Je sais je sais, Baby Break oblige, je n’avais pas du tout prévu d’écrire de nouvel article autre que les quelques brouillons qui attendent bien au chaud leur finalisation et leur parution… MAIS j’ai eu une fulgurance « Flow must go on », et l’envie de vous partager un peu de ce moment très particulier qu’est l’arrivée d’un bébé, mais de l’autre côté du miroir.

Pour casser encore un peu plus de mythes et d’idées reçues déjà, et parce que j’y ai vu un message de sensibilisAction que je tenais à partager 🙂 

Alors déjà… 

Mini-Geek is here !

Notre petite merveille a débarqué sur Terre le 5 septembre dernier… et il a déjà sa fiche perso 😉 

Mini-Geek is here : Leto est arrivé sur Terre le 5 septembre 2017Bienvenue @ Leto !
(petit concours caché pour l’occasion : un accès à Stress Figher @ toute heure
pour le premier commentaire qui trouve la référence du prénom 🙂 )

Que dire sinon que la rencontre est un moment magique, mais toutes les mamans le savent déjà, et que c’est bien sûr et très objectivement le plus beau bébé du monde 😀 ?!

Ensuite autant je reconnais qu’en intensité d’émotion c’est un concentré de bonheur comme je n’en avais jamais connu, autant j’avais déjà des doutes sur le « plus beau jour de sa vie » avant, et j’en ai encore maintenant… 

Alors non je ne vais pas te raconter mon accouchement, il y a plein de {b,v}logeuses qui font ça sur le net pour celles & ceux que ça intéresse, et je n’ai pas vocAction à faire un blog bébé et layette. Mais rassure-toi on est très loin d’American Horror Story et des trucs gore qu’on peut trouver sur les forum : l’équipe a été top, le papa encore plus, tout s’est très bien passé, et j’ai découvert que je restais chatouilleuse sous anesthésie ^^ ! 

Et puis j’ai fait un grand pas dans le lâcher-prise et la stress-défense : j’ai « délégué » mon accouchement… 

Mission : délégAction 

Bizarrement je n’arrive pas à dire que j’ai « accouché », parce que par définition un accouchement c’est une trilogie d’étapes à passer qui constituent l’arrivée du bébé : le travail (les contractions), l’expulsion (si si c’est le terme, tu as compris on parle bien du bébé), et la délivrance (toujours une histoire d’expulsion mais du placenta cette fois)

Et le fait est que je ne suis passée par aucun de ces trois niveaux pour réussir le défi de la mise au monde de mon fils. Enfin si peut-être les deux derniers concrètement mais j’étais passive, puisque « césarisée » (c’est joli non ?! on t’ouvre le ventre et on dirait que tu reçois une statuette !!)

Donc pour mon esprit pragmatique et qui aime bien suivre les étapes qu’on lui a apprises en cours ce n’est pas un « accouchement » à proprement parler, mais une naissance, une mise au monde, quelque chose de plus passif, mais néanmoins merveilleux. Et toujours une étape finalement. Où la seule victoire est que le bébé aille bien à la sortie, et c’était le cas, donc c’est ok pour moi. 

Après tout, si Leto a décidé de passer les deux derniers mois en siège c’est son choix. J’ai tout tenté, des postures bizarres à l’acupuncture en passant par l’ostéo, la musique au bas du ventre, la version externe… il ne manquait que l’haptonomie qu’il était trop tard pour commencer.

Donc non, pas de regret.

Et je crois profondément que rien n’arrive par hasard. 

Déjà 3,775 kg est une bonne confirmAction que finalement la césarienne c’était pas mal pour un premier bébé en siège. 

Et le fait est que sur le grand et long chemin de la récupérAction d’un burn-out j’ai encore un peu de chemin à faire après ce troisième burn-out. Je n’ai pas récupéré tout mon énergie, ni récupéré de toutes les perturbations liées à une période de stress chronique qui finit en mode « burn-out ». 

Le médecin micronutritionniste qui m’accompagne m’avait annoncé encore au moins un an pour reconstituer mes réserves épuisées de cortisol, il m’avait même recommandé d’attendre quelques mois de plus pour tomber enceinte… 
A tel point que la « bonne élève » que je suis n’a jamais osé lui annoncer ma grossesse, en mode « je suis encore allée trop vite, c’est mal« … il l’apprendra avec un faire-part je pense 🙂 !

Mais le projet de bébé était là, déjà repoussé par le quadruple poste qui a engendré mon dernier burn-out, et si le bébé est là c’est qu’il pouvait l’être. Et finalement je me dis que m’être épargné la fatigue de l’accouchement est peut-être une bonne chose, pour une burn-outée encore convalescente. 

En plus moi qui ait toujours eu énormément de mal à déléguer, déléguer mon accouchement quel lâcher prise ! 
Bon j’avais commencé avec le ménage, grâce à la grossesse, mais le test était plutôt décevant, j’ai même été plantée par ma prestataire à 2 semaines du terme, grand moment de bonheur… et de doute sur la pertinence à déléguer…  

Et tout s’est très bien passé. 

Sensations étranges car présentes comme pour une péridurale.
Papa présent à mes côté, c’est tout l’intérêt d’une césarienne programmée. 
Equipe très sympa avec qui j’ai pu plaisanter. 
Et présentation du bébé, LE moment magique où je n’ai pu m’empêcher de pleurer 🙂 

Bien sûr la magie persiste, avec ou sans « accouchement », et quel que soit le terme le plus indiqué pour les esprits un peu psychorigides comme le mien ^^ !
D’ailleurs je ne sais toujours pas quel est LE terme le plus pertinent… quelqu’un a une idée ?

Mais ça ne veut pas dire que ça a été plus facile… 

Déjà parce qu’avec la césarienne tu vois très vite partir ton bébé, avec le papa heureusement mais c’est très frustrant, et très long, parce que tu dois attendre de voir se dissiper l’anesthésie pour remonter dans ta chambre, et j’ai « un peu » dépassé les 2 heures annoncées… occupée à regarder mes jambes ne pas bouger dans le sens demandé !

J’avais l’impression d’être Black Mamba dans Kill Bill, tu sais la scène où dans la voiture elle doit retrouver l’usage de ses orteils puis de ses jambes ?!

Tellement ça… 

Et anesthésie + agrafes + hématomes pour se lever 4 heures après c’est sport… et aujourd’hui encore une semaine après ça reste bien douloureux, et clairement pas sexy comme démarche ! Je retrouve mes périodes « dos bloqué et pas la force de rester debout » qui ont marqué mes deux derniers burn-out

Alors oui bien sûr j’aurais préféré accoucher en voie basse, mais pour avoir dû opter pour la césarienne je ne comprends toujours pas, et même encore moins qu’avant, la notion de « césarienne de confort »… 

Donc bon, j’ai délégué. 

Mais pas encore assez…

Toujours cette croyance « Parce que je sais faire je dois faire«  qui m’a vite rattrapée… 

Mission : affirmAction 

Franchement le premier jour on plane dans un nouveau monde… et en tant que couple de geeks franchement noobs en terme de bébé (même si on a trouvé quelques lectures très sympas, voir plus bas), on a fait nos assistés avec mon chéri, et on a tout demandé, du changement de couches au mode d’emploi de la tétée… Et c’était bien sympa de se voir tout expliquer, perdus que nous étions dans ce nouvel univers ! 

Même si on avait bien étudié le sujet avant de venir 🙂 … 

Bébé mode d'emploi : notre trilogie de livres geek pour survivre à l'arrivée du Mini-Geek
Bébé mode d’emploi : notre trilogie de livres geek pour survivre à l’arrivée du Mini-Geek :
Mode d’emploi de mon bébé | Toi, le (futur) papa geek | Le guide des parents geeks 

Pas mal comme préparAction, non ?!

Mais face à un vrai bébé, tout petit et tout mimi, pas facile de se lancer…
Heureusement que les auxiliaires de puériculture et les sage-femmes sont là pour nous éduquer 🙂 !

Oui mais voilà, une fois qu’on nous a montré, on sait. 

Et la consigne a beau être de se reposer et récupérer, je n’allais pas appeler à chaque fois que je devais me lever et porter le bébé… surtout que maintenant je savais faire… donc je devais faire, non ?! 

Et bim, me revoilà dans mon monde binaire où je sais faire donc je dois tout faire. 
Ce monde où plane l’ombre de SuperFection, et aussi ma peur chronique de déranger… 

Et bien devine quoi ? 

J’ai jonglé. 
Vraiment. 
Parce que se lever après une césarienne c’est dur, et douloureux. 
Encore plus en portant un bébé.
Encore plus quand on doit rester debout pour le changer ou le laver. 
Ou se laver aussi, même si ça fait vraiment du bien de passer sous la douche. 
C’était un peu ma remise à niveau de mon compteur de douleur à moi, la douche du matin… 
Avant la dégradAction progressive au cours de la journée, et le marathon de la nuit…

Alors oui rien d’exceptionnel me diras-tu, c’est le quotidien des jeunes mamans à la maternité, comme l’a si bien illustré Emma dans sa BD


Ici la version vidéo 😉

Alors je modère : ce n’est pas SI pire, entre 2 tétées Leto dort, et encore plus depuis qu’il a commencé à reprendre du poids, et que nous sommes deux à gérer la nuit.

Mais le fait est que les nuits en pointillés sont extrêmement fatigantes. D’autant plus que j’ai eu double temps de réveil toutes les 3 heures pour tirer mon lait avant de le donner au bébé (je vous épargne l’allaitement et ses crevasses, là c’est pas glop, mais ça va mieux, et c’est ce qui m’a donné le temps d’écrire cet article à vrai dire)... 

En fait si je devais résumer le séjour à la maternité en trois mots ce serait fatigue et souffrance déjà, mais aussi soutien avec une équipe de sage-femme et d’auxiliaire de puériculture pour nous aider… encore faut-il demander…

Ce que je n’ai bien sûr pas fait.

Jusqu’à craquer, épuisée de vouloir tout gérer toute seule sans déranger parce qu’on m’avait tout bien montré.

Parce que non, le baby blues n’est pas un mythe, après une trilogie de jours de chute d’hormones et de manque de sommeil, privation de sommeil qui est littéralement un moyen de torture rappelons-le, on craque.

Et heureusement, quand on a un passif de triple burn-outée, un chéri attentionné et le recul du coaching neuroscientigeek on voit clignoter la grosse croyance qui s’est réveillée, « parce que je sais faire je dois faire« .

ZE croyance qui m’a fait cumuler les postes et enchaîner les burn-out en entreprise… 

Ajoute à ça le gros déficit d’estime de soi qu’on retrouve si souvent chez les victimes de burn-out, et on a vite fait de s’oublier… 

D’autant qu’avec l’arrivée d’un bébé, j’ai comme l’impression que le « Moi c’est pas grave » est comme génétiquement ou hormonalement gravé, en plus d’être martelé par la société et ses injonctions de perfection parentale… 

Alors on serre les dents, on prends sur soi, on voit plein de mamans sur les réseaux qui ont l’air de tout gérer parfaitement, des livres qui nous disent que tout est merveilleux, que l’allaitement c’est facile, que la césarienne c’est le bonheur et que ça ne fait pas mal, un beau petit monde de bisounours qui met bien la pression…

Alors que non, on est toutes pareilles : c’est dur, et c’est ok de craquer.

Et on ne le dit pas assez mais c’est ok aussi de demander de l’aide à l’équipe soignante, ce que j’aurais du faire pour moins me lever et un peu plus me reposer… 

Histoire de re-marcher plus vite, d’être plus disponible et moins douloureuse pour m’occuper de mon bébé et de la mise en place de mon allaitement… Parce que comme le stress, la douleur chronique et la fatigue n’aident pas du tout dans ces cas-là… Mais encore faut-il avoir la vraie priorité en tête : soi-même. 

Mission : préservAction

De la même façon que mon activité de sensibilisAction ne peut tourner que si je me préserve, je ne peux être disponible pour mon bébé que si je m’écoute et je me repose.

Captain Obvious ?!

Un peu oui… et pourtant, quand tu passes ta journée à t’occuper du bébé, c’est bien utile de se rappeler qu’il faut aussi se préserver.

Comme le dit Lyvia : « La priorité, c’est toujours d’aller bien ».

Ce qui veut dire :

  • demander de l’aide quand c’est nécessaire,
  • dire quand ça ne va pas,
  • admettre que ça ne va pas et l’accepter, parce que c’est ok,
  • se faire plaisir,
  • dormir dès qu’on peut surtout, dès que le bébé dort en fait.

D’ailleurs les mamans le disent toutes :

« Quand le bébé dort, tu dors ! » 

Mode chat, le retour 😉 ! 

Probablement le conseil que j’ai le plus reçu en fait, et oui au bout d’une semaine déjà je le confirme : c’est la clé de la stress-défense (j’ai failli écrire « survie »), dans ce nouveau monde où plane encore une ombre de burn-out, celle du burn-out maternel..,

Un sujet que j’aborderai prochainement, avec une invitée spéciale, le temps de me plonger dans la vie de maman et d’être encore plus concernée pour mieux t’en parler, infuser & diffuser 😉 #teaser

Mais je sais déjà que la technique de préservAction est la même : S.T.O.P.

Se Taire et Observer Patiemment. 

Etre à l’écoute de sa fatigue, des signaux que le corps nous envoie, et adapter son rythme en mode « slow must go on » pour tenir sur la durée sans jamais s’oublier en route. 

Fondamental pour préserver sa jauge de vie et d’énergie, et aussi pour que ton entourage fasse de même, plutôt que de trop te solliciter ou de se dire « Sandra elle gère », et du coup ne pas proposer d’aide ou pire se mettre la pression sur un idéal ou un « modèle » qui en fait n’en est pas un… parce que prendre sur soi au détriment de soi est tout sauf une incarnAction de la stress-défense, et ne mènera jamais à rien de bon… 

La preuve avec une dernière anecdote qui m’a convaincue d’écrire cet article, significActive je pense et surtout récurrente chez moi : je ne sais pas me plaindre.

 A tel point qu’au bout de 2 jours quand les sage-femmes faisaient la relève entre les services j’étais « celle qui gérait », du coup je les voyais peu, persuadées qu’elles étaient que j’appellerai si j’avais besoin d’aide… sauf qu’on parle de moi… 

Alors oui j’ai appelé à l’aide ce fameux troisième jour, celui du Baby Blues, et j’ai tiré de quoi confier mon bébé le temps d’une tétée, pour dormir 4 heures au lieu d’une, Ô joie, Ô bonheur, Ô luxe ultime ! 

Puis bien sûr comme le lendemain ça allait déjà mieux j’ai repris mon costume de « bonne petite fille », de bon petit soldat qui s’en va en quête de cette SuperFection qui n’existe pas… et à vrai dire c’est la seule fois en 5 jours où j’ai demandé de l’aide.

Ce qui est très faible, niveau score de délégAction.

Et je l’ai payé. 

Je suis sortie au bout de 5 jours, la norme dans ma maternité après une césarienne puisque c’est le moment où on te retire les agrafes avant de te libérer, et au fond de moi je savais déjà que ce serait dur, tellement l’appart est plus grand que la chambre dans laquelle j’avais encore beaucoup de mal à me déplacer. 

Et le fait est que le trajet de ma chambre à la sortie de la maternité a été très très dur, celui de la sortie de la maternité à la voiture pire encore (j’habite dans une ville en relief, avec une maternité sans parking juste devant la sortie, et bien entendu il fallait que ça monte, sinon pas drôle), et le tout sans anti-douleurs… L’horreur !! 

J’ai mangé mon doigt tout le temps du trajet pour ne pas pleurer, et aller au bout, parce que je voulais rentrer. 

Mais pourquoi en être arrivée là ? Et comment ?

Simple : parce que je ne me plaignais pas. 

En fait j’ai eu mon go de sortie un dimanche matin. 
Le temps de finir la valise, nourrir bébé, le préparer, comprendre le cosy (MERCI à la sage-femme qui nous a sauvés !), bref le mode bébé classique, celui qui prend du temps, surtout quand on le découvre, nous sommes partis à midi bien passé… 
Et si j’avais une toute jolie ordonnance d’antalgiques, jolie mais totalement inutile un dimanche quand tu dois déjà gérer l’arrivée d’un bébé et que chercher la pharmacie de garde n’est pas ta priorité, je n’avais plus rien dans mon organisme pour m’aider à supporter le trajet à pieds de la chambre à la voiture… 

Un oubli ? Très probablement oui, mais comment leur en vouloir, moi qui ne m’exprimait que par euphémismes ? 

« J’ai encore un peu de mal à marcher » = oui je suis pliée en deux et traverser la chambre est déjà un défi
« Ca va déjà mieux avec une agrafe mal placée en moins » = certes ça m’a un peu soulagée mais j’ai toujours un mal de chien à m’asseoir sans avoir un gros point de côté
« Leto est facile il dort bien entre les tétées » = oui c’est vrai mais ça veut juste dire qu’au mieux je cumule 2 ou 3 fois une petite heure de sommeil dans la journée, pas suffisant
« Non mais les piqûres ça va, avec mes veines de merde et mon rhésus négatif heureusement que je ne crains pas » = non en effet je ne crains pas mais j’ai fini avec l’intérieur d’un bras noir d’un énorme hématome sur un traitement en intra-veineuse, le truc pratique pour porter un bébé… 
« Non mais là ça va mieux, j’ai pu me reposer, et le bébé reprends du poids » = oui c’est sûr j’étais moins fatiguée et rassurée, mais d’où ça voulait dire que je devais déjà arrêter de prendre ce temps de repos mérité ?!!!

Bref, tu vois le truc.

Et là où je réalise à quel point c’est caractéristique, cette histoire d’anti-douleurs, c’est que ce n’est pas la première fois que ça m’arrive…

C’est même limite un running gag… 

Episode 1 : j’ai déjà eu exactement le même coup sur une extraction de dents de sagesse, où l’anesthésie ne fait pas effet sur toute la profondeur de la racine, et donc à un moment tu te manifestes et on te rajoute de l’anesthésiant. 
Sauf qu’on ne me l’a pas dit… alors j’ai enduré jusqu’à marteler le fauteuil en panique… et là comme une évidence « ah ça y est ça ne fonctionne plus, ne vous inquiétez pas on remet une dose »… gné ?!?! 
Déjà pas cool, mais d’avoir attendu aussi longtemps a fait que quand je suis revenue pour le retrait des fils et que le stomatologue a vu un déséquilibre sur la cicatrice il n’a pas pris la peine d’anesthésier localement l’endroit pour cautériser, parce que bon « je gérais »…….. (j’ai encore mal en y repensant)

Episode 2 : exactement le même sur une extraction de kyste, le truc banal mais où tu as longtemps de soins ensuite, parce que la plaie n’est pas refermée mais nettoyée quotidiennement jusqu’à cicatrisation avec un genre de compresse dedans. 
J’avais un peu fait flipper l’équipe soignante en venant me faire opérer avec mon sac de cours, « des fois que ça aille bien et que je puisse repartir en fin de matinée » (bon en fait j’y ai passé la nuit…), et lié ou pas je ne sais pas mais le fait est que le médecin a cette fois carrément oublié de me prescrire des antalgiques. 
Le premier changement de pansement a été une horreur. 
Et pour rester dans le cliché je n’ai pleuré que quand l’infirmière m’y a « autorisé »… 

Et là épisode 3 encore cette histoire d’antalgique oublié, et de sage-femmes admiratives parce que « je gérais ». Ma douleur, mon allaitement difficile, mes crevasses, ma fatigue, ces agrafes qui me tiraillaient le ventre, le bébé, ses soins…

Je gérais tout, et surtout trop… 

Moralité : vouloir tout endurer fièrement conduit à souffrir encore plus. 

C’est stupide. 

C’est stupide et surtout j’y retrouve la signature de ce manque d’estime de moi, de ce « moi c’est pas grave », de ce syndrome de bonne petite fille qui m’a déjà coûté 3 burn-out… 

Donc : STOP.

Ma nouvelle mission ?

Pouponner bien sûr, prendre mes marques avec le bébé, et me reposer++ 

Et surtout, mettons les mots sur les maux, ma nouvelle mission c’est de ne pas passer par la case burn-out maternel. 

Parce que je ne serais plus vraiment crédible déjà, et surtout parce que je suis ma priorité, mon Maître du Je(u), et que je dois me préserver, et incarner mon message de Khaleesi des Stress Fighters 😉 

Ce qui veut dire repos, temps pour notre nouvelle famille en mode trio, temps pour le bébé mais aussi temps pour moi, pour siester, bouquiner, créer… tout ce qu’il faut pour me ressourcer ! 

A commencer par mon nouveau BuJo, dont je vais bientôt te reparler, mais aussi par dessiner le premier imagier de mon bébé, parce qu’après tout des visuels en noir et blanc spécial bébé avec un carnet et quelques feutres j’ai de quoi bien m’amuser 🙂
On va pouvoir glisser des items geeks dedans avec le papa ^^ ! 

Il y a des jours très spéciaux qui méritent des pages très spéciales...
Il y a des jours très spéciaux qui méritent des pages très spéciales…
Mon BuJo, mon espace créActivité, ressourcement & stress-défense,
et aussi mon carnet de souvenirs et de moments magiques…

Et si toi aussi tu veux devenir ta priorité et mettre en place ton équilibre de ressourcement et de stress-défense, RDV dans ma nouvelle formAction en ligne « Stress Fighter @ toute heure » pour la version express, ou dans ZE quête ultime de Maître du Je(u) pour reprendre les manettes de ta vie 🙂 


Et à toutes les mamans & futures mamans : 
no pression, mission préservAction !