Un bilan. Un mot. Une intention.
L’année dernière l’exercice a pris la forme d’un livre (ça commence à se savoir que je ne sais pas faire court…).
Cette année j’ai très envie de rejouer format article… mais pas que !
Parce qu’une de mes intentions est de reprendre les vidéos FAQ, je me suis dit qu’il était plus congruent de faire (aussi) un message en vidéo :
Pour écrire ensemble la suite de l’aventure et proposer tes questions
(et oui l’image est toute pourrie, je ne sais pas pourquoi…)
Et maintenant…
Mission célébrAction !
Je n’ai jamais eu aussi peu de sujets de célébrAction que cette année, mais ce sont de GROS sujets, et en plus ça fait une trilogie 😊
LE livre pour mettre du Je(u)
Il est là, il existe, vous êtes plus de 300 à l’avoir reçus maintenant (j’avais un objectif secret à 314 🤓) : mon livre est sorti !!!
Je l’aime bien cette photo, c’est LA photo célébrAction,
un vrai aboutissement de recevoir vos livres !
Que dire de plus ?
Mon livre s’appelle « Le POWER du Je(u)« , il présente les clés de la neurobiologie pour jouer avec son énergie pour mieux décoder le stress et jouer avec le flow.
« Il devrait être remboursé par la sécurité sociale »
Mon livre a donc sa page toute jolie, un trèèèèèès looooong article sur les coulisses, et il méritait bien sa vidéo à lui :
Je suis plutôt fière ça tient en 3 minutes (même si 3:14 aurait été plus classe)
Et parce que c’est un article sur le patriarchat je laisse la parole à Pixel :
D’ailleurs si toi aussi tu as lu le livre n’hésite pas à aller lui laisser 5 croquettes (étoiles) et un commentaire sur Amazon 📗🙏💚
Mais le livre n’est pas mon seul aboutissement cette année…
POWER : la quête de je(u) ultime
Ah, POWER… mon terrain de je(u) préféré, mon labo d’expérimentAction, LA formAction qui les unit toutes, celle où je décortique la Théorie PolyVagale depuis plus de 3 ans maintenant : POWER. EST. FINI !!!
POWER c’est la quête de je(u) pour apprendre à entretenir et potentialiser ton écologie et ton énergie avec les clés de la Théorie PolyVagale 
Cette formation qui m’aura occupée 3 ans m’a permis d’aller très loin dans les liens entre la TPV et de nombreuses clés de lecture de la stress-défense à la pleine confiance, de la physiologie au coaching, de l’écologie à la neurobiologie pour mieux sortir de ses conditionnements et mettre en place une écologie respectueuse de soi et de ses besoins, avec la précieuses aide des états de la Théorie PolyVagale pour sortir des états subis et aller vers plus de choisi et d’écologie
Le moins que l’on puisse dire c’est que POWER est dense, et particulièrement pensé pour les profils les plus curieux et les plus atypiques qui aiment décortiquer les concepts et faire des liens 
Un aperçu de l’énormité du projet ?
12 modules
72 outils
108 vidéos
30 heures
2400 diapos
126 pages de commentaires et enrichissements
Je n’ose pas compter les cafés et thés qui ont alimenté la conception de POWER au fil de ces 3 années 
J’ai adoré décortiquer la TPV dans POWER, et je continue de le faire tous les mois lors de notre café TPV, qui est autant un coaching de groupe qu’un espace de questions et partages, de la même façon que le groupe facebook de la formation reste mon espace d’expérimentation et de recherches pour les sujets à venir… ce n’est pas pour rien que j’ai pu écrire le livre en quelques mois : il est l’aboutissement de POWER, autant qu’il en est un extrait d’ailleurs 
Je pense qu’il faut clairement le dire : POWER n’est pas grand public, il parle principalement aux profils atypiques. Il y a des coachs, des thérapeutes, médecins, psychologues, pharmaciens, et plein de profils efferveScients et curieux qui ont choisi d’explorer le monde fascinant de la stress-défense et de la pleine confiance pour mieux comprendre leur burn-out souvent, leur fonctionnement toujours, et enfin (re)mettre du je(u). Un grand MERCI à eux, et à celles et ceux qui suivent l’aventure depuis sa toute première version de 2018, quand j’avais animé la formation en lives facebook dans un groupe… qui aurait imaginé que POWER irait aussi loin, et que son support de cours serait finalement un livre ?!
EfferveScience caractérisée et neuroatypies
Mon dernier aboutissement est plus personnel, mais je tiens à en parler, car il a clairement marqué cette année : c’est la confirmation de mon profil autistique, avec un bonus TDAH, qui n’a pas surpris grand monde d’ailleurs, encore moins quand on relit mes précédents bilans annuels… (comment ça hyperactive ?!!)
C’est un sujet donc je vais reparler car il soulève et illustre la question du burn-out des profils atypiques, et de comment il peut être particulièrement difficile de mettre une étiquette sur ses atypies, encore plus quand elles sont multiples*…
*On parle de « Twice Exceptional » ou « Double exceptionnalité » quand on cumule deux atypies ou plus, et je suis très contente de ma trilogie, j’ai toujours un un truc avec les trilogies 
J’ai déjà écrit un article sur le sujet de la neuroatypie, avec la collaboration ludique et poétique de mon amie Marion Renard et son égérie Ici Odette, qui illustre à merveille cette « petite ode à la joie et à la liberté d’être soi », cette invitAction à tomber les masques et (re)mettre du je(u)…
Retrouve Odette et les différentes nuances d’atypies dans l’article
« Je ne suis pas différente de toi,je suis différente comme toi. »
Au regard des scores je suis à la limite de la douance et de l’autisme, dans un no (wo)man’s land qui n’a ni existence ni reconnaissance et n’entre dans aucune case sans l’interprétation plus globale d’une psychologue sensibilisée à la question de la double exceptionnalité au féminin.
(et parce que je SAIS que j’aurais la question : j’ai passé mon bilan auprès de Mentis Portae, et ce ne sont certainement pas les seuls pertinents mais savoir où et comment trouver les professionnels compétents est une autre des questions dont je n’ai pour l’instant pas la réponse…)
Dans les faits j’en suis à une trilogie de burn-out, et un épisode de burn-in autistique qui a été qualifié à tort comme trouble bipolaire (et traité comme tel), là encore pour rentrer dans les cases, ce qui m’a bien pourri mon début d’année… (on en parle des 2 mois de traitement dont j’ai purement et simplement oublié l’existence et des 10 kilos en bonus avec le dérèglement métabolique qui va avec ?)
J’en avais parlé sur le blog de Nathalie Alsteen, et également lors de certaines de mes interventions chez Surdouessence : il est parfois compliqué de mettre les bonnes étiquettes sur ses atypies, et les erreurs peuvent être couteuses et destructrices
Si je m’autorise à être objective, et alors que la question de compléter EfferveScience d’une autre activité à mi-temps se pose encore : je n’ai plus l’énergie de travailler à temps plein, je n’arrive plus à prendre sur moi pour supporter les transports surchargés et le trop d’interactions sociales. Donc un boulot complémentaire peut-être, mais ce sera à lui d’être adapté à moi, et pas l’inverse…
Je suis épuisée de me suradapter en permanence, comme beaucoup de profils aux multiples atypies, et c’est ok, parce que le POWER du Je(u) c’est aussi explorer et déployer son mode d’emploi, son écologie énergétique… ce qui m’amène au mot de l’année 🐱
Patriarchat is coming…
Au-delà d’un mode d’emploi pour mettre du je(u) et aller de la stress-défense à la pleine confiance mon livre est aussi une ode au patriarchat 
Parce que les chats sont nos maîtres zen, parce qu’on n’a jamais vu de chat faire un burn-out, parce que les chats sont la réponse aux injonctions de SuperFormance et de SuperFection : je pense que LA vraie voie de la stress-défense est celle du patriarchat.
(bon en vrai c’est le matriarchat, mais le monde n’est pas prêt, et pour dénoncer un problème il vaut mieux agir à sa source, et commencer par mettre un dose de chat dans le patriarcat)
Cultiver le mode chat c’est mettre la juste dose de ralentissement et de ressourcement dans cette neurosymphonie de la SURvie qui nous emporte et nous épuise.
J’ai d’ailleurs semé des petits clins d’oeil en ce sens dans les goodies qui accompagnaient le livre pour les contributeurs de la campage, avec notre amie Ici Odette qui envoie du self-love et le visuel de Nathalie Aynié qui est une illustration du mode chat :
Jouer avec son côté chat c’est réveiller le fauve qui sommeille en nous quand on veut activer son sympathique, et cultiver sa pleine confiance de dragon… chat !
(si tu as vu Dragons tu sais : les dragons sont des gros chats, en tout cas chez Dreamworks, et mon animal totem idéal serait un dragon-chat)
Tous les états sont ok rappelons-le, et nous avons tous les états en nous, qui vont s’activer en fonction du niveau de danger perçu, ou du besoin de bouger (le fameux quart d’heure de folie).
C’est encore plus flagrant chez les chats :
Oui ça pourrait faire un nouvel article, voire un nouveau livre… la TPV en mode chat pour les enfants peut-être ?
En tout cas ce n’est pas pour rien que je file la métaphore de dompter le dragon dans Mission Game of Thrown : le dragon peut brûler et détruire, mais quand on arrive à le maîtriser c’est un alter-ego plein de POWER !
Et je ne parle pas ici de « bon stress » mais plutôt de trouver son terrain de je(u) pour jouer avec le flow, très probablement un de mes sujets pour 2022… enfin si tu veux !
Objectif Je(u) 2022
On va écrire 2022 ensemble, parce que j’ai TROP de projets et besoin de toi pour les sélectionner et les prioriser : mission collaborAction !
Dans ce questionnaire qui ne te prendras que quelques minutes je te présente mes grands projets du moment et mes idées pour 2022 : à toi de les trier, sélectionner, classer, compléter… comme tu le sais j’aime jouer collaborActif, l’idée c’est que mes contenus te servent autant qu’à moi, et qu’on trouve de jolis terrains de je(u) où faire équipe pour plus de stress-défense et de POWER du Je(u)
Mon brainstorming efferveScient pour 2022
Mon terrain de je(u) reste relativement le même : de la stress-défense, de la pensée visuelle, et la neuroatypie va prendre de plus en plus de place probablement… #asuivre
Ce qui est sûr c’est qu’il y aura du je(u) toujours, de l’écologie aussi, et du patriarchat, la version chat du « POWER du Je(u) », cet art de naviguer entre nos différents états pour préserver son énergie et jouer avec le flow
J’ai aussi pour grand défi d’apprendre à jouer à « carpette diem » : c’est comme « carpe diem » mais en mode chat 
Pour écrire la suite ensemble c’est ici…
et après mode chat
Les chats sont nos maîtres zen et les chiens nos gourous
https://cursus.edu/index.php/fr/26311/mon-chien-ce-gourou
Super intéressant ça, merci Sabine pour le partage 🙂 On a trop dévoyé le terme « gourou »…
Sandra A récemment posté TPV appliquée : l’Intelligence Relationnelle du Dr Le Doze