Non seulement il te partage TOUT le process, de la campagne à la diffusion en passant par l’écriture, l’impression, le dépôt légal, les envois, la diffusion auprès des librairies, la com, le marketing, la gestion de la presse, les formalités administratives et comptables, mais tu as aussi des tableaux de suivi à télécharger pour gérer tout ça : super pratique.
Dès que j’ai une nouvelle situation à gérer je me plonge dedans et je trouve des réponses, et les points importants à creuser : it’s my precious!
Maintenant, en pratique : comment j’ai fait pour imprimer mon livre à la demande ?
Le POWER de l’impression à la demande
L’impression à la demande est au final une super solution, très confortable : pas de stocks ni d’envois à gérer, le livre est disponible mais tu ne prends pas de risque financier, c’est simple, flexible, la plupart des sites gèrent la couleur, sur le papier c’est vraiment intéressant.
Ensuite tous les imprimeurs ne sont pas égaux en qualité (par exemple j’adore le livre de Cholé dans le fond, mais ça ne m’a pas donné envie de tester Books on demand, la qualité de papier n’est pas top, et on parle d’un livre en noir et blanc), et sur mon livre tout en couleur j’avais une contrainte budgétaire pour que le livre reste accessible à toutes les bourses, et rentre dans les clous de ma campagne.
Je t’épargne mon benchmark, je suis passée comme des articles comparatifs comme celui-ci, et j’ai filtré sur :
- La gestion de la couleur
- La possibilité de faire une estimation en ligne (j’ai horreur du téléphone)
- Les options de diffusion et leurs tarifs
- Les ressources disponibles en ligne (mon côté formatrice dans l’âme)
- Les coûts d’impression
Au final j’avais une short list de trois sites :
- Librinova mais ils ont tendance à pousser des prestation de service comme la couverture ou la maquette pour diffuser, et je n’ai pas pu avoir d’estimation de coût d’impression unitaire en ligne
- The Book Edition mais je ne suis pas fan de l’abonnement mensuel pour la diffusion (7,99€) et le coût unitaire d’impression était trop élevé pour moi, et pour le tarif envisagé pour le livre
- Bookelis qui est très riche en ressources et tutoriels, avec un super outil pour simuler les coûts, et propose aussi des options de diffusion plutôt abordables (et dégressives au fil des ans)
Tu l’as compris : je suis partie initialement sur Bookelis… enfin au début, parce que s’ils me permettaient de proposer un coût unitaire raisonnable c’était sans marge, et pour la livraison des précommandes c’était carrément à perte (c’est avec eux que je perdais 9€ par livre…) 🥺
Je vais cependant continuer un peu l’article avec Bookelis car c’est avec eux que j’ai fait la première maquette, et tu peux d’ailleurs encore trouver le livre disponible chez eux…
Le tout premier test impression, sur Bookelis
Qui dit autoédition dit : à toi de préparer tes fichiers, et notamment la maquette…
Comme dit plus haut : ce n’est au final pas si compliqué 🤓
Ce que tu veux savoir : il y a plein de templates format word sur Bookelis.
De rien.
Aussi, et ça c’est moins intuitif : Word gère mal les enregistrements pdf quand le format sort des cases, même en précisant bien les dimensions de sortie (j’avais ma page au format du livre perdue dans mon A4).
Je n’ai pas trouvé le correctif pour faire un enregistrement pdf propre depuis word, mais tu peux imprimer ton pdf avec Foxit printer, disponible avec Foxit reader (ATTENTION récupérer la version 9 ici, après ils ont supprimé le printer) : c’est un outil gratuit, et il gère super bien les formats finaux en dehors des cases.
Au final je n’ai pas eu à faire de maquette InDesign, Affinity Publisher ou QuarkXPress : avec les templates Bookelis mon Word a suffit, et j’ai travaillé la position des sauts de page dans ma maquette Word (tu sais pour ne pas avoir de grandes plages de blanc sur les changements de pages – j’ai repris le texte par endroit pour que ça tombe bien).
Attention à partir du moment où tu commences à imprimer des livres, si tu sais qu’ils vont être commercialisés (pas juste pour ton cercle familial proche), il va falloir penser au dépôt légal… et anticiper la date de dépôt dans ta maquette, parce qu’elle doit figurer dans les mentions obligatoires.
Le dépôt légal se fait auprès de la Bibliothèque Nationale de France, et tu n’as pas de frais de port à payer, toutes les infos à faire figurer sur sur la photo ci-dessous et le lien pour le dépôt est ici 😊 (ce n’est pas le site public de la BnF c’est un extranet dédié, je me suis trompée sur mon premier essai)
Les infos pour le dépôt légal se cachent sur cette photo
Pour la couverture du livre maintenant : je ne peux que te recommander de prendre un Illustrator ou Affinity Designer pour avoir un fichier propre.
Perso j’ai fais ma sale : PowerPoint. Mais un GRAND PowerPoint, pour avoir un format de sortie propre, que j’ai réajusté aux bonnes dimensions dans Affinity Photo.
(en pratique j’avais un PowerPoint en A1 pour sortir la couverture de mon livre en 17×24,4 – c’est sale, ne fais pas ça, même si ça marche au final)
Tu trouves des maquettes de couverture sur Bookelis aussi, au moment de charger ton fichier, ou sur Amazon KDP (ou n’importe quel outil d’impression à la demande), mais il te faudra ton nombre de page, j’avais les templates finaux précis au moment de charger le contenu du livre.
Et donc ça y est j’ai lâché le gros mot : j’ai fini sur Amazon 😅
Amazon m’a sauvée !
J’avoue ne pas avoir envisagé Amazon en première intention.
Pas tellement par conviction éthique : ils sont performants dans l’autoédition, j’avais vu des bouquins imprimés chez eux de qualité, ils sont attentifs à rémunérer les auteurs (si si, il y a plein de problèmes éthiques et moraux autour d’Amazon mais ils rémunèrent les auteurs et s’attachent à rendre les livres accessibles – si tu as déjà cherché des bouquins scientifiques un peu pointus tu sais), et niveau livraison ils sont hors compétition, encore plus si tu as Amazon Prime (si tu as un gamin et qu’il met des couches c’est possible).
J’en avais parlé d’ailleurs sur cet article : on a tous nos paradoxes environnementaux, perso j’assume consommer du Nespresso et commander souvent sur Amazon, surtout les bouquins introuvables en France (genre le bouquin de Stephen Porges sur la TPV en anglais – il a été traduit depuis), parce que mon libraire local il ne veut juste pas s’em****er à me commander des trucs chers qui viennent de loin. Les universitaires le savent, les bouquins de sciences c’est galère à trouver dans les réseaux classiques, pour le coup Amazon avec son intention de plus grande bibliothèque de monde est très pratique pour trouver ce genre d’ouvrages.
Bref.
(le mot absolument antinomique dans un article-fleuve)
En fait j’étais persuadée qu’Amazon KDP était tributaire d’un outil de maquettage propriétaire, et je n’étais pas sûre qu’ils sauraient gérer la couleur.
Alors : non, pour la maquette, on peut charger le pdf de son Word directement.
Et : oui, pour la couleur, ils gèrent super bien.
La preuve :
Quand j’ai reçu le livre de Béatrice Lhuillier
En fait j’ai reçu le tout nouveau Guide du Sketchnoteur débutant de mon amie Béatrice Lhuillier alors que je venais de faire mon test d’impression avec Bookelis : c’était en autoédition, sur Amazon, en couleurs, et super quali !
Moi = scientifique, j’ai fait la méthode empirique : j’ai voulu tester, pour voir le rendu et connaître les coûts d’impression.
Déjà j’ai été surprise : non seulement j’ai retrouvé le format de ma maquette en 17×24,4, mais j’ai pu charger directement mon pdf exporté de Word (avec Foxit printer, toujours, en retirant les mentions spécifiques à Bookelis dans la maquette – notamment le « imprimé en France » attention, ce n’est plus vrai, la mention d’impression sera ajoutée par Amazon).
Pour la couverture j’ai refait ma sale avec le template d’Amazon : PowerPoint en A1, réajustement dans Affinity Photo, puis par essai-erreur jusqu’à ce que ça rentre.
Penser à laisser une petite marge en plus côté intérieur de chaque couverture, pour la colle de la reliure (en clair sur la première de couv on centre pas on déporte très légèrement à droite, et pareil à gauche sur la quatrième de couv).
Sur la qualité d’impression j’ai été bluffée : c’est au moins aussi bien que Bookelis, les couleurs de couverture sont mieux gérées, je n’ai pas vu de différence notable à l’intérieur, et le papier est plus quali (c’est du 90g/m², versus 80g pour Bookelis – par contre c’est plus lourd, attention pour les affranchissements, d’ailleurs pense à peser ton livre Amazon surévalue le poids de nos idées).
Et pour les coûts d’impression c’est carrément moins cher, au point où je pouvais gérer les impressions et envois des précommandes sans être à perte par rapport au prix de vente, mais aussi les envois aux libraires (on en reparlera).
Alors oui ce n’est pas imprimé en France mais en Italie, et la qualité du packaging quand j’ai commandé mes 300ex de précommande laissait parfois un peu à désirer (d’ailleurs pour info on a des frais d’envoi sur des exemplaires auteurs, pour 300ex c’était pas loin de 100€), mais niveau impression vraiment rien à redire, et j’ai gardé Bookelis en alternative pour les anti-Amazon, parce que je conçois complètement qu’on veuille boycotter Amazon, et si tu choisis de t’autoéditer chez eux pense à avoir une alternative aussi.
Au final j’aurais pu ramener mon livre aux 22€ de la campagne grâce à Amazon MAIS comme il est aussi sur Bookelis et que là il coûte plus que 22€ à imprimer, et que le prix public doit bien sûr être le même partout (il est même déclaré dans ton dépôt légal), le livre est passé de 22 à 24€ (les contributeurs bien joué vous avez fait une affaire !)
Cela dit ça reste TRES accessible pour un bouquin en couleurs, surtout quand on voit le bouquin de Porges à 69€ sans images (ce livre est une publi scientifique de 350 pages, c’est aussi pour ça que j’ai eu cette envie viscérale d’illustrer et transmettre la TPV), et on en reparlera sur la diffusion : il est important d’avoir une marge si on veut pouvoir proposer son livre chez les libraires.
Juste pour clarifier : chacun fixe les prix qu’il veut bien sûr, les bouquins de sciences sont souvent chers, j’adore les éditions De Boeck par exemple, mais étudiante je me les faisais offrir à noël, ce n’est pas ce que je voulais pour ce livre. Qu’il soit sous les sapins si pourquoi pas, au contraire (c’est bientôt Noël d’ailleurs… 😉 ), mais je voulais que le livre reste accessible, avec la possibilité d’aller encore plus loin dans ma formAction POWER.
L’idée reste de faire connaître la TPV : il y a les articles et vidéos du site, publics, puis le livre, puis Ecologie Mentale qui est un extrait de POWER avec une intro à la TPV, et POWER.
Si ton projet de livre se positionne dans une offre plus large c’est important de voir comment tes différents contenus s’agencent entre eux et se complètent 🧐
Et voici donc à quoi ressemblent 300ex d’un livre (bon en vrai 250 j’ai eu 2 cartons « retardés » – comprendre livrés à la date annoncée par rapport aux copains qui sont arrivés en avance) :
Il fallait que je fasse cette photo, c’est quand même LA classe !
(et si tu veux le livre il est dispo ici)
Les remarques rigolotes de mon Mini Geek : mais tu as acheté plein de fois le même livre 😂 ?! #cestpasfaux
Il est aussi persuadé que c’est pour envoyer à toute la ville (en vrai on est quand même un poil plus nombreux à Noisy le Roi…).
Puis il a vu qu’il y avait la photo de maman derrière, maintenant il a un exemplaire dédicacé (par lui aussi) et il reste à côté de son lit 💚
En tout cas c’est toujours un grand bonheur d’avoir « le précieux » dans les mains, surtout après un an de maturation, et encore plus impressionnant quand il arrive en 300ex !
Et là j’ai une pensée pour les auteurs qui font des campagnes à 2000 ou 5000ex et reçoivent des PALETTES chez eux, je sais pas comment vous arriver à gérer un truc aussi énorme 😳
Avant de te parler de comment on envoie 300 bouquins à travers le monde je vais faire un aparté sur la version numérique du livre, parce que j’avais aussi des contributeurs qui avaient pris la version numérique, et qu’il est important de la proposer aussi (même si le livre était très visuel et que je trouve ça dommage de le lire sur liseuse, surtout si elle est en noir et blanc).
Et pour l’ebook ?
Crois-le ou non : il est au final beaucoup plus compliqué de faire un ebook sans erreur que de finaliser la maquette d’un libre broché !
Faire la version Kindle sur Amazon a été relativement simple (là encore) : j’ai chargé mon Word directement, et la conversion a été plutôt clean, j’ai fait très peu de correctif sur le fichier final… sauf que je n’ai jamais réussi à le récupérer pour l’envoyer aux contributeurs sous Kindle, Amazon n’a pas l’air fan du partage de ses ebooks (si quelqu’un sait comment faire ça m’intéresse).
Pour faire l’epub je suis partie de ce tutoriel, très bien fait, qui permet de convertir un pdf en epub avec Calibre (logiciel gratuit).
Sauf que tu ne pourras pas faire l’impasse sur ce complément du précédent tutoriel : c’est lui qui te permet de valider que le fichier epub est correct pour la diffusion.
Spoiler : non, en tout cas pas du premier coup.
Je n’ai personnellement pas utilisé epubchecker, parce que je ne parle pas la ligne de commande, mais sa version (un poil) plus graphique, Pagina (gratuit aussi).
On charge son epub et là… on a PLEIN d’erreurs !
Déjà j’ai du reprendre toutes les illustrations que j’avais recadrées dans Word dans Calibre, il m’écrasait le fichier d’origine dans le format final (n’utilise pas l’outil « recadrer » de Word : prépare ton visuel aux bonne dimensions avant #moijedisça).
Après quelques remarques pour optimiser ton epub dans Calibre editor :
- Basiquement un epub c’est un dossier compressé avec une série de fichiers et d’images, des métadonnées, et ton corps de texte en html : il vaut mieux parler à minima le html pour corriger et compléter ton contenu
- Du code « forcé » va générer une erreur : si une image s’affiche mal par exemple, plutôt que de coder un alignement centré va chercher la classe css d’un visuel qui est centré par défaut et applique-la à l’image que du dois replacer (j’ai du faire ça sur tous les visuels qui étaient alignés sur le texte dans word).
Si tu ne comprends pas ce que je viens d’écrire c’est ok, ça veut juste dire que tu auras besoin de l’aide de quelqu’un qui parle html pour te faire ton fichier (type développeur ou webmaster, j’imagine qu’on trouve des prestas qui font des epub aussi sur fiverr – je précise que je n’ai ni le temps ni l’envie de faire de l’assistance à la conception d’ebook, c’était clairement pas le plus fun dans l’opération) - Pour la couverture tu peux avoir ton fichier de couverture en png dans tes images, que tu pourras définir comme couverture par un clic droit, mais il te faut un svg du même nom pour ne pas avoir d’erreur dans Pagina (visiblement certains lecteurs vont aller chercher par défaut le svg plutôt que le png, enfin c’est ce que j’ai déduit).
- Il me manquait le titre du livre par défaut dans metadata.opf, je l’ai ajouté à la main dans le code (balises <dc:title> – pareil si c’est de l’hébreu demande de l’aide)
- Dans le fichier toc.ncx il semble manquer une info par défaut dans les exports Calibre, la version : il faut ajouter version= »2005-1″ dans la première ligne du fichier :
<?xml version=’1.0′ encoding=’utf-8′?>
<ncx xmlns= »http://www.daisy.org/z3986/2005/ncx/ » xmlns:calibre= »http://calibre.kovidgoyal.net/2009/metadata » version= »2005-1″ xml:lang= »en »>
(juste avant <head> – pareil si c’est trop obscur il te faudra un ami ou un presta)
Comme tu le vois finaliser un epub qui soit correct est assez technique, ça vaut le coup (et le coût j’imagine) d’être accompagné si tu n’as pas des notions de html (ou un copain qui parle la langue, perso j’ai les deux heureusement).
Et pour diffuser ton epub (une fois que tu l’as envoyé à tes gentils contributeurs) : Bookelis !
(pas qu’eux évidemment, mais comme j’ai pas mal avancé avec eux je trouve ça bien qu’ils soient mon alternative ET mon diffuseur d’epub, je n’ai donc pas cherché plus loin)
Bookelis permet d’offrir une alternative à Amazon, mais aussi un endroit où télécharger l’epub pour les personnes qui ont des liseuses « non-Kindle ».
Mieux : si l’option de diffusion des livres papiers est payante tu peux diffuser gratuitement ton ebook sur les principaux catalogues d’ebook, et tu peux même exclure certaines plateformes (comme Amazon si tu as autoédité ton livre avec Amazon, au hasard, option qui n’est pas possible avec la diffusion payante des livres papiers – je ne comprends pas pourquoi, ils retirent tout l’intérêt à leur offre de diffusion pour les auteurs qui ont mis manuellement leur bouquin sur Amazon pour avoir au moins un endroit où faire un peu de marge…).
Dernier point, pas technique mais juridique : il n’y a pas de mention de dépôt légal sur un ebook, ce n’est pas un dépôt fait manuellement auprès de la Bibliothèque Nationale de France comme sur un livre papier mais des robots qui scannent les bibliothèques, comme avec les moteurs de recherche, donc on ne sait pas quand ils vont passer.
Enfin pour nos amis sous Kindle : c’est compliqué de faire un fichier compatible Kindle qui ne soit pas vendu par Amazon…
J’ai tenté de convertir mon epub en AZW3 sur ce convertisseur en ligne, format qui est censé être lu sur Kindle : ça se prévisualise bien sur Calibre reader, mais ça ne semble toujours pas marcher sous Kindle, et je n’ai toujours pas trouvé comment récupérer le fichier vendu sur Amazon pour l’envoyer à ceux qui l’ont précommandé…
Si quelqu’un a une solution, il ou elle gagne mon ebook (ne serait-ce que pour tester) ET un livre papier pour le premier qui m’aide à résoudre ce problème 🤓 #jenpeuxplus
Fin de la parenthèse ebook, pas le format le plus simple au final, parlons maintenant des envois.
Envoyer son livre mode d’emploi
Au niveau logistique déjà : mission collaborAction !
J’ai écrit les adresses, parce que j’avais à cœur de les écrire à la main, pendant que mon copain mettait sous pli les livres que je ne dédicaçais pas, et mon Mini Geek nous avait préparé les enveloppes avec le tampon « EfferveScience » (que j’avais fait faire en amont) et des tampons déco.
Etonnamment il était beaucoup plus enthousiaste avec ses tampons chat et nuage qu’avec mon tampon d’entreprise 😅
C’est de « l’optimisation sélective » : hors de question d’écrire mon adresse sur chaque enveloppe, le tampon était une évidence, mais au final il était un peu petit sur les enveloppes* donc on a ajouté de joli tampons déco avec le Mini Geek, et tout était tamponné en vert, par contre je tenais à l’attention de l’écriture des adresses plutôt que faire des étiquettes, c’est plus personnel.
*Pour les enveloppes : ce sont des enveloppes à bulles Embaleo (l’équivalent des Mail Lite en un peu moins cher), par contre attention à la dimension des enveloppes, les bulles ça prend de la place !
Si sur le papier mon livre seul aurait pu tenir tout juste dans des 18×26 (il fait 17×24,4) en fait avec l’épaisseur des bulles ça rentrait pas, au final j’ai utilisé des 22x33cm sur les livres seuls, et des 27×36 sur les envois de 2 et 3 livres.
Depuis j’ai 3 cartons de 18×26 qui trainent dans l’entrée… et mon livre ne va certainement pas sortir en poche, vu ses visuels, donc je sais pas trop quoi en faire 😅
(vu les dimensions des cartons les renvoyer pour un remboursement aurait coûté le prix des enveloppes, pas intéressant)
On a fait les envois en deux fois, pour ne pas être trop chargés et pour ne pas manquer l’heure de levée du courrier : France et Europe déjà, ce qui a fait un GROS volume, pour le premier dépôt à La Poste, et le reste du monde le lendemain parce qu’il fallait préparer les documents de douane et ça prend du temps.
On a fait un peu peur à La Poste avec le volume déjà, et parce qu’on a trié les enveloppes dans des pochettes avec des codes couleurs : une partie Ile de France, une autre reste de la France, et des pochettes par pays pour le reste de l’Europe.
En pratique tu peux mixer toute la France au final, ça finit en vrac dans des bacs ou des sacs (nous c’était des sacs, je me suis pris pour la Mère Noël), par contre les pochettes par pays pour l’affranchissement c’est pratique.
Côté coulisses, ça ressemblait à ça :
Les coulisses des expéditions
Et sur la partie gestion du fichier adresses : j’avais trié mon fichier par pays puis nombre de livres, pour qu’on puisse fluidifier le tri et les affranchissements, mais sur la logistique c’est simple, il faut juste de la place (et des pochettes, et un grand coffre).
La vraie question c’est l’affranchissement.
J’avais déjà survolé les options d’envoi avec le livre de Chloé en préparant le budget de campagne, je peux te dire que je suis devenue experte affranchissements quand il a fallu réduire les coûts !
J’ai lu toutes les offres de La Poste, avec les grilles tarifaires et les textes écrits en petit pour comprendre les conditions.
Alors on va faire simple : je ne suis probablement pas la seule à avoir fait un benchmark comparatif des solutions d’envois de livre à travers le monde, mais je ne l’ai pas trouvé en ligne, alors cadeau :
Les principales options d’affranchissement d’un livre depuis la France
Bon c’est en date de novembre 2021 déjà, et ce n’est pas exhaustif, je n’ai pas fait sous 500g, j’ai fait un gros livre, mais ça devrait t’être utile…
Et comme je me doute que tu vas vouloir le copier pour faire des calculs avec, je l’ai mis aussi dans un Google sheet. You’re welcome.
C’était plus simple et rapide que de mettre en forme un tableau en html, par contre je précise que c’est un mail que j’utilise juste pour la technique et que je ne consulte pas, inutile de me contacter sur mon gmail pro – tiens c’est peut-être pour ça que je ne suis jamais à jour dans mes analytics !
Les conclusions :
En France le plus concurrentiel c’est l’impression de timbre en ligne.
C’est du tarif lettre verte un peu moins cher que les carnets, et tu peux mettre un joli visuel sur tes timbres (que j’adaptais en fonction du nombre de livres, ça m’aidait à ne pas faire d’erreur de timbre en fonction des différents poids).
Pas de suivi mais c’est du classique et ça marche, les livres sont arrivés en 1 à 3 jours selon les régions.
Pour l’Europe et le monde tu vas adorer le tarif « Livres et brochures », super concurrentiel !
C’est une particularité française pour diffuser la culture francophone de le monde, valable pour les livres écrits en français à caractère éducatif, scientifique ou culturel (perso j’ai les deux premiers, c’est un bouquin pédagogique scientifique de neurosciences appliquées).
Il faut bien lire les petites lignes pour en profiter en revanche, il y a plusieurs points importants :
- Il faut écrire « Livres et brochures » sur l’enveloppe pour pouvoir profiter du tarif
- Tu vois amener ton enveloppe ouverte à La Poste, pour qu’ils puissent vérifier le contenu (notamment que c’est bien un livre en français)
- Bien sûr ça ne te dispense pas des formalités douanières, tu dois faire une déclaration de douane pour chaque envoie hors UE (pense à récupérer les téléphones des destinataires)
- L’affranchissement se fait directement au guichet de La Poste (pas sur les bornes), avec des timbres spécifiques, et ce sont eux qui vont fermer l’enveloppe
(enfin nous on en avait BEAUCOUP ils étaient très contents qu’on bosse tous ensemble quand on a fait les envois) - Tous les guichetiers ne connaissent pas l’existence de ce tarif, tu peux venir avec la brochure pour les inviter à se renseigner, mais globalement j’ai toujours eu au moins une personne au courant
(juste une fois le guichetier ne savait pas qu’il fallait venir avec l’enveloppe ouverte, j’ai eu l’impression qu’il me prenait pour une demeurée de pas avoir fermé mon enveloppe…)
Niveau délais : la Belgique et la Suisse ont reçu leurs livres en 3 à 4 jours, le Canada à partir de 6 jours, pour les retours que j’ai à ce jour.
Si tu veux un suivi par contre tu vas préférer Délivengo Easy, mais c’est plus cher.
Ou Colissimo, mais c’est BEAUCOUP plus cher…
Et pour les DOM-TOM : alors là mystère.
Au final le plus intéressant semble être le Colissimo (avec formulaire de douane aussi), mais c’est CHER.
J’ai du mal à comprendre que la France puisse favoriser la diffusion des livres dans le monde avec le « Livres et brochure » ET faire payer autant la diffusion de livre… chez nous, puisque les DOM-TOM ça reste la France. Personnellement je trouve ça vraiment dommage, et pas super congruent en terme de diffusion culturelle.
A prendre en compte pour les envois internationaux au moment du calcul des frais d’envois, si tu dois gérer des envois de livres, et si nos amis des DOM-TOM ont des infos ou alternatives pour optimiser les envois chez eux ça m’intéresse !
Justement, parlons diffusion !
La diffusion du livre
Mais qu’il est LONG cet article, j’aurais du faire un livre ! (note de l’auteure)
Alors Amazon c’est bien pratique, mais ça reste sur Amazon : tu n’es pas trouvable dans les réseaux de librairies, et potentiellement tu peux te bloquer auprès de lecteurs qui ne souhaitent pas commander sur Amazon, c’est à prendre en compte dans le choix de ton éditeur à la demande (ou imprimeur, mais là tu sais déjà que tu vas gérer toute la logistique anyway – courage).
Cette partie ne sera pas exhaustive, je te partage juste ce que j’ai appris et choisi de mettre en place, en fonction des possibilités et du cas particulier de ma campagne de financement.
C’est une question que j’ai étudiée en accéléré quelques jours à peine après la sortie du livre, quand j’ai reçu la première demande d’une librairie 🥳
Là encore un grand MERCI à Chloé et son livre qui m’ont aidé à débroussailler la question !
Etant autoéditée il faut savoir que mon livre n’est pas référencé sur les catalogues des librairies.
Au mieux il est disponible sur la librairie du site que tu as choisi pour tes impressions à la demande (et encore parfois c’est en option payante, comme sur Librinova où TOUT semble être en option payante).
Sur Bookelis la mise à disposition sur la librairie du site est gratuite (ET optionnelle, contrairement à Amazon : tu peux garder ton projet pour toi si tu veux juste utiliser le site pour gérer tes impressions personnelles, sans rendre le livre trouvable sur le site – attention si tu le vends il faudra quand même faire le dépôt légal).
Concrètement, ça veut dire que si un lecteur vient réclamer ton lire chez son libraire de proximité il ne me trouvera pas dans ses catalogues, en tout cas pas par défaut et devra contacter directement l’auteur, qui devra donc être facilement trouvable et joignable (réseaux, site internet, site dédié pour le livre – on reparlera de la com).
Ici la librairie a trouvé mon site internet et c’est depuis le site qu’ils m’ont contactée pour savoir si et comment je pouvais leur envoyer un livre.
Et là se pose LA question : est-ce que j’essaie de diffuser mon livre le plus largement possible, ou pas ?
LA question : quelle portée pour mon livre ?
Avant de crier « ouiiiiii je veux envahir le monde ! » il y a quelques questions à se poser… notamment les coûts, et la logistique.
Si tu fais imprimer tes livres, par un imprimeur ou Amazon, et que tu as des stocks chez toi, tu peux gérer les demandes des libraires.
Ca veut dire appliquer le « tarif libraire » (généralement une remise de 30%, La Fnac réclame 40%), et négocier avec la librairie qui prend en charge les envois.
Tout est possible : tu peux proposer un 50/50, adapter en fonction des frais d’envois aussi, ET ça dépendra te ta marge de manœuvre (et là le terme « marge » est très littéral).
Sur une impression Amazon je peux prendre un charge un envoi en « Livres et brochures » en Europe ou dans le monde, si la librairie est prête à patienter (ici la demande venait de Belgique, ils ont l’habitude du livre et brochure et ça a pris 3 jours au final, c’est raisonnable), ou proposer qu’on se partage le coût d’un Delivengo Easy si la librairie souhaite un suivi.
Sur la France je pourrais prendre les frais mais si on veut avoir chacun un bout de marge j’ai tout intérêt à négocier le partage des frais d’envois, ce qui je pense peut être entendable (je n’ai pas eu de demande pour l’instant, à voir…).
Bien sûr ça veut dire assurer la facturation, l’envoi, et le suivi des paiements, avec les éventuels relances (ou mettre en place un formulaire de commande en ligne avec paiement intégré pour ne pas gérer de relances, peut-être que j’y viendrai s’il y a beaucoup de demandes, là ce n’est pas ma priorité).
On peut aussi chercher un site qui propose l’option de diffusion des livres autoédités dans les catalogues de diffusion des libraires.
Les sites que j’avais sélectionnés le proposaient tous, en option : Bookelis en dégressif annuel, Librinova en annuel non dégressif, tous les deux dans le catalogue Hachette, et The Book Edition en abonnement mensuel dans le catalogue Dilicom.
C’est une option à envisager si on ne veut pas gérer la logistique et être largement trouvable.
Ayant l’alternative Bookelis en place pour mon livre, j’aurais pu choisir d’activer la diffusion du livre payante auprès d’eux MAIS :
- Pour gérer les impressions des précommandes j’ai mis mon livre sur Amazon, qui m’a permis de faire rentrer les impression dans mon budget, et au final j’en suis très contente
- Qui dit diffusion pro sur Bookelis dit AUSSI diffusion sur Amazon : ça veut dire que le livre aurait été en doublon sur Amazon, ce qui aurait été perturbant pour les lecteurs
- Pour éviter les confusions j’aurais dû ne diffuser QUE Bookelis, en dépubliant Amazon : c’était une possibilité mais ça signifie zéro marge sur le livre, voire des ventes à perte pour les stocks que je gère personnellement, n’ayant aucune marge pour « éponger » des frais d’envois ou un tarif libraire, avec des exemplaires offerts qui me coûtent plus que le prix du livre si on intègre les frais d’envois (pour me faire imprimer et livrer des exemplaires à dédicacer ET pour les envoyer aux destinataires), plus bien sûr le coût de la diffusion sur la plateforme
- Le livre serait passé de « complément de mon offre » à « opération de com » : j’ai bien conscience qu’écrire un livre est un moyen de donner plus de portée à son message, et une super carte de visite, et ce n’est clairement pas un revenu principal, mais je ne suis pas prête à payer pour que les gens puissent acheter mon livre…
- Dernier point : diffuser le livre sur le catalogue Hachette via Bookelis veut dire utiliser un de leurs numéros ISBN et non le mien, et perdre les commentaires et avis clients si je décidais de déplacer le livre ailleurs (les commentaires sont liés au numéro ISBN, si je réédite le livre avec un de mes ISBN, ou l’IDBN d’un autre éditeur je perds les commentaires)
Comme tu le vois la question est vaste (42 !) : c’est celle du modèle éditorial classique.
Mais quitte à autoéditer et avoir la possibilité de choisir ses règles du je(u), elle vaut le coup (et le coût) d’être posée.
Alors oui : quand on est avec un éditeur classique écrire un livre n’est clairement pas rémunérateur.
Au mieux on a une avance sur l’écriture, déduite ensuite des royalties, et après éventuellement un chèque complémentaire de temps en temps en fonction des ventes, en tout cas sur un premier livre qui n’est pas appelé à faire de gros volumes de ventes (et on parle d’un bouquin de sciences, fun certes, mais scientifique).
C’est gratifiant d’écrire un livre, mais si on n’écrit pas un best-seller ça reste principalement une jolie carte de visite.
En revanche l’éditeur gère la mise à disposition du livre et la partie logistique : on est trouvables partout, chez tous les libraires (j’ai bien dit « trouvable », pas « en rayon », ce n’est pas pareil).
Si on valide le modèle, Bookelis en set une bonne alternative en autoédition, avec les mêmes principes.
J’aurais pu choisir de n’avoir le livre QUE sur Bookelis, et avec mon livre en couleurs (et son coût d’impression unitaire élevé) on aurait retrouvé la dynamique classique de rémunération et de diffusion d’un livre : rien pour l’auteur mais un bouquin disponible partout, et pas de gestion de stocks ni d’envois.
C’est tout à fait possible, c’est le choix de la simplicité et de la portée, ça peut complètement s’envisager quand on a un livre écrit à diffuser et qu’on veut qu’il soit massivement trouvable.
Je dis bien « trouvable » là encore, sur une impression à la demande les libraires ont peu de chances de garder des stocks en rayon, d’ailleurs Bookelis indique bien « disponible à la commande », ne t’attends pas à voir ton livre en rayons si tu choisis l’autoédition (ou alors tu il faut être prêt à voir les livres non vendus détruits, et donc en pure perte – là encore le coût d’impression unitaire à toute son importance).
Dans une dynamique d’impact et de stress-défense, qui sont mes critères de gestion d’énergie, je pense que sans la campagne j’aurais choisi cette voie de l’autoédition ET de la diffusion par Bookelis.
C’est quand même classe de dire que tu peux trouver (=commander) mon livre partout, de La Fnac ou Cultura en passant par ta librairie de quartier !
Mais pour avoir testé et approuvé l’impression Amazon la question est plus complexe : Amazon a aussi ses avantages, on peut faire imprimer mon livre depuis le monde entier (à part le Japon), avec peu ou pas de frais d’envois, et avec son coût d’impression plus bas il me laisse plus de possibilités pour déployer des opérations de com…
C’est bien beau d’avoir son livre dans un catalogue (oui, c’est beau, vraiment, bravo à toi si tu en es là 🥳 !) MAIS… il faut aussi le faire connaître !
Mission communicAction !
Dernière partie (yuppee !)
Un truc à savoir : l’éditeur classique ne fera pas ta com, en tout cas pas si tu n’es pas déjà connu et experte sur ton sujet (désolée.)
C’est bien de le savoir, ça veut dire qu’il faut prévoir sa com et amont, et/ou embaucher quelqu’un qui gèrera la com et les relations presse…
C’est d’ailleurs pour ça qu’une campagne de financement peut complètement faire sens une fois le livre déjà écrit, pour « financer les impressions » mais aussi et surtout faire un maximum de bruit autour de ton projet de livre, le faire connaître, accroître sa portée, et avoir toute une communautés de contributeurs qui recevront bientôt leur livre et pourront en parler à leurs proches, le recommander, faire des partages sur les réseaux…
La campagne de financement participatif est un très bon moyen de faire parler du livre et d’avoir une idée de l’intérêt porté au projet.
Tu pourras mettre un objectif en nombre de préventes plutôt qu’un objectif financier, ce qui j’imagine être moins stressant… et te permet d’éventuellement réajuster le tir si tu n’as pas assez de préventes (et tu pourras toujours mettre ton livre sur Amazon ou ailleurs indépendamment de la campagne) 😊
Dans cette temporalité par de quête de changement d’adresse, l’animation des contributeurs est courte, tu peux financer les impressions et affranchissements mais aussi les petites attentions sympa avec les envois (pense à bien estimer ton budget), et ça créé toute une animation et des partages au cours de ton livre : c’est une très bonne action de com, si tu es prêt à gérer les envois et la logistique qui va avec (mais maintenant tu sais faire).
Après c’est FREESTYLE, mais on doit savoir que ton livre existe !
La toute première photo du livre, un exemplaire de test d’impression spécialement mis en scène au Starbucks pour Instagram
(les vrais savent qu’en fait je l’avais amené à Auchan pour le peser au rayons légumes, ma Poste étant en travaux à ce moment-là 😅)
Ca veut dire, en pratique, et à ton niveau dans un premier temps :
- Annoncer la sortie du livre sur les réseaux et dans ta newsletter, ton groupe facebook si tu en as un : ta communauté doit être la première informée !
- Tu peux écrire à tes proches et partenaires s’ils ne sont pas déjà au courant, les inviter à commander ton livre, le partager, laisser des commentaires…
- Prendre ton livre en photo un peu partout, toi avec ton livre, des chats avec ton livre, tes lecteurs avec ton livre…. tu vois l’idée !
- Faire des visuels pour les bannières de tes différents réseaux, ton site internet : les gens qui te trouvent doivent aussi trouver ton livre, et n’oublie pas de mettre les liens d’où on peut l’acheter !
- Tu peux faire une vidéo pour annoncer la sortie de ton livre, comme celle que j’ai intégré au début de l’article (tu sais il y a une heure de ça, quand tu commençais à lire mon pavé !)
- Quand il y a une campagne en cours c’est l’occasion de poser des actus pour annoncer les envois mais aussi où on peut trouver le livre, inviter à laisser des commentaires aussi, partager les actus autour de la sortie du livre, les interviews, les mentions du livre dans la presse s’il y en a…
- Rends-toi disponible pour des interviews, des articles invités, des revues du livre, propose ton livre pour des concours, organise ton propre concours… FREESTYLE !
C’est finalement la partie que j’ai le moins avancé, la com : j’ai profité de l’envoi des livres pour écrire cet article, je voulais m’assurer que les contributeurs aient leurs livres entre les mains avant de communiquer encore plus activement sur le livre, parce que je tenais à ce qu’ils soient parmi les premiers à avoir le livre 😊
D’ailleurs si tu as contribué à ma campagne et que tu as commencé à lire le livre : je veux bien un commentaire 😉 #moijedisça
Mon astuce pour gérer ma com et ses différentes étapes c’est un Pretty Link, un « joli lien » que tu vas créer grâce à une extension WordPress, et que tu pourras rediriger au fil de tes avancées.
Le mien c’est https://effervescience.fr/ZElivre : il est partout dans l’article si tu regardes le code, il est « propre » parce qu’il part de mon site (il commence par EfferveScience.fr, sur les posts sociaux c’est joli et pro), et contrairement à des outils comme Bit.ly tu peux changer sa redirection quand et comme tu veux 🤓
Quand je l’ai créé il pointait vers la page de campagne, puis vers une page de ma plateforme de formations qui permettaient aux personnes qui ont manqué la campagne de précommander le livre quand même (offre dépubliée depuis), et au moment où j’écris l’article ça pointe sur le livre broché sur Amazon.
Au moment où tu liras cet article il se peut qu’elle pointe vers une page dédié au livre sur mon site, ce qui sera la prochaine étape… et comme elle n’existe pas encore le lien que j’ai mis, c’est le Pretty Link, bingo ! Tu vois le POWER de ce truc ? Tous tes partages restent d’actualité !
Une fois que ta com est bien en place sur ton site et tes réseaux tu vas pouvoir élargir la portée du livre, et c’est là que le coût d’impression et ton budget vont être importants pour les actions que tu pourras mettre en place, notamment pour pouvoir envoyer des exemplaires de ton livre à des partenaires, des influenceurs, des experts du sujet, des VIP pertinents sur ta thématique, des journalistes, des chroniqueurs littéraires, tout ceux qui font sens par rapport à ton livre et sa thématique : prépare une liste !
(si tu es passé par la case campagne de financement normalement elle existe déjà, c’est ton cercle 3)
Concrètement j’ai prévu d’adapter mon dossier éditeur en mini dossier de presse/présentation du livre fini que je pourrai glisser dans le livre avec mon marque-page et mes goodies pour ces envois aux destinataires qui pourraient être des relais potentiels.
Pour la presse l’envoi du dossier de presse suffit, mais tu peux proposer un « service presse », c’est l’envoi du livre au format pdf ou papier, au choix, pour ne pas risque d’avoir trop d’ouvrages qui finissent en « classement vertical » dans une poubelle à papier…
L’idée en tant qu’auteur est d’avoir tout le temps un livre sur toi ou presque, et si tu es en impression à la demande d’avoir toujours un petit stock de livres chez toi pour les envois aux librairies et les envois pour des collaborations/interviews/cadeaux… et c’est aussi pour ça que j’ai choisi de garder Amazon plutôt que de tout basculer sur Bookelis : avec le coût d’impression et les frais de port dans les deux sens envoyer mon « livre Bookelis » en France me coûte environ 35€… PAR LIVRE 😱 !!! (28€ si je commande les livres par 10 pour avoir un petit stock)
Amazon c’est 2 à 3 fois moins cher selon le volume (je parle du volume Bookelis, Amazon ne propose pas de dégressif le tarif auteur EST le coût d’impression).
Sachant que j’ai effectivement prévu d’avoir un petit stock pour ma com, quelques envois à des influenceurs, d’éventuels collaborations, mes ateliers et conférences je peux organiser mes opérations pour que ma com ne soit pas QUE à perte, parce qu’il y a quand même des moments où je marge (les ventes sur Amazon, les reventes de livres sur les conférences), alors qu’avec Bookelis, son abonnement diffusion et ses frais d’envois je ne peux QUE perdre de l’argent dans l’opération, pour vendre des livres qui ne me rapportent rien (et comme vous savez que je fais des contenus denses – même si tu me découvres aujourd’hui, cet article en est un bon GROS exemple – rien ne dit que la personne qui prend mon livre aura besoin d’autre chose chez moi ensuite 😅).
Alors ça implique de gérer moi-même les demandes et envois auprès des éditeurs (et c’est aussi quelque chose qui devra apparaître sur la page qui présente mon livre – tu sais celle que j’ai pretty-linkée mais qui n’existe pas encore), mais c’est super ok parce que OUI je peux dire qu’on peut demander mon livre dans toutes les librairies, y compris celle à côté de chez toi, peut-être en insistant un peu plus car je ne serais pas dans son catalogue et qu’elle devra me contacter sur mon site ou via les réseaux, mais si tout le monde joue le jeu on gagne tous : toi, moi, l’imprimeur italien, et ton libraire. Et ça j’aime 😊
Quand je joue avec les règles pour mettre du je(u)
Alors oui il manque l’imprimeur français dans cette équation hélas, mais ça ne rentrait pas dans mes comptes à moi, ou alors le livre était plus cher et c’est toi qui perdait, mais je trouve que c’est un juste compromis avec les cartes que j’avais en main, et c’est ça aussi le POWER du Je(u) 🖖
Et sinon tu peux toujours jouer la carte Bookelis et privilégier l’imprimeur français, et c’est moi qui lui laisse ma part, et c’est ok, de la même façon que je suis super partante pour partager ma redevance d’Amazon avec le libraire à côté de chez toi, comme ça tout le monde gagne et tu as toi aussi le POWER de choisir : la théorie du je(u) appliquée à l’édition 🤓
(non mais franchement, entre nous, qui se pose AUTANT de questions au moment de choisir sa solution d’édition et de diffusion – purée bienvenue dans ma tête, tu comprends pourquoi le site s’appelle « EfferveScience » ?! je devrais écrire un manifesto tiens, l’article n’est plus à ça prêt)
Et pour la suite ?
Pour moi je ne sais pas encore, mais tu peux voyager dans le temps avec mon Pretty Link : https://effervescience.fr/ZElivre 🤓
Un jour ce sera une page, peut-être que j’y ajouterai une boutique en ligne pour gérer les commandes et envois d’exemplaires dédicacés et les exemplaires libraires, il y aura sûrement une vidéo de présentation plus travaillée que celle d’Halloween, peut-être aussi des interviews, une revue de presse, des témoignages… et si on construisait tout ça ensemble ?
Si tu as des partages, suggestions, contacts, propositions… n’hésite pas à partager en commentaire ou en me contactant, ici ou sur les réseaux 😊
Pour toi : à toi de jouer, tu as TOUTES les clés en mains et plus encore pour te lancer dans l’édition et/ou l’autoédition, enfin je crois 😅
C’est le moment où je vais copier-coller cet article dans Word et il fait… (petit suspens) … 50 PAGES 😂😂😂 !!!
(en A4 marges classiques et sans mise en page, tu le sais maintenant si je devais en faire mon second livre il serait plus long… un jour qui sait ?!)
C’est moi où je viens de finir mon deuxième livre ?!
Mais… POURQUOI ?!
Si tu me suis tu le sais : EfferveScience c’est mon « bouillon d’idées à infuser & diffuser ».
Derrière se cachent mes valeurs : apprentissage, partage et créActivité 😊
Parce que pour moi apprentissage rime avec partage je ne pouvais pas traverser cette aventure sans en partager les enseignements.
« Learn try teach leave » dit Barbara Sher dans « Refuse to choose », le guide des multipotentiels : quand j’apprends un truc je finis toujours par le transmettre, et là j’ai tellement galéré débroussaillé le sujet, encore plus ces dernières semaines sur la partie logistique, que je me devais d’en faire quelque chose 🤓
Alors oui : tous les marketeux auraient dit d’en faire une grosse formAction et de la vendre super cher…
Ou pas.
Même si au final j’aurais très probablement été plus rapide à en faire une formation et à la tourner (c’est quand même un de mes métiers de base la conception pédagogique), surtout vu la taille du pavé (50 pages, mais WHAT. THE. F*** ?!), ça faisait longtemps que je n’avais pas fait un gros article de « comment », et c’était une bonne occasion de temporiser pendant que les livres essaimaient à travers le monde… en plus j’équilibre mon karma « amazonesque » en partageant tout mon process, j’aime assez l’idée.
Oui bon, les marketeux m’auraient sûrement dit aussi de d’abord faire une jolie page sur le livre avant d’écrire un mode d’emploi, mais je voulais d’abord chouchouter mes contributeurs, ça ne me semblait pas juste de faire la com avant qu’ils aient leurs livres 😊
Après on va jouer collaborActif, parce que je sais qu’on peut toujours tous gagner, et que tu as le POWER de mettre du je(u) dans tout ça : si l’article t’a plu, s’il t’a aidé dans tes projets, tu peux me remercier en faisant une donAction libre 💚
Et parce que j’adore jouer, ET les références geek : toutes celles et ceux qui donneront 42€ ou plus auront accès à tout ce que deviendra cet article 🤓
Pour 42€ ou plus, on continue ton aventure livresque ensemble !
(PS : n’aie aucun scrupule à recycler tes anciens visuels)
Alors en toute transparence : je sais pas encore quoi, ni quand, même si déjà quelques petites idées… mais soyons honnêtes : c’est une aberration cet article, il est BEAUCOUP trop long, c’est galère de naviguer là-dedans, je vais forcément en faire un truc plus pédagogique et ergonomique un jour !
Alors un livre je ne pense pas, c’est bourré de liens, et qui dit livres dit livraison avec ma promesse improvisée (et là : flemme), mais un ebook, une formAction, une masterclass… qui sait ?
Si ça te tente, et si tu as un projet de livre bien sûr, tu peux parier sur la suite et on co-construit ça ensemble 😊
Donc je répète, pour que ce soit clair, et parce que j’ai l’art des opérations marketing improbables : tu peux donner ce que tu veux, ou pas évidemment, c’est sans obligation, et si tu donnes 42€ ou plus tu auras tous les produits dérivés de cet article-roman-truc improbable sur l’écriture d’un livre, parce que pourquoi pas ?
Et bien sûr tu peux transférer cet article à tous tes proches/amis/contacts/collègues qui ont un projet de livre : même s’il est LONG à lire, il devrait leur faire économiser pas mal de temps et de recherches !
Enfin je précise que cet article ne remplace pas le guide de Chloé, bien plus pratico-pratique et détaillé, et qui va creuser des sujets que je n’ai pas du tout abordés comme le statut juridique pour écrire et vendre un livre, le suivi des ventes, les démarches comptables, les déclarations à effectuer : clairement pas ma zone d’expertise ni ma passion, pour moi ça rentre dans ma compta classique d’entreprise.
Pour la suite : je vais déjà m’occuper de la com du livre bien sûr, il est temps de faire la fameuse page dédiée à mon bouquin derrière mon joli lien, mais je peux déjà vous accueillir dans un groupe des coulisses où tu pourras poser toutes tes questions, et je sens que la suite va être sympa ! Mission improvisAction !
C’est d’ailleurs comme ça qu’est n’est POWER il y a 3 ans, dans un groupe facebook, avant d’être une méga formAction puis un livre…
Allez cette fois je peux vraiment l’écrire, pour cet article au moins :
FIN 🖖
Rétroliens/Pings