Comme tout le monde ou presque j’ai vu Don’t Look Up, et oui : c’est brillant, bruyant, aussi réaliste qu’effrayant, une satire d’une finesse rare du déni co(s)mique que nous vivons actuellement 🙈
 

Une satire pédagogique caricaturale… ou pas ?

La clé de l’interprétAction de « Don’t look up » est dans son réalisateur : Adam McKay is the key, pour faire un jeu de mot facile…
 
Mais…c’est qui ?
 
Adam McKay c’est mister « The Big Short » et « Vice » notamment : un modèle de pédagogie subtile au regard acerbe, affreusement comique, violemment dérangeant qui complète ce qu’on pourrait appeler sa trilogie « Master of Puppets » 🧟‍♂️
 
On pourrait même en faire une triforce : 
 
Le picto pour Vice est subtil si tu n’as pas vu le film…
disons qu’il y a une question de dualité et de sens du regard… #nospoiler

« La pédagogie pour épée, l’humour (noir) pour bouclier », pour paraphraser Bernard Werber, serait une bonne devise pour cette trilogie.

« Don’t look up » fait d’ailleurs écho au « Miroir de Cassandre » de Bernar Werber : au pays des aveugles, les borgnes ne sont clairement pas les bienvenus… 🙈

Bien sûr il y a l’alerte climatique en toile de fond, mais c’est plutôt le traitement politique et médiatique qui est ici pointé du doigt, dans une synchronicité parfaite avec la crise actuelle 😷

Le nouvel obscurantisme c’est l’ère de la vérité subjective, et on nage dedans en ce moment 🦠

Après un « Hold-up » qui caricature ce qu’il dénonce, entretenant la division, ce « Don’t look up » invite à regarder le problème en face, à savoir en haut, au niveau du pouvoir, des médias, des fake news, de la pensée magique, du déni internetionale d’un burn-out ici planétaire qui is coming… 🔥

Fait intéressant : « Le soleil vert » se passe en 2022  🥠 #moijedisça 

On est loin de « La belle verte », mais il n’est pas trop tard pour changer l’histoire… encore faut-il se faire entendre 🙉

Ou se faire comprendre…

Je ne peux que regretter qu’on ne voit ici que la partie communicAction verbale (manipulée) et scientifique (incomprise) sans passer par la case visuelle et un bon vieux PowerPoint (sans Comic Sans), ou même une version emoji un peu plus parlante et impactante (sans mauvais jeu de mots)

☄️🌎💥

On comprend là, non ?

Personnellement je n’aimerai pas devoir jouer le jeu des médias et du bruit informationnel généralisé…

« Dans l’open space, personne ne vous entend crier », et c’est un peu le drame de nos deux chercheurs dans ce nouvel obscurantisme qu’est la vérité subjective… un sujet dont traite le dernier livre de Bernard Werber, « La prophétie des abeilles »… 

 

La vérité subjective dans le métaWerse de Bernard Werber 🐝🖖🐱

Je ne pouvais que mettre en visuel cet extrait de « La prophétie des abeilles » que je suis en train de butiner actuellement 😊
(si si, je vais essayer de ne pas le dévorer en une trilogie de jours comme « Le miroir de Cassandre » juste avant)
 
 
 
J’ai fait une trilogie de visuels bien sûr parce que :
  • C’était trop long 😅
  • J’adore les trilogies 🔥🔥🕯
  • J’avais une triforce à partager 🤓
 
 
Rien à ajouter sur les citations si ce n’est te renvoyer au message de sensibilisAction des Crapaux Fous qui avaient alerté sur la menace des fake news et comment elle peuvent manipuler, un écho très direct avec Don’t look up, avec sa propre triforce 🐸
 
Sur la triforce du « MétaWerse » (qui sonne mieux de le « mythoverse » de notre ami Mark, enfin selon moi) : j’explore la Théorie PolyVagale avec les animaux en ce moment, en vue d’un projet plus grand public / pour les enfants 🐣
 
Voici celle de Bernard Werber (selon ma lecture bien sûr) :
 
 
A nous de jouer… ensemble donc, mais déjà là c’est compliqué 🐝🖖🐱
 
 

La comédie humaine : une fable moderne 

Loin de moi l’idée de juger dans cette dernière partie, je m’essaie juste à une analyse des discours environnants, toujours avec mes chères triforces. 
J’aime modéliser ce que j’observe, et qui dit vulgariser dit simplifier, mais j’avais envie de partager cette vision, telle une fable des temps modernes : 
 
  • 🐑 pour les suiveurs silencieux et apeurés, plutôt figés et qui se laissent guider à travers l’incertitude actuelle l’emblème semble unanime : ce sont des moutons. Et pourquoi pas ? Face à un tel C.I.N.E. (Contrôle Faible, Imprévisibilité, Nouveauté, Ego menacé) il peut être rassurant de se laisser guider et d’attendre des institutions scientifiques et de nos gouvernements les bonnes pratiques et règles de ce nouveau je(u). J’ai été une fière « moutonne » au début de la crise, avant d’être comme beaucoup désorientée dans la cacophonie des discours…
    .
  • 🐓 La cacophonie justement, parlons-en : quitte à leur trouver un emblème autant qu’il soit national, j’appelle donc le… coq !
    Seul animal à chanter encore quand il a les pieds dans la boue, le moins que l’on puisse dire est que la minorité incertaine est bruyante, et peut-être pas si minoritaire qu’on voudrait le croire. Ni vraiment antivax ni forcément complotistes, anti-pass assurément, ils aiment se nommer les « éveillés », mais je ne crois pas qu’on puisse avoir la lumière et dénigrer les autres, enfin si étymologiquement, mais dans la posture je regrette un manque de congruence, mais c’est ok de vouloir faire du bruit dans un quotidien cacophonique et incertain….
    .
  • 🦉 Au milieu de tout ça on a des observateurs qui regardent tout ça à dose homéopratique, de loin mais pas tant que ça, ok avec le doutes et les incertitudes. Observer pour décider jour après jour au fil des infos reçues, en les sachant parcellaires et orientées, vaccinées pour jouer collectif mais anti-pass parce que la menace n’est jamais la solution. Notre oiseau qui doute regarde ce qui se passe avec une forme d’attendrissement et de sagesse… parfois il voit le pays se serrer les coudes et c’est chouette, parfois il voit les clans se diviser et le manque de respect et il bout… (je sais c’était facile) 
    .
  • 🐝 Au milieu de tout ça il y a moi, il y a toi, abeille agitée qui cherche vers quel clan se tourner car tu l’auras devinée : je suis autant mouton que coq, au fil des infos et des circonstances, et loin d’être toujours cet hibou pragmatique… comme tout le monde en fait. Tous les états sont ok et là pour nous préserver (LA phrase la plus redite de mon bouquin, si tu l’as lu tu sais), et face à une situation qui oscille entre C.I.N.E. et V.U.C.A. (pour Volatile, Un-certain -c’est de l’anglais-, Complexe et Ambigüe) on ne peut qu’avoir l’humilité de douter et de s’orienter au grès de nos analyses et de nos réactions, avec lesquelles jouent nos dirigeants… c’est navrant. 

J’adorerais te dire que la crise est bien gérée, avec pédagogie plutôt qu’avec un « moultipass », avec une bonne entente et des débats posés et pragmatiques mais nous sachons combien les soignants sont épuisés et les médias épuisants, mais pour finir cette analyse sur une note d’humour j’ai ce sketch pour toi, signé Olivia Moore

 
S’engueuler sur le Covid c’est pourri par Olivia Moore

J’avais gardé au chaud cette super vidéo bien au chaud pour le réveillon, en prévision des discussions😷

L’humilité c’est bien, le je(u) c’est encore mieux 🥳

Alors quelques clés si vous voulez quand même débattre sur le sujet :

Si vous voulez quelques clés pour mieux comprendre comment l’évolution du discours et le traitement de l’info a créé et entretenu ce climat clivant je l’avais analysé dans cet article sur le second confinement à la sauce Théorie PolyVagale  🧐 (j’ai fait spé Théorie PolyVagale, pas virologie)

Sinon vous pouvez parler de la Reine des Neiges et de comment ses messages sont repris et approfondis dans Encanto c’est plus « léger » (quoique, il y a de beaux déconditionnements dedans) ☃️

Ou de façon moins subtile sous le prisme des masques qu’on porte déjà depuis trèèèèèès longtemps 😷

 
Décortiquer la question des masques dans l’article associé

Enfin pour de la vraie fausse légèreté couplée de mignonitude, et pour boucler mes métaphores animalières on peut parler patriarchat 😺

D’où mon invitAction à « bee your self » : tomber les masques et conditionnements le temps de prendre ce recul nécessaire et poser des actions qui soient justes et alignées avec tes valeurs au milieu de cette incertitude… et souvent, quand on creuse, nos valeurs sont proches, on n’a juste pas vraiment appris à s’écouter et à communiquer… 

Dans tous les cas nous aurons encore une fois besoin de Crapauds Fous pour nous tirer de là et écrire la suite de l’histoire… 

« Faire crapaud » c’est parfois « just look up & bee your self »
pour écrire sa propre voie, sa propre voix et…
tiens, il n’y aurait pas des élections qui are coming ?

#asuivre