Le burn-out est devenu un sujet « à la mode », à mon grand désarroi.
Oui il sort de l’ombre, de plus en plus, il n’est plus ce burn-out-dont-on-ne-prononce-pas-le-nom à la Voldemort… mais l’épidémie continue.
Pire : cet effet de mode a plutôt tendance à la banaliser, et je le regrette.
J’ai lu récemment dans un commentaire LinkedIn que « le burn-out était le nouveau mal de dos ». Oui et ? On fait quoi ?
Je ne crois pas qu’il y ait besoin d’un « mal du moment » au travail et qu’il faille banaliser la souffrance.
Je veux du je(u) : remettre les individus au centre, leurs talents, leurs envies, leur bien-être.
Alors oui le burn-out est beaucoup moins tabou que quand j’ai lancé ce site, il y a maintenant 3 ans.
Et ses victimes sont maintenant en mesure de comprendre ce qui leur arrive, contrairement à mon premier épisode il y a maintenant 10 ans, où je suis par chance tombée sur LE livre francophone sur le sujet et où j’ai pu mettre un mot sur mes maux.
Il existe des ressources, des livres de plus en plus nombreux, des initiatives comme mon blog, ses ressources et mes accompagnements pour informer et aider à la reconstruction.
Mais c’est encore insuffisant.
Parce qu’encore trop souvent j’arrive trop tard.
Après le burn-out.
Quand la personne prend enfin de temps de ralentir et de se poser des questions sur son effondrement.
Sous réserve qu’elle ait eu les bonnes infos… et c’est encore trop aléatoire.
Ça dépend s’il y a eu démarche de consultation ou non, diagnostic ou non, explications ou non…
Encore trop de personnes découvrent qu’ils ont fait un burn-out longtemps après.
J’en croise très souvent dans mes conférences, c’est aussi un retour régulier dans les témoignages que je reçois.
Alors oui on progresse, la Haute Autorité de Santé s’est même positionnée sur le sujet du burn-out, avec des recommandations pratiques pour des médecins encore trop peu sensibilisés, et par ailleurs premières victimes de ce syndrome.
Si le burn-out n’est pas reconnu comme pathologie il est de mieux en mieux connu.
Car non, le burn-out n’est pas une « pathologie », c’est un syndrome.
Un ensemble de signes non caractéristiques, qui expliquent que le burn-out est encore souvent confondu à la dépression, à laquelle il peut d’ailleurs être associé… la HAS les a justement bien distingués.
Les trois principaux : l’épuisement physique et psychologique, la perte du sentiment d’accomplissement, la déshumanisation (ou zombification).
Mais pas que.
Le burn-out tel que défini par la Haute Autorité de Santé
Plus qu’un syndrome, le burn-out est aussi et avant tout un symptôme.
Celui d’une société en accélération constante.
Aux attentes aberrantes et aux injonctions permanentes.
Aux attentes trop élevées et à la (sur)charge mentale.
Et si on commence à voir émerger des mouvements faits de bonheur au travail, de je(u) et de slow work il y a encore beaucoup à faire pour sensibiliser et détecter le burn-out à temps.
Et scoop : ça ne passe pas par un baby foot. Ni pas un Chief Happiness Officer d’ailleurs, en tout cas pas dans une situation de souffrance.
Ça passe par mieux comprendre le burn-out, le regarder en face pour mieux le détecter et s’en préserver, réorganiser des postes et missions, écouter, d’adapter, et à terme mettre plus de je(u), oui, mais d’abord alerter et s’arrêter à temps.
Mission préservAction !
Pour le grand public ça passe par mon e-book gratuit, « Burn-out les règles du je(u) », dont je prépare une version plus complète pour édition #scoop et par mes accompagnements et formActions.
Pour les entreprises par mes ateliers et conférences et mes contenus de stress-défense… mais mon temps n’est pas extensible, et celui de mes lecteurs non plus, et je sais combien débarquer dans mon univers efferveScient peut être déroutant avec la tooooonne d’articles produits en 3 ans !
Aussi j’ai voulu proposer une nouvelle ressource, dans l’ère du manque de temps : un kit de sensibilisAction.
Un best of visuel et information des contenus produits dans un format « fiches pratiques » parfait pour diffuser en entreprise ou en salles d’attente.
Parce que je persiste à croire qu’en informant on PEUT s’arrêter à temps, et ralentir l’épidémie de burn-out et l’invasion de Working Dead.
A la fois informatives et pratiques, 8 fiches pédagogiques pensées comme autant de ressources de sensibilisAction à infuser & diffuser pour préserver ses proches et collaborateurs.
- Mission sensibilisAction avec le burn-out défini et illustré et un check de son niveau de stress
- Mais aussi 20 signes pratiques que burn-out is coming, pour s’arrêter à temps
- Mission préservAction avec non pas 1 mais 3 « B-O » qui are coming, et LA clé pour s’en préserver
- Et pour plus de pratique les règles Mogwaï de la stress-défense
- Mission récupérAction, LE conseil pour profiter de son arrêt et pouvoir se relancer
- Mais aussi la quête de je(u) indispensable pour se reconstruire après un burn-out
- Les chiffres du burn-out selon l’enquête Parlons Travail
- Et les règles du je(u) de la Khaleesi des Stress Fighters, un condensé d’information en mode ludique et pédagogeek
Bien sûr j’aurais pu mettre beaaaaaucoup plus de contenus issu de mes articles et formations mais j’ai voulu ce condensé comme un concentré d’information pratique pour sensibiliser massivement et je l’espère préserver des collaborActeurs du côté obscur qu’est le burn-out…
C’est gratuit, c’est logoté EfferveScience bien sûr, mais nous pouvons faire équipe pour des contenus personnalisés pour votre entité, et pour le télécharger c’est ici :
Et bien sûr c’est à infuser et diffuser sans modérAction 😉