J’aurais pu finir l’année sur ma célébrAction

Mais non. 

Ça aurait été incomplet.

CélébrAction était un yang. Un moment d’éclat, une illuminAction.

Pour l’harmonie, il lui faut un yin. Parce que tout n’a pas été rose, ni même vert.

Ce yin le voici : mon mea culpa.

Parce qu’on me demande souvent pourquoi TROIS burn-out.
Et j’avais des pistes, des choses évidentes : trop impliquée, sans limites, effervesciente, atypique, décès d’un parent, harcelée par ma banque, phobique administrative, 2 postes, 3 postes, 4 postes… 

Oui, mais pas que. 
POURQUOI j’en suis arrivée là ?
Et pourquoi j’y suis retournée surtout ?!!

L’être humain est un animal comme les autres, il apprend de ses erreurs, non ?

Quand j’ai relu mes 3 burn-out, et que j’ai partagé ma trilogie, j’y ai vu un problème de limites.
Et j’ai ressenti de la frustration.
« Trahison » est à peine trop fort.

Mais pas contre les circonstances qui m’ont conduite là, non non non.
Contre moi.

Contre MES limites.

Celles de mon corps qui me trahissait. (le traître)

Le corps a ses raisons... qui gagnent toujours à la fin

C’est de moi 🙂
Et c’est pas faux, mais c’est bien plus profond que ça. 

Mes limites, c’est la partie visible de l’iceberg.
(noooon, pas l’allégorie de l’iceberg, ça fait réchauffé… même de saison, et même pour un iceberg !)

Mea culpa, mon corps

Mon pauvre corps n’y est pour rien, le pauvre. 
Et il a déjà bien trop payé… 

Le vrai problème, il est dans ma tête. 

BIM.

Fin de l’article.
Bonne année à tous ! 

Nooooon, reste ! 

Ce que j’écris n’est pas facile, mais je pense que tu dois l’entendre le lire.

Je pensais que le burn-out était un problème de limites.
Pas que.
Le burn-out est un problème d’estime. D’amour. Et de Respect.

Je ne finirais pas l’année sur un cours sur le burn-out, rassure-toi 🙂 
Car même si j’ai BEAUCOUP de choses à écrire sur le sujet je crois. mon slogan n’est pas là pour rien : j’infuse et je diffuse. Là, je n’ai pas fini d’infuser… De la compréhension à l’intégrAction… il me reste un peu de chemin…

Non, je ne finirai pas 2016 avec un roman. 
Sinon qu’est-ce que je te raconterai en 2017 ?!

Je finirai l’année sur un constat. 

Une phrase entendue à ma formAction de coaching, qui m’a donné une lecture à la fois évidente et douloureuse de mes burn-out. Attention, la voici : 

Les ennuis commencent quand le besoin d’être aimé est plus important que le besoin d’être respecté. 
Anouk, collaborActrice efferveSciente de David Lefrançois

Re-BIM.

RévélAction.

Soit : ESTIME DE SOI = AMOUR DE SOI + IMAGE DE SOI + CONFIANCE EN SOI
Je pose 3 burn-out, je retiens 3 vies, et J’obtiens :

Burn-out 3 - 0 Estime

Mon estime de moi est dans les chaussettes.
Alors oui, ça peut passer à Noël, mais il est temps de jeter les chaussettes sales !

Le gros de mon iceberg, c’est que je ne m’aimais pas.
J’avais une mauvaise image de moi.
Si j’avais plutôt confiance dans mes capacités intellectuelles je les cachais pour pas passer pour un monstre. 
Et surtout, surtout : je me suis jamais respectée.

Ma mission c’était : validAction. 

Faire tout parfaitement, avoir de bonnes notes (très bonnes notes même, 18 c’était pas assez il manquait 2 points !), être sage, ne pas agir « bêtement », ne pas faire trop de bruit, prendre trop de place, tout savoir, aider, donner, montrer, faire pour les autres, travailler, travailler, travailler. Exigence, perfectionnisme, sur-investissement, épuisement…

Et moi c’est pas grave.

« Moi c’est pas grave ».
Cette phrase ma tuée.
3 fois. 

Nous nous construisons dans un schéma de validAction, et au début nous ne fixons pas les règles…
D’où les faux-self, les burn-out des profils effervescients, et toute cette exigence absurde…

C’est ce qu’on nous apprend aussi, hélas.
Soit parfaite. Soit performante. Soit sage. Soit forte. Soit généreuse. Soit gentille.
Ces petites voix dans notre Boîte Crânienne, donc nous parlera Ka dans notre Quête de Stress Fighters…

STOOOOOOOOOOP !

L’amour n’est pas conditionnel.

Je le répète, c’est trop important : 

L’amour. N’est. PAS. Contionnel.

En cette fin d’année j’aimerais que tu regardes cette vidéo de Mon Maître EfferveScient David Lefrançois :

A l’heure des bonnes résolutions, je veux que tu entendes ceci : l’amour est inconditionnel.

Plus fort encore : l’amour que tu te portes à toi-même est inconditionnel.

Tu est ton Maître du Je(u).
Tu es ton Bill Gates.
Tu es la personne la plus importante pour toi. 

Alors promets-moi qu’en cette nouvelle année tu ne vas pas conditionner l’amour que tu te portes au fait de faire du sport tous les jours, arrêter de fumer, perdre 10 kilos, changer de job, ou commencer un régime lundi (surtout que galette is coming)… C’est malsain ! C’est culpabilisant ! C’est stressant ! 
Et on est entre Stress Fighters, alors NON ! (gros yeux pas contents… on y croit ?)

Franchement, entre toi et moi : si ta meilleure amie te parlait comme tu te parles, tu la verrais encore ?
Je sais pas toi, mais moi je lui aurais déjà démonté la tête !
Ou pas, parce que je suis « gentille » : j’aurais encaissé, sans rien dire, en « bouillant de l’intérieur », jusqu’à cramer de colère et de frustrAction… parce que c’est ça aussi le burn-out. 

L’éducation est comme ça, certains parents sont comme ça, certaines religions aussi : la petite fille modèle, le culte du sacrifice…  ça n’aide pas. Mais ce n’est pas figé. Tu es ton Maître du Je(u).  

Mea culpa, fuck culpa !

Tu sais quoi ?
Ce qui me fait mal avec mes burn-out, outre que c’est naze d’avoir replongé, c’est que c’est de ma faute.
Pas parce que j’ai des limites, en fait.
Mon problème, c’est que je n’ai aucune limites. 
Parce que je ne m’aimais pas.
Et que j’ai cherché une validAction en remplacement de cet amour.
Parce que je croyais que l’amour était conditionnel.
Parce que je croyais que devais être UTILE pour être AIMÉE.
Et donc que je devais faire tout ce qu’on me demandait, donner, offrir, être exploitée, pour faire plaisir.
Et que moi, c’est pas grave.
Résultats : je ne sais pas « rien faire », je culpabilise quand je joue (enfin quand j’arrive à jouer), j’ai déjà grillé mes 3 vies, et mon corps et détruit. Et c’est de ma faute. 
Ça fout les boules, non ?!

NON ! STOP !!! FIN DU MEA CULPA !

Déjà parce les boules c’est comme les chaussettes : c’est plus la saison !
Et puis c’est le passé ! 

J’ai eu cette prise de conscience.
J’ai fait mon mea culpa.
Je te le partage, parce que je ne dois pas être la seule dans ce cas.
Et on en reparlera, parce que je sais qu’avec ce recul je peux aider.

Après mon premier burn-out j’avais cherché des psy, et là ça a été festival : entre ceux qui me croyaient schyzo, ceux qui ont voulu m’interner, ceux qui me mettaient des étiquettes sans les partager, qui me donnaient des médocs en m’interdisant de chercher ce que c’était (google est mon ami, ma formation scientifique encore plus)… le mieux, c’est celui qui m’a sorti « tu n’as jamais appris à vivre, je peux pas m’occuper de toi ». BIM. Dégage, digère ça. 
Mais APPRENDS-MOI, si je n’ai pas appris, grmbllllll ! 

Bref. Je ne généralise pas attention, c’est mon expérience. Sur le second burn-out j’ai connu un psy qui m’a fait bosser sur l’équilibre de vie et les limites et c’était mieux, mais je n’étais pas prête. 

Et sur ce 3ème burn-out, outre que c’est le seul où je n’ai pas associé de dépression à mon burn-out, j’ai découvert les coachs. J’ai découvert Lyvia, Martin Latulippe, je me suis pris une énorme claque avec Laurent Buratti, juste avant de commencer ma formAction avec David Lefrançois. C’est dur, mais c’est bien. Parce que c’est bienveillant. 

Mais c’est passé.
Et c’est moi.
Avec ma part de responsabilité.
Ma quête de validAction.
Les schémas que j’ai reproduits.
Et mon GROS déficit d’estime de moi. 

Le regret, si je devais en avoir un, c’est que les étiquettes, « Zèbre », « Aspie », c’est venu d’ailleurs, d’amis, de lectures, de rencontres. Et je croise aujourd’hui dans mes rencontres, sur les réseaux, dans les témoignages que je reçois trop de gens qui découvrent un atypisme après un premier burn-out. Ce n’est pas normal. 
D’ailleurs je t’invite à visiter le super site à rayures de mon amie Lara pour en savoir plus sur les rayures. 

Maintenant : FUCK culpa !

C’est le passé. 
Ce sont mes erreurs.
C’est ma force.

Ma zone d’ombre.
Ce sont nos zones d’ombres qui mettent la lumière en avant.

Si tu as le temps, ou si tu ne l’as pas encore lu, j’aimerais que tu relises mon article de célébrAction de 2016.

Parce que ces articles sont un tout.
Et ce tout c’est moi.

Moi qui croyait que mon point faible, c’était mes limites.
Ce corps qui ne suivait pas le rythme de mon cerveau efferveScient.
Parce que ça me donnait l’impression d’être forte, mais trahie. D’être victime, mais non responsable.

Non, mon point faible est une force : je suis vulnérable.
Nous le sommes tous. Et c’est normal.

Se convaincre du contraire contre tout bon sens est malsain.
C’est ce que j’ai fait, plus ou moins consciemment. 
C’est ce qu’on nous fait croire encore trop souvent. 

A l’école avec une éducation de la performance, déconnecté des émotions (ah, les émotions, on va en reparler…)
Au travail, avec ce culte du stress qui donne des Working Dead en quête de sens
Même dans le développement personnel même, avec des super-lunes de plus en plus grosses

Alors qu’il suffit d’un mot.

Un mot par an, une action par jour.

Une année : un mot, un jour : une action. La voie des Maîtres du Je(u)

Quel sera ton mot, Maître du Je(u) ? 

Avec EfferveScience, ce sera : SensibilisAction massive !
La pédagogie pour épée, l’humour pour bouclier, et mon MMORPG à moi  😉 

En fait mon « burn-out » c’est ça : montrer mes brûlures, pour t’éviter de te brûler.

Cette année marque un tournant.
Une transformAction.
Pour la première fois je comprends la symbolique du changement d’année.
Parce que j’ai bouclé une boucle.
Que 2017 sera un nouveau cycle.
Et que le réveillon sera magique

Et fuck culpa 😉 !

TransformAction completed

Reprends les manettes de ta vie,
Commence ta quête de Maître du Je(u)