Si tu suis mes stories tu le sais : je fais BEAUCOUP de sport.
3 à 5 fois par semaine habituellement, tous les jours ou presque depuis le confinement… rythme que j’ai gardé depuis.

C’est essentiel à mon écologie et mon énergie, et sans vouloir surfer sur les injonctions j’ai profité du confinement pour m’attaquer à mes kilos de grossesse récalcitrants : outre l’alimentation complètement maîtrisée il m’était beaucoup plus facile de faire du sport avec mon Mini Geek que d’accéder à mon clavier pour avancer sur mes projets… et c’est ok, et une belle opportunité de jouer à Tetris avec mes priorités 🙂 

Mon focus, c’est mon énergie. 
C’est LA clé de ma quête de je(u) depuis mes burn-out et avec POWER, et encore plus quand je n’ai plus la main sur mon rythme.

Cultiver mon énergie et me reposer assez pour garder quelques neurones disponibles pour quand le Mini Geek est couché, pour sa sieste ou en soirée. Bosser un peu en décalé, mais aussi accueillir avec bienveillance quand je n’ai plus de neurones, en profiter pour dessiner, ralentir, bouquiner… et pour ça le sport c’est LA clé ! (enfin une des clés, alimentAction et sommeil ont bien sûr aussi un rôle à jouer)

Bouger est aussi le moyen le plus simple de se (re)connecter à soi et booster sa pleine confiance, mais aussi contribuer à défiger les blocages corporels du passé… à condition de pratiquer en mode stress-défense, et avec du je(u) 🙂 

Pas toujours gagné pour les burn-outé.e.s… 

 

De la motivAction aux limites

Ma relation avec le fitness a commencé tôt, très tôt, vers 10 ou 11 ans quand je découpais les encarts « sport » des Femme Actuelle ou du programme télé (j’ai un classeur qui doit être collector, tellement l’approche du sport -et les tenues- ont changé depuis… euh 25 ans ?! #coupdevieux)

Si j’ai toujours été (très) mauvaise en sport « scolaire » j’ai toujours bougé, avec une préférence yoga / natation / randonnée et des phases danse ou machines en fonction des années… finalement plutôt stress-défense. Et bizarrement ma pratique a évolué en mode SuperFormance au fil des années, dans la bonne lignée du surinvestissement qui a accompagné mes 3 burn-out…

Parce que je faisais du sport pour évacuer mon trop de stress, et que je cochais la case sport comme pour compenser de déjà trop donner dans mon boulot… rallongeant d’autant l’exigence de mes journées, et ma fatigue accumulée. Surtout que n’ayant jamais été mince j’ai vite commencé une escalade de durée et d’intensité pour essayer de cramer mon surpoids… aouch. 

Tu te souviens ma prise de conscience sur le pourquoi de mes 3 burn-out ? 

« Les ennuis commencent quand le besoin d’être aimé.e
est plus important que le besoin d’être respecté.e ». 

Ça commence avec soi bien sûr : avec le recul et les clés de la Théorie PolyVagale je sais maintenant que je faisais du sport dans le mode « forcé sympathique » qui était déjà celui de mon trop de stress, à part peut-être quand je nageais… 

Je répondais à des injonctions extérieures au lieu d’habiter ma maison et trouver mon terrain de je(u) dans la bienveillance

Et pourtant je le sens je le sais : le sport me fait du bien, il m’est essentiel, comme à tous, pour mieux me (re)connecter à moi et me sentir en confiance et en puissance. 

Toujours cette histoire de curseurs… 

Dans le sport comme dans mon activité efferveSciente je n’ai aucun problème de motivAction, bien au contraire, mais les limites… c’est une autre histoire ! 
(on en parle de ma fracture de fatigue quand j’avais 3 postes, bientôt 4, et que je me dirigeais à toute vitesse vers mon 3ème burn-out ?) 

SAUF quand j’ai un cadre, et que j’y mets du je(u) 😀 

Un aperçu de mon nouveau terrain de je(u) : bien au-delà des badges c’est avant tout une quête de je(u) en mode ludique
pour booster sa motivAction, en solo mais aussi avec le soutien de sa team 🙂 

 

Mon terrain de je(u) 

Bien sûr je n’ai pas fait 25 ans de sport en étant toujours dans l’extrême (il n’y a qu’à regarder ma silhouette… mais on en reparlera plus bas).
J’ose espérer que j’aurais fini par ralentir si ça avait été le cas, en tout cas je suis sûre que mon corps aurait su m’arrêter, d’ailleurs il l’a très bien fait à travers mes burn-out ^^ !

En fait avec le recul (et là encore les clés de la TPV) : je n’ai été dans l’extrême QUE quand j’étais dans le trop de stress
Quand toute ma vie passait dans le rythme effréné du sympathique (lutte ou fuite, celui qui s’agite tout le temps), moi qui suis plutôt dorsale (repli sur soi). 

Mes activités préférées je les connais : yoga, pilates, danse, cardio type boxing (encore plus quand c’est en musique), natation, patinage, muscu quand c’est un peu ludique… un mix de slow et de flow où je peux bouger sans trop réfléchir et m’énergiser en mode je(u), dans l’écoute de moi et le fun ! 

J’avais adoré les cours type zumba ou body attack, mais forcément avec mon côté surinvesti au boulot (et ma tendance à collectionner les postes, en plus de mon activité de photographe à l’époque) j’ai vite arrêté d’aller à la salle (plus le temps, et moyen fan des 1h de transport dans la dégoulinance entre la salle et chez moi). 
J’ai exploré youtube, Gym Direct, et je suis vite devenue fan du sport à domicile, dispo tout le temps avec la douche entre la télé et le lit ou le canapé 😀 ! 

Mais si j’aime bien explorer, ou jouer avec ma Wii pour les moments fun j’ai aussi simplifier au maximum le process pour que le sport soit une évidence fluide dans mes journées, et m’approprier les univers et les énergies pour me voir progresser et pouvoir atteindre ce moment proche du flow où tu t’éclates dans ta séance au lieu de juste « essayer de suivre » (traduction TPV : quand tu sors du contrôle sympathique pour toucher au flow ventral et à la maîtrise, un moment kiffant)

C’est là que j’ai découvert les programmes sportifs BeachBody, qui a l’époque on grandement participé à inclure le sport dans mon quotidien… 

 

Le Netflix du sport débarque en France ! 

J’ai découvert les programmes en ligne autour de mon deuxième burn-out : bien évidemment je faisais des horaires trèèès larges, et pas franchement compatibles avec une salle (puis reprendre le métro après la salle : berk).

J’ai toujours été attentive à faire du sport en revenant du boulot, pour « marquer la fin de ma journée », et c’est d’autant plus précieux pour rythmer mes journées en tant qu’indépendante, jeune maman, et maintenant en confinement.

J’ai écumé les vidéos youtube, il y a plein de trucs très sympa, de plus en plus (c’était même festival pendant le confinement, où j’ai usé et abusé des vidéos Move Your Fit), mais j’ai toujours eu les meilleurs résultats sur des programmes un peu plus cadrés : charge mentale minimale, on suit de le programme, juste à appuyer play, et c’est parti pour le je(u) ! 

J’ai fait BEAUCOUP de programmes Beachbody au fil des ans…….

Mais là je commence soft (et stress-défense) avec juste Barre Blend, mix de danse, pilates, cardio et dev perso : objectif Je(u) ! 

Alors au tout début de Beachbody en France j’ai été « coach », c’est à dire que je conseillais les programmes en plus de les suivre, mais j’ai arrêté : c’était un système d’affiliation où je payais plus pour conseiller que je ne gagnais en commissions, tout simplement parce que ça n’a pas grand chose à voir avec mon activité, mais rien ne t’empêche d’aller voir si les programmes te plaisent 🙂

Car tu l’auras deviné LA clé dans la remise en forme comme pour toute la stress-défense c’est de mettre du je(u) : trouver les programmes et contenus qui répondent à tes besoins et ton énergie du moment, le « je », et qui te font kiffer, le « jeu ».

J’avais d’ailleurs intitulé le groupe des personnes que j’accompagnais « Objectif Je(u) », avec une trilogie de pilier : sport, alimentation et collaborAction 🖖

Oui, le POWER du Je(u) est depuis devenu un livre, même s’il n’a rien à voir avec le sport,
mais tout à voir avec l’écologie personnelle donc ça reste lié…

Et parce qu’il y a plein de ressources sur YouTube j’aime aussi beaucoup les séances de cardio en musique comme sur la chaîne de Kyra pro :


Oui je suis fan d’Hamilton, on en parle d’Hamilton et son problème avec les pauses et les limites ?!

Il y a aussi un ENORME choix de séances gratuites sur Popsugar fitness, comme :

 
Ils ont un vaste choix d’entrainements et de styles, du plus slow au plus cardio 🙂 

J’ai aussi beaucoup suivi les vidéos Move your fit, que j’ai découvertes pendant le confinement avec leurs lives quotidiens :


Le HIIT ou High Intensity Intervals Training est parfait pour des séances intenses et pas trop longues,
et très efficace au niveau cardio et pour activer le métabolisme. 

Mais avant que j’aborde la question (passionnante) du lien entre sport, stress-défense, TPV et kilos émotionnels (parce qu’elle m’a été posée, et qu’elle mérite un format article), tu veux peut-être en savoir un peu plus sur ce nouveau terrain de je(u) avant de chausser tes baskets et te lancer dans l’aventure… 

 

Ton terrain de je(u) à domicile 

Alors c’est un peu dommage que le lancement de Beachbody ait eu lieu le 27 mai plutôt que le 17 mars, le confinement aurait été un moment propice à explorer un « Netflix sportif », car perso j’ai beaaaaaaucoup consommé de vidéos youtube (il y en avait plein de nouvelles, bonheur !)… limite trop !  

En fait le confinement a bien illustré mon propos sur l’intérêt d’avoir un programme à suivre et des cases à cocher : j’ai fait BEAUCOUP de sport pendant ce confinement, et si j’ai perdu un peu de poids, parce que c’était mon objectif, le côté à la fois intensif et anarchique fait que je n’ai pas eu une progression physique aussi marquée (et gratifiante, disons-le, quand c’est l’objectif visé) que sur un programme qui va accompagner l’évolution du corps par des intensités graduelles ET des plages de repos (essentiel le repos)

Je me suis même revue tomber dans mes travers où j’ai fini par prendre un programme de fractionné… tout en continuant à suivre des vidéos live et d’autres contenus sur youtube, parce que ce n’était « que » 4 jours par semaine quand je voulais bouger tous les jours pour compenser l’absence de sorties… ce qui aurait pu être ok avec des choix plus modérés et un peu plus de slow dans mes vidéos #javoue 

L’émulation de groupe c’est bien, mais quand on a été biberonné.e à la SuperFormance ça peut vite faire retomber dans ses anciens travers… 

C’est pour ça qu’avec « Objectif Je(u) », quand j’étais coach, j’avais a la fois le rôle d’entretenir la motivAction de la team, par mes conseils et partages et par nos encouragements mutuels (puis parce que ça fait plaisir de cocher sa séance et de la partager dans le groupe, petit levier gamificAction bien placé), MAIS AUSSI pour t’aider à choisir le programme adapté à ton écologie, tes objectifs et ton énergie… à fortiori si tu es passé.e toi aussi par la case burn-out… 

Mais heureusement le catalogue est super riche, de la stress-défense à la pleine confiance, avec quelques warning SuperFormance quand même… 

Mes programmes préférés… enfin sur ce que j’ai testés, qui sont les « classiques » et pas les petits nouveaux 🙂

De tout ce que j’ai pu tester je suis une grande fan de TurboFire et des programmes de Chalene Johnson, parce qu’ils sont en mode boxing en musique mais avec aussi du renforcement et des temps plus doux (comme la récupération par le yoga), mais ils demandent d’être déjà en forme (encore plus son mix pilates / yoga « PiYO », qui n’est pas si slow que ça), mais il y a plein de contenus plus stress-défenses de type yoga ou taï-chi, ou des séances de sport et/ou de danse en famille (Brazil butt lift est marrant, CIZE aussi pour les apprenti.e.s danseurs)

J’ai débute mon aventure BeachBody officielle avec Barre Blend, un mix danse, pilates, cardio et dev perso que tu peux tester avec son « sample workout » ici. J’aime beaucoup le mélange de danse et cardio, qui semble plutôt gentil mais qui pique quand même pas mal, avec toujours un message de développement personnel bienveillant qui sert de fil conducteur aux séances. On a le mouvement ET le mindset pour cultiver sa Pleine Confiance : une vraie quête de je(u) !  
(attention pas trop lourds les poids sur Barre Blend, 500 grammes suffisent si tu débutes, perso j’ai pris mes 1,5 kg, le plus léger dans ma collection… et c’est trop lourd pour ce type de mouvements ^^ !) 

Même Pixel trouve mes haltères trop lourdes !

Oui le sport c’est stress-défense, et excellent pour se reconnecter à son corps et ses états et entretenir son énergie 💎 
En tout cas dans mon écologie c’est vraiment essentiel… mais toujours avec du je(u) : dans l’écoute de mon état du moment, en lâchant prise sur le planning aussi, à fortiori dans les phases post épuisement où le corps va reprendre touuuuuut douuuuucement sa remise en mouvement, et toujours dans l’accueil et la bienveillance. 

La priorité c’est toujours d’aller bien. 

Et s’il y a aussi des programmes très (très très) intenses comme Insanity, the Asylum, P90X (lui ça dépend des vidéos), ou des programmes plus orientés muscu comme LIIFT4 ou MBF je ne les recommande pas dans un premier temps post burn-out ou pour une (re)mise en mouvement.
C’est trop intense, du pur sympathique, inadapté quand on débute et/ou qu’on est épuisé… mais c’est précisé, les niveaux sont indiqués, comme le temps des séances : mission modérAction !

La priorité reste de s’écouter : si ces programmes peuvent être top pour évacuer un trop d’énergie quand on est déjà en forme, ils sont trop intenses en phase de stress-chronique ou post burn-out. Et je ne peux que te recommander+++ de demander l’avis de ton médecin pour reprendre le sport, que ce soit post burn-out ou après une longue période sans sport… 

Ensuite le mieux c’est de tester, et là j’ai envie de dire : à toi de jouer, RDV sur les séances démos des programmes, que ce soit BeachBody ou dans la foultitude de vidéos youtube 🙂

Et parce que c’est sympa de tester, quelques séances démo juste pour toi 🙂 
C’est dommage j’ai pas trouvé mes « programmes historiques » ou les programmes plus stress-défense comme Taï Cheng ou les programmes de yoga…

Morning Meltdown 100 

100 jours, 100 entraînements qui restent courts et sont pensés pour être intégrés dans une routine du matin, et en transition journée/soirée. 
La musique est entraînante (mixée en live), on va du cardio intense au yoga plus slow, avec des modifications pour une reprise en douceur : si je n’ai pas débuté l’aventure (un programme à la fois…) clairement ce programme est sur ma short list 🙂 

10 rounds 

On retrouve l’énergie de Turbofire (l’équivalent du Body Attack si tu allais dans les salles il y a…. euh 10 ans ?!) : j’aime beaucoup l’énergie du boxing en sport, il y a à la fois la remise en mouvement rythme qui rend la séance motivante et ce côté décharge du trop de stress et/ou des blocages passés. Bouger est rassurant, un programme comme 10 rounds ou Turbofire peut aider à sortir d’un état dorsal subi, s’il est fait en mode je(u) et dans la bienveillance 🙂 

LIIFT4 

 

Le programme préféré de ma coach Joanne ! LIIFT4 est intense mais bien conçu pour une remise en forme optimisée homéopratique : c’est court, bien découpé et bien pensé. Le fractionné laisse de l’espace pour les pauses (pratique aussi quand on s’entraîne avec un Mini Geek et ses interruptions), l’idée est d’avancer à son rythme, à travers un circuit cadré de muscu / cardio / renfo. 
Les 4 séances par semaine sont faciles à intégrer, et le programme lui-même est un bon enseignement du besoin de se reposer pour laisser l’espace à la récupération et au ressourcement : ça c’est stress-défense 🙂 

Comme dit plus haut j’ai trouvé plus facilement des exemples d’entraînements intensifs que d’entraînements plus slow… MAIS pour le post burn-out, la stress-défense et la reconnexion à soi en mode slow et douceur tu peux explorer++ la chaîne « Yoga with Adriene » et sa playlist stress-défense 😉 


Un exemple de ses vidéos stress-défense.
Je te recommande aussi les défis de 30 jours de yoga qu’elle lance chaque mois de janvier.

(Ekanta… intensité maximale)

Ok les chats, on arrête avec le sport 😀 !
(n’empêche l’arbre à chat c’est bien pratique pour mettre mes poids à distance du Mini Geek #moijedisça …)

On arrête la partie sport, je pense que tu as compris à ce stade que je suis super excitée et méga fan, et je t’invite+++ à aller tester les séances sur la plateforme, et on va faire ce que je préfère : SCIENCE B***!

Parce que si tu me suis que je ne sais pas faire d’articles courts, mais aussi parce qu’on m’a posé la question et qu’elle est passionnante, abordons LE sujet de la perte de poids… ou pourquoi j’ai beau avoir des années de sport derrière moi je suis très loin d’avoir un physique de fitness girl ^^ !

 

Sport, Pleine Confiance & kilos émotionnels 

Alors déjà : j’ai beau avoir été temporairement coach pour des programmes de sport, clairement je ne serai jamais « fine » avec ma morphologie c’est certain (j’ai eu la remarque donc je précise, puis c’était amené avec plein de bienveillance donc c’est ok)

« Mais POURQUOI je perds pas de poids ?! »
Photo (c) Tom Spianti

En réalité je ne vise pas la minceur de magazine mais plus mon bien-être et un poids santé (genre pas là où j’ai encore des kilos de grossesse qui ont traîné trop longtemps), mais surtout sans forcer comme je l’ai trop fait à une époque.
Car oui j’ai fait un 38 un jour, c’était avec du sport à outrance et des mois de régime Ducon… Plus. Jamais. Ça. 

C’est très important d’être au clair avec son objectif, et qu’il soit réaliste, au moment de se (re)mettre au sport. 
Mais aussi d’être au clair avec ses besoins quand on est passés par la case burn-out… (clairement pas Insanity)

Au moment où j’écris cet article 10 kilos de moins seraient bienvenus, objectivement.
C’est aussi pour ça que j’ai repris des programmes plus intenses depuis le confinement, pour profiter de l’environnement contrôlé.
(et parce qu’il est plus facile de faire du sport que de bosser avec mon Mini Geek à domicile aussi).

C’est aussi pour ça que je suis super contente que BeachBody et ses programmes débarquent en France car je suis FAN de leurs programmes et ce sont les seuls ou presque où j’ai eu de vrais résultats 😀 ! 
Là encore parce qu’énergiques, rythmés, fun, simples à suivre (on appuie sur play et on est guidé.e), et avec ce côté équilibré et progressif propre aux programmes sportifs bien construits qui vont à la fois booster le métabolisme, l’entretenir, muscler ET étirer et éduquer à l’importance de se reposer. 

Mais disons-le clairement : je ne perds pas facilement du poids.
Vraiment pas du tout. Je stocke, je gonfle, je stagne : le métabolisme type de la file qui a fait trop de régimes, sans limites, et avec beaucoup de cétose (périodes sans sucres)
Déjà que je suis dorsal, j’ai tellement forcé niveau sport et habitué mon corps à la privation niveau alimentation qu’il est en mode préservAction renforcée. 

Pourtant je fais du sport depuis… 25 ans.
Et le fractionné Beachbody ça fait 8 ans, mais selon mon niveau d’énergie du moment évidemment, encore plus depuis que je m’écoute vraiment.
(avant je collectionnait les blessures comme les burn-out… surprenant ?!)

Donc oui je suis actuellement et à peu près tout le temps en surpoids, mais c’est ok parce que je veux plus forcer, que je vois le sport comme un moyen d’entretenir mon énergie (mais aussi maintenir mon poids, autre conséquence du trop de régimes…).

Peut-être que ça changera avec tous ces nouveaux programmes que je vais pouvoir explorer à doses homéopratiques qui sait, ou pas. 
Mission Game of Thrown : je lâche prise.
Je fais ma part : j’appuie sur play et mets du je(u) 🙂 (play/jeu…)

Voilà pour mon histoire personnelle assez compliquée avec la perte de poids, mais ça n’empêche pas que niveau nutrition, pratique sportive et physiologie j’ai quelques billes à partager, qui m’ont aidé à mieux relire ce parcours assez chaotique.

Et comme j’adoooore partager, ça valait un approfondissement ! 
(tant pis pour Pixel, de toute façon il dort…)

 

Déjà la base : quel sport pour perdre du poids ? 

Sur un objectif amincissement le mieux est d’alterner ou combiner muscu et cardio avec une dose de fractionné (HIIT, pour High Intensity Interval Training) pour maximiser les calories brûlées (on brûle plus pendant mais aussi après la séance, ce qu’on appelle « l’afterburn effect »).
C’est très efficace mais ça implique une bonne énergie et un bon repos.

Si l’énergie n’est pas là, et encore plus en phase d’épuisement on va plus tourner sur du yoga/pilates pour éviter les blessures et se (re)connecter progressivement à son corps.
Et c’est ok, la priorité est toujours d’aller bien sans forcer.

On ne va forcer (un peu quand même, on parle de perte de poids) que quand énergie et sommeil sont dans le vert, sans douleurs chroniques persistantes (et autre somatisations sympathiques liées à l’épuisement). Et toujours à dose homéopratique, dans le respect du planning et des phases de repos (et sans hésiter à décaler une séance si nécessaire).

A noter : quand on fait beaucoup de sport il faut varier les rythmes et les types de programme parce que le corps s’habitue, et la perte devient plus compliquée (surtout s’il y a un passif de régimes comme chez moi…).

C’est une autre des raisons pour laquelle je suis super contente d’accéder à tous ces programmes, parce que franchement mon corps est tellement habitué à être malmené qu’on doit négocier lui et moi pour trouver un rythme et une énergie qui booste la motivAction sans tomber dans la routine, tout en restant fun… et en évitant l’excès (toujours cette logique de curseur) 😉

Enfin il faut bien sûr combiner sport ET alimentation, mais dans une optique stress-défense c’est plus large on va aussi regarder son niveau d’énergie, la qualité du sommeil, le niveau de stress, le passif d’épuisement pour choisir son programme… d’où mon implicAction comme coach 🙂 
(j’avais d’ailleurs rendu disponible le livret alimentAction stress-défense de POWER dans mon groupe d’accompagnement, pour moi c’est lié) 

2 programmes principaux pour explorer la nutrition sur la plateforme, en plus du guide général et ses recettes disponible dans le kit de lancement

  • Ultimate Portion Fix et ses boîtes colorées qu’on voit sur ma photo : un programme pensé pour contrôler la taille des portions et leur répartition relative pour des apports optimisés en nutriments. Très utile aux States où tout est souvent over-propotionné, moins en France qui est plus raisonnable niveau portions… mais pas toujours niveau équilibre. Un moyen pratique et visuel de réajuster son alimentation, mais avec un suivi qui peut être contraignant (ou pas si on l’intègre dans un BuJo 😉 ). Ayant tendance à virer facilement dans l’orthorexie je lui préfère… 
  • 2B Mindset et ses 2 lapins (les vrai.e.s savent) : des principes très simples, pas de prise de tête, on peut se lancer facilement, avec ou sans objectif de perte de poids c’est un moyen d’enrichir son alimentation pour une meilleure récupérAction, avec ou sans sport d’ailleurs. Intéressant post burn-out pour ne par « over-intellectualiser » son alimentAction sans partir dans l’alimentation réconfort émotionnelle qui peut vite peser lourd sur la balance… Tu peux commencer dès maintenant : « water firt, veggies most » (commencer par boire, et privilégier les légumes), je me le répète en boucle en ce moment, et ça ouvre un beau terrain d’expérimentAction colorée et pleine de je(u) 

Donc oui on explore (aussi) l’alimentAction chez Beachbody (et oui le nom peut sonner injonction, sorry not sorry j’y peux pas grand chose) MAIS l’alimentAction c’est ce que tu manges… et ce que tu en fait ensuite. Et ça peut beaaaaucoup varier selon tes états, ton stress, ta fatigue et l’épigénétique. 

 

Approfondissons : intestins, microbiote, émotions et perte de poids 

On parle beaaaaaaaucoup en ce moment de « l’intestin second cerveau » ou des « bactéries qui nous gouvernent » (ce qu’on appelle le microbiote, notre flore bactérienne, intestinale mais pas que)
J’ai beaucoup bossé dessus avec mon ancien labo (qui vendait – entre autres – des probiotiques)… et au regard de la théorie polyvagale sur que j’explore (ou plutôt décortique) actuellement dans POWER la lecture est très différente 🙂 

De la même façon que stress et fatigue vont impacter notre alimentation, nos états (ou plutôt l’équilibre ou non de notre Système Nerveux Autonome) vont impacter très directement notre capacité à perdre du poids facilement ou non, et le rôle que les bactéries pourront y jouer (ou pas).

Pour le dire simplement (parce que j’ai fait un énooooorme pavé dans le groupe de POWER, mais il va trop trop loin niveau physio pour être repris ici) :

Si on est dominé par nos intestins et leurs bactéries c’est que le dorsal prédomine et que notre SNA est déséquilibré.

En Pleine Confiance avec un nerf vague ventral qui fonctionne bien on vit en homéostasie (=collocation harmonieuse) avec nos bactéries, et il n’est pas question d’un pouvoir du bas ou du haut, des intestins ou du cerveau, mais plutôt du cœur 💓 (c’est joli non ?!)

Pour faire un blague facile (mais très très juste) : tout irait beaucoup mieux si au lieu de se regarder le nombril on ouvrait son cœur et on cultivait stress-défense et pleine confiance !

Plus poétiquement ça revient à habiter sa maison
(mais aussi entretenir le mouvement qui fait partie de la vie)

Et quand on sait que manger est une voie d’activation du vague ventral on comprend d’autant mieux cette propension à « manger ses émotions » quand on est plutôt dans l’isolement dorsal (ou en confinement, qui « mime » le dorsal) quand nos ami.e.s à dominante sympathique vont eux perdre beaucoup plus vite et facilement, parce qu’ils ont un métabolisme accéléré quand celui des dorsaux est ralenti (le dorsal dit au cerveau de stocker l’énergie en attendant de pouvoir agir sur la situation, combattre ou fuir)

Par exemple chez moi qui suis de dominante dorsale j’ai un rythme cardiaque et une tension plutôt basses au naturel (sans pour autant être une grande sportive) : c’est caractéristique d’un trop de dorsal, et ça n’aide pas à perdre du poids… mais beaucoup plus à lâcher prise, quand on le comprend 😀 !

(bien sûr c’est simplifié+++ les hormones rentrent en jeu, l’environnement, l’épigénétique : bref la complexité humaine)

 

Ok mais concrètement ? OBJECTIF JE(U) 🖖

Nos états et émotions vont impacter notre alimentation et notre propension à stocker… si et seulement si on n’est pas dans un état de confiance et de sécurité perçues, avec une bonne estime de soi et une pratique bienveillante.

Alors je ne vais pas me lancer sur la TPV détaillée ici mais tu peux en savoir plus dans cet article, ou celui-ci en mode Star Wars

C’est marrant en bossant sur ma formation POWER on voit mon poids fluctuer sur les vidéos : j’ai pris du poids sur les émotions et les limites, où j’étais en introspection dorsale (avec un fond de manque de sommeil) .
J’avais beau connaître les clés des effets du stress sur mon appétit, et me savoir drivée par mes états et mon manque de sommeil j’ai quand même mangé un peu plus que de raison, moins bougé parce que fatiguée, continué à dormir en pointillés, et ça a fini par se voir…

De l’autre côté, du côté lumineux de la Force, j’ai commencé à revenir à mon poids santé en bossant sur le flow, la libération du passé et les outils pour fluidifier le passage en vagal ventral pour maximiser l’impact du sport et ne plus « manger mes états/émotions » (même principe sur des clés de lecture différentes).

En faisant ce travail de présence à soi et d’estime, dans l’espace contrôlé du confinement j’ai enfin pu faire baisser la balance.
Et heureusement parce que oui 2019-2020 ça partait en cacahuète clairement, et mon rythme sportif couplé au choix de mon activité en fonction de mon énergie ne me permettaient que de vaguement contrôler mon poids et non perdre.

Là j’ai enfin le niveau d’énergie d’un vrai rythme de perte de poids, et en plus les programmes pour : tout est toujours parfait, pour citer François Lemay 🙂 

Donc d’abord l’énergie, surtout post burn-out ou dans des cas de stress chronique, manque de sommeil, maladie (et là seul ton médecin pourra te donner le GO pour faire du sport ou pas).

Dans ce cas on va privilégier le repos puis un sport très doux type yoga / pilates / taï chi par exemple, avant de trouver un rythme sportif qui reste bienveillant et assez fun pour pourvoir s’y amuser assez pour maximiser ses résultats, toujours dans la bienveillance… et le je(u) bien sûr 😁

Parce qu’il n’y a pas de secret si se mettre au sport demande une dose de motivAction consciente pour appuyer sur play au début, s’y tenir vient du plaisir et de l’enthousiasme qu’on va construire et entretenir pour programme, un.e coach, ou mieux vis-à-vis de soi et son énergie retrouvée 🙂 

Voilà, c’est la fin.
Il faut pas me poser des top questions passionnantes comme ça aussi ! 

Bref : le sport c’est comme pour tout, une quête de je(u), alors à toi de jouer 🖖

Tiens, un chat : 

D’ailleurs qu’est-ce que le quart d’heure de folie sinon du fractionné ?! CQFD.