Tous masqués !
Dixit mister Donald Woods Winnicott, qui a posé le concept.
Les masques sont là pour s’adapter aux autres dans une situation donnée, comme autant de curseurs pour s’adapter à une situation.
(en ça porter des masques pour interagir avec les autres dans un contexte épidémique ne me semble pas plus absurde qu’étouffer mon fonctionnement et mes émotions en entreprise)
Est-ce qu’ils sont juste fonctionnels ou carrément envahissants et énergivores ?
Quand on a un fonctionnement de type « haut potentiel » c’est souvent un « frein à main cérébral » pour masquer le décalage, et c’est usant.
SuperFormance, SuperFection & co
Je ne ressens finalement rien de nouveau dans le fait de porter un masque pour aller bosser ou interagir avec des gens en réalité, j’ai même l’impression de l’avoir fait toute ma vie !
(en ça le confinement a été plutôt « reposant », socialement parlant…)
Purl, directed by Kristen Lester and produced by Gillian Libbert-Duncan
Pas facile de retrouver « le rythme » (mais le rythme de qui ?) après le confinement, ni de (re)découvrir des masques longtemps intériorisés…
Objectif Je(u)
Est-ce que ça veut dire plus aucun masque ?
Non bien sûr, faux self et messages contraignants sont utiles quand actionnés de façon appropriée et à dose homéopratique.
Ça semble évident ?
Et pourtant : comment peut-on en arriver à s’oublier jusqu’à brûler ?
Diviser n’est jamais la solution, je ne me sens ni éveillée ni mouton, mais profondément en dorsal face à autant d’agressivité (on dirait une énième querelle de maisons témoins… et on peut être très agressif en se revendiquant éveillé et plein d’amour 😉 ).
Les masques te privent de liberté ?
Tu étouffes ?
Alors oui : tu ne supportes plus tes masques. Les mots qu’on met sur nos maux sont rarement un hasard… Tomber les masques c’est se reconnecter à soi, ses valeurs, ses besoins, sa zone de confort… ou bien d’inconfort ?
La quête de je(u) ludique dont tu es le héros c’est par ici 😉
Le confinement nous a montré un autre espace-temps, celui d’une grande respiration pour nous comme pour la planète.
Une remise en question bienvenue de notre rythme effréné, nos injonctions oppressantes, les concours de SuperFection et de SuperFormance là encore (team pain maison ou team fitness ?!), la pression économique, comparaison, jugement, révolte, division, autant d’oppressions qui participent à cette suffocation générale. Oui tout va trop vite.
Et nous sommes beaucoup à suffoquer, à étouffer. Mais ce serait donner trop de poids à un bout de tissu que le rendre responsable de tous nos maux…
En revanche il est un bon révélateur pour démasquer une zone d’inconfort… Alors ton masque :
Confortable ou pas ?
Étouffant ou non ?
Choisi ou subi ? Ton message est là. Et je dis bien TON message.
Ton état, ton ressenti.
Pas les commentaires acharnés à agressifs qui jouent à « mouton VS SuperFection »…Tiens, un message pour toi :
Un texte signé Leni Cassagnettes de Maitresseuh (ici en version imprimable)
Si tu as lu ce texte de haut en bas tu es en vagal dorsal (ou alors tu dois te dire que je suis dépressive).
De rien.
Maintenant relis les phrases en partant du bas 😉
Profondément bienveillant, envers soi comme envers les autres.
Je n’ai pas de problème à mettre mon masque : j’ai toujours préférer jouer collaborActif au combat, et surtout j’ai créé un terrain de je(u) où je ne porte que très sporadiquement des masques, et OUI c’est reposant de ne plus vivre dans un faux self permanent 😀 !
Porter un masque pour les interactions sociales de façon visible et assumée clarifie beaucoup de choses, je trouve l’exercice intéressant.
De même que les états de la TPV m’aident à ressentir quand je suis dans le choisi ou le subi, mon ressenti face au masque va intensifier combien je suis dans un faux self ou en mode je(u).
Et si mon rapport au(x) masque(s) s’avère écologique, après avoir chassé les trolls et autres faux-self qui m’ont conduit à collectionner les burn-out, j’ai un vrai problème avec les rythmes imposés, l’agressivité banalisée et les injonctions de rentrée (et je ne suis pas la seule, voir cet excellent article sur le burn-out de Septembre d’Astrid Le Fur).
SLOW must go on : le POWER du Je(u)
J’aimerais conclure sur l’importance de se reconnecter à soi et ses états pour s’épanouir sans s’épuiser.
Identifier et ajuster nos masques invisibles, qui sont autant de vampires énergétiques qui nous coupent autant de nous que de vraies relations authentiques aux autres.
Alors oui on étouffe, mais on se consume aussi… et si je vis plutôt bien d’extérioriser mon masque social j’ai en revanche eu beaucoup de mal à reprendre « le rythme » en cette rentrée.
Que ce soit pour courir partout pour préparer la rentrée (la première de mon Mini Geek, déjà !), ou pour normaliser mon flux de penser ou ma productivité : forcer n’est plus une option.
De « FAIRE » humain à « ETRE » humain, il m’aura fallu 3 burn-out et les clés de lecture de la Pleine Confiance pour enfin accueillir et savourer les moments de « rien ».
Cette « inutilité improductive » essentielle pour se reposer et se ressourcer.
A ce sujet je te recommande le (long) webinaire « REVIVRE » de mon inspirateur en simplification François Lemay, qui a superbement illustré ce besoin de ressourcement dans un schéma que j’ai croisé avec le POWER de la TPV :
Ça mériterait un article entier (le prochain peut-être), mais en quelques mots qui feront écho à mes explorations de la Théorie PolyVagale :
Et pour tomber les masques tu as ma formAction « Faux self et quête de je(u) » à découvrir ici 😉
Alors à toi de jouer… à ton rythme & sans force : objectif je(u) !
Rétroliens/Pings