Il n’y a pas si longtemps,
dans une galaxie pas si lointaine,
une armée de stormtroopers épuisés
sombraient du côté obscur.

Face à eux une menace, pas si fantôme :
celle du stress chronique et du burn-out.

Mais une poignée de jedi continue à lutter,
Et avec eux la stress-défense contre-attaque !

Tu l’auras compris dans ce nouvel article la stress-défense contre-attaque dans l’univers Star Wars !

Avec une toute nouvelle vidéo très pédagogeek : Burn-out, le côté obscur du stress, que tu as pu découvrir en vidéo juste au-dessus, et que j’ai adoré te concocter pour ce May the Fourth, LA journée Star Wars.

Et plus je me suis plongée dans cet univers, qui n’est pas celui que je maîtrise le mieux (en tout cas n’était pas, j’ai bien boosté mes compétences dessus depuis !), plus j’ai réalisé qu’il se prêtait vraiment bien à mon message de prévention du burn-out.

A commencer par Dark Vador, qui est l’exemple PARFAIT du burn-out… 

Burn-out la trilogie de signes en mode Dark VadorPour retrouver les signes que burn-out is coming RDV dans cet article et dans l’e-book gratuit « Burn-out les règles du Je(u) » 

Je te propose d’aller un peu plus loin sur les concepts abordés dans cet article. 
Car la vidéo est riche, autant que l’aventure que je te propose avec POWER, la quête Jedi de la pleine confiance et de la stress-défense

C’est parti pour une plongée dans l’univers de la stress-défense (qui contre-attaque) face à la menace pas si fantôme du burn-out.
Et celui, encore plus omniprésent, des Stormtroopers… 

Burn-out : le côté obscur du stress

Laisse-moi te raconter une petite histoire…

Tout commence il y a très longtemps, dans une galaxie toujours pas si lointaine, avec l’empereur Hans Selye qui le premier a exploré le Côté Obscur du stress : le burn-out

Les phases du stress au burn-out version Star Wars

On connait depuis longtemps les mécanismes du stress, comment le stress chronique va oxyder l’organisme, mettre KO les défenses immunitaires, attaquer le cerveau aussi, et déshumaniser le rapport à l’autre jusqu’à la case épuisement, le burn-out. Et là : GAME OVER.

Mais on a aussi découvert, notamment grâce au célèbre de TEDx de Kelly McGonigal, que notre perception du stress impacte les effets nocifs du stress… ou leur absence !
Une info qui a retourné le cerveau des chercheurs et médecins avec qui je collaborais déjà à l’époque !

Nous avions par ailleurs identifié que des personnes « géraient » mieux leur stress, avec une meilleure adaptation, qu’on a appelée « coping », ou résilience.

Exactement comme les Jedi maîtrisent la Force.
Une poignée de Jedi seulement…

Mais UNE question persistait : COMMENT ?

La saga Star Wars parle des midi-chloriens, micro-organismes symbiotiques dont la concentration détermine la prédisposition à maîtriser la Force : plus on en a plus on est réceptif à la Force.
Affreusement sélectif et déterministe.
Pas totalement infondé quand on regarde les dernières actus scientifique, mais on serait plus proche du microbiote, ces bactéries qui nous gouvernent et agissent très directement sur la santé générale, y compris mentale. Une grande majorité de la sérotonine, neurotransmetteur apaisant, est en réalité produite au niveau de nos bactéries instestinales, à tel point qu’on envisage des « psychobiotiques », complémentations en bactéries qui pourraient agir dans des cas de stress et de dépression (mais je m’égare, et ce ne sont que des recherches préliminaires #scientifiqueunjour).

La vérité est ailleurs bien plus simple et moins déterministe : nos états.

Mais avant allons voir à la source du problème… #ptitsuspens

 

Stormtroopers : la menace fantôme 

Si Dark Vador a lui seul est une bonne raison d’explorer l’univers de Star Wars sous l’angle de la stress-défense, il est selon moins une allégorie encore plus puissante de ce qui fait aujourd’hui l’épidémie de burn-out : les stormtroopers. 

Autrefois clones interchangeables, maintenant humains conditionnés à servir l’Empire, ils avancent masqués, coupés de leurs corps et de leurs émotions. Armée de travailleurs impersonnels, sous le management hautement toxique d’un Dark Vador à l’étranglement facile (et distant), ils sont une illustration très juste des travailleurs en quête de sens et de reconnaissance. Reconnaissance qui leur est impossible, car ils présentent déjà le trait « dépersonnalisation » de la trilogie de signes annonciateurs du burn-out (et je doute qu’ils scorent très haut niveau accomplissement aussi…) 

A tel point que si je devais jouer moi aussi au jeu des étiquettes et des quêtes générationnelles, je proposerai la « Génération Stormtrooper »

Messages obscurs et contraignants 

La question qu’on peut se poser face à un burn-out, face à tout burn-out, c’est : pourquoi aller jusqu’à l’épuisement ? 
Et ça de façon massive, épidémique : les chiffres varient selon les études, et si le chiffre Parlons Travail de 1 travailleur sur 3 ayant déjà fait un burn-out est probablement sur-évalué il est caractéristique d’un mal-être de la société, et d’un stress envahissant et omniprésent. 

Et pourtant nous sommes programmés à résister et à rester. Dès l’enfance. 
Des graines de conditionnement plantées par nos parents et éducateurs : les drivers, ou messages contraignants. 
De simples petites phrases qui semblent innocentes mais vont rendent l’amour et la reconnaissance conditionnels (sois gentil.le, finis ton assiette, ne pleure pas…), et vont implanter une combo d’injonctions étouffantes et… contraignantes :

Messages obscurs et contraignants : les drivers des Stormtroopers

On les a tous, à divers degrés, ce sont nos « faux super héros« , injonctions permanentes, des attentes renforcées par l’éducation, qui nous poursuivent au travail, dans les média, la culture pop aussi (on pourrait en faire un article, des injonctions véhiculées parle monde des Super Héros…).

Résultat ?

Nous avançons tous masqués… 

Le masque de la SuperFormance

Notre masque à tous : celui de la SuperFormance.
Doublé d’un faux self de normalité pour mes ami.e.s atypiques 😉

Il est l’incarnation de cette combo de messages contraignants, mais aussi une tentative de masquer notre différence, et notre (haut) potentiel. 
(indépendamment de notre mode de fonctionnement, nous avons TOUS un haut potentiel) 

Le problème ? 

Ce masque nous coupe de nos états et émotions, il banalise le stress, en fait la norme, et banalise du même coup le burn-out. 
Après tout le burn-out n’est « que » la conséquence logique d’un trop de stress chronique. Alors forcément, si on ignore ce stress… 

Le problème c’est qu’on est un peu tous passé du côté obscur, comme ces Stormtroopers.

Qu’on soit ou pas passé par la case burn-out, nos sommes déjà tous noyés dans le stress, dans une course permanente métro, boulot, dodo, avec des attentes trop élevées, trop d’infos à gérer, de la (sur)charge mentale,  des injonctions permanentes,  des notifications constantes,  une pression omniprésente, toujours en train de courir après le temps, les infos, le repos…

Un sprint permanent pour lequel nous ne sommes pas armés, et qui ne peut finir que par un grand coup de frein : le burn-out, dans sa version la plus ultime. 

Il est temps de regarder de plus près nos différents états. 

Mission préservAction 

Nous sommes câblés pour nous préserver (merci Princesse Amygdale), et pour nous adapter au danger perçu. 

Ce qui passe par 3 états : 

  • La confiance, cet état de résilience propre aux Jedi et à ceux qui ne sont pas impactés par le stress (qui est avant tout une question de perception). C’est un état d’adaptation, de mobilisation de la Force pour faire face à la situation. 
  • La méfiance, réaction de base face à une situation perçue comme dangereuse : on lutte ou on fuit, on élimine ou on fuit la menace, toujours dans une dynamique de préservAction. On mobilise ses ressources et son énergie pour se préserver. 
  • L’inhibition, dans le cas d’un danger mortel, perçu comme trop grand pour pouvoir être vaincu ou même évité, on va alors se figer pour préserver son énergie (en général pour attendre le bon moment pour fuir) 

3 états pour autant de fiches perso, à retrouver ici pour les plus visuels : 

Si je remets ma casquette de scientifique, ces 3 états ont chacun leur petit nom, mais aussi chacun un super moyen mnémotechnique, parce que Star Wars est vraiment un univers pour la stress-défense (qui contre-attaque, donc) : 

  • La confiance c’est le mode Vagal Ventral, celui des Jedi et de la résilience, avec 2 « V » comme « Obi VVan » 
  • La méfiance c’est le mode Sympathique, celui des combattants et des rebelles (puis de la résistance), comme « Han Solo »  
  • L’inhibition c’est le mode Vagal Dorsal, celui où on est replié sur soi, enfermé sous un casque ou dans une boîte de conserve, comme… Dark Va-Dor (décidément à croire qu’il a été écrit pour incarner la stress-défense, ou plutôt son Côté Obscur…) 

Et tous ces états sont ok, car ils sont là pour nous préserver. 

Le problème est que quand le stress devient chronique ET normalisé on va être en permanence en mode sympathique, ce qui est épuisant et intenable sur la durée (et là bim burn-out), ou dans un job tellement vide de sens qu’on va s’éteindre progressivement en mode dorsal (et là bim bore-out, mais je simplifie…) 

Effectivement sur ce dernier point je simplifie, déjà parce qu’en réalité nous passons notre temps à naviguer entre ces différents états, mais aussi parce que bien souvent un burn-out est multifactoriel…

Management (très) toxique 

On ne peut pas parler de Génération Stormtrooper sans mentionner leur boss : Dark Vador.
Le mec qui peut t’étrangler à distance si tu rends pas ton dossier à temps et comme il le veut lui. 

On en parle de management toxique ? 

Dark Vador est littéralement un danger mortel pour ses troupes, et à lui seul il peut justifier que les Stormtroopers soient en mode dorsal : la menace est telle qu’à part pour Finn, qui a rejoint la résistance, la meilleure adaptation pour cette armée de Stormtroopers est de s’effacer plus que de lutter ou même de fuir… 

Ajoutons à ça une bonne dose de conditionnement, des attentes trop élevées, et très littéralement un masque de SuperFormance aseptisée, et on obtient un dorsal subit parfait, stressant, oppressant, et à terme épuisant (voire mortel). 

Une obscure combo qui n’est pas sans rappeler le parcours d’Anakin… 

Un destin tragique 

Anakin semble s’être donné pour mission de vérifier la prédiction de Yoda : 

Son parcours même est drivé par la peur, notamment la peur de la perte, de sa maman puis de Padmé. C’est la mort de sa mère qui va déchaîner le tourbillon de colère qu’il abrite en lui, puis la haine quand il se sentira trahi à la fois par les Jedi, puis Padme qui ne le suivra pas dans sa spirale destructrice. Et on peut littéralement parler de spirale : 

Dans une représentation plus symbolique des différents états on voit en haut l’état vagal ventral qui est celui de la confiance et de la prise de recul. La confiance se construit dans le lien, notamment la sensation d’avoir été aimé et protégé dans l’enfance, qui fait écho à un sentiment de sécurité dans le présent. 

Le lien est très différent de l’attachement.

L’attachement d’Anakin et se traduit par la peur de perdre l’autre, puis la colère et la haine quand il perd effectivement sa mère.
Le lien construit la confiance qui permet le détachement (quand la mère d’Anakin le laisse partir pour devenir un Jedi).
L’attachement empêche par définition le lâcher prise, la prise de recul, le « Game of Thrown« .

C’est ce discernement qui fait la bonne adaptation à une situation perçue comme stressante : savoir quand lutter, quand se figer, mais aussi et aussi et surtout quand partir. Sans ce discernement on va entrer dans la « spirale » basse qui relève de l’acharnement, où on va alterner en boucle entre l’état sympathique de lutte et l’état dorsal de résignation et repli sur soi.

Si chaque état a un rôle à jouer, s’enfermer dans la spirale « dorsal / sympathique » va entraîner une confusion, un sentiment de perte de contrôle, et finalement un stress chronique qui fait qu’on peut rester dans une situation nocive jusqu’à l’épuisement, l’effondrement, ou ici la chute du Côté Obscur. 

Un état de confusion intérieure qui trouve aussi ses sources à l’extérieur… 

Injonctions paradoxales et personnalités toxiques 

Si on peut aisément comprendre que les Stormtroopers privilégient leur survie en mode Dorsal face au management toxique et potentiellement mortel de Dark Vador, Anakin a lui aussi eu sa dose de management toxique dans son parcours professionnel. 

Outre la peur de perdre sa mère puis sa femme il a été tiraillé entre les Jedi et le Sénateur Palpatine, incarnant un autre fléau managérial à l’origine de l’épidémie de burn-out : les injonctions contradictoires. 

Difficile de ne pas sombrer dans la spirale de la confusion quand on est partagé entre les intérêts et attentes divergentes du Conseil des Jedi et d’un Sénateur qui réunit tout les traits du manager toxique, manipulateur et pervers. Un thème complexe qui vaudrait un article entier, tellement la relation est nocive, difficile à détecter et à quitter, quand la seule solution est de fuir.
NB : Le thème du management et des relations toxiques sera abordé dans le Congrès best of « HP et épanouissement professionnel » par Nathalie Alsteen et que je traiterai en Facebook live avec une autre Nathalie, Nathalie Aynié qui accompagne les femmes ayant subi des relations toxiques dans un univers de Super Héroïnes

Anakin est sous l’emprise de Palpatine qui joue sur son attachement à Padme pour lui faire miroiter le côté obscur de la Force. Il affiche un soutien indéfectible (mais intéressé) face aux talents du jeune Jedi quand ce dernier vit mal son intégration au Conseil des Jedi sans être passé Maître, et remet régulièrement en cause l’enseignement de son Maitre Obi Wan.
Anakin se sent rejeté, exclu, et insuffisamment reconnu.
Avec en bonus une excursion du côté du conflit de valeurs quand le Conseil Jedi lui demande officieusement d’espionner Palpatine : la confusion est palpable et globale dans l’esprit d’Anakin. 

Mais si la prédiction de Yoda ou le discours de Dark Vador à Luke semblent inéluctables et déterministes, la vérité est tout autre… 

C’est ton état qui écrit l’histoire

Si la première réaction d’adaptation à un danger perçue est indépendante de notre volonté (elle fait intervenir la Princesse Amygdale et le système nerveux autonome), il est possible de changer ensuite d’état pour mieux envisager les situations stressantes. 

C’est ton état qui écrit l’histoire. 

Ce sont nos croyances qui sont déterminer nos pensées qui vont donner naissance à nos émotions, qui influencerons nos actions qui deviendront des habitudes qui créeront notre réalité. Réalité qui va renforcer nos croyances, en les confirmant plus qu’en les créant : on voit ce qu’on croit. 

C’est une question de choix, mais aussi de croyances et de point de vue. 
Palpatine cherche lui aussi la paix dans la Galaxie, tout comme les Jedi… 

Nos leviers d’actions ? Notre système et ses états, qui vont définir notre perception de la réalité. 

Une même situation vécue dans différents état n’aura pas du tout le même impact

  • En pleine confiance Anakin aurait pu apprécier d’avoir intégré si jeune le Conseil des Jedi et accueillir cette d’intégration comme un signe de confiance, collaborer en toute confiance avec les autres Jedi en démultipliant leur Force respective (comme c’est le cas dans plusieurs des combats où Anakin et Obi Wan sont dans une saine collaboration) 
  • En sympathique il laisse place à sa colère de ne pas avoir été promu au rang de Maître Jedi et va vouloir affirmer sa valeur en remettant en cause l’ordre établi, par les fréquentes contradictions d’Anakin envers Obi Wan ou Padme (le sympathique est l’état de la rébellion, pas celui de la diplomatie !) 
  • En dorsal on a un Anakin prostré qui se sent rejeté et incompris, se morfond, doute, ne sait plus quelles décisions prendre et devient influençable 

C’est l’enfermement d’Anakin dans sa spirale « dorsal-sympathique » qui l’empêche d’activer son mode Pleine Confiance ventral où il pourrait se reconnecter à son intuition et prendre conscience du jeu de pouvoir où essaie de l’entraîner Palpatine.

C’est en se détachant de son ego et de son attachement qu’il pourrait être réceptif au soutien d’Amidala et aux enseignements Jedi. Et c’est en se libérant de la colère et de la haine qu’il aurait pu prendre le recul nécessaire pour choisir en toute conscience quel côté servir, plutôt que subir les injonctions contradictoires et manipulations qui l’ont précipité dans la confusion puis du Côté Obscur, jusqu’à l’affrontement final avec Obi Wan où il renie les valeurs Jedi et va jusqu’à perdre son humanité.

Un conditionnement très lié à l’ego qui se sent menacé.
En étant dans l’ego plus que le recul et la résilience Anakin remplace la confiance par l’arrogance. 
Il se laisse déstabiliser par sa peur et ses doutes et s’enferme dans une spirale de colère et de confusion. 
Il subit son état au lieu de le choisir, et en prend ponctuellement conscience quand il s’interroge ses crimes (pour mieux les rationaliser, avec « l’aide » de Palpatine, comme sait si bien le faire le mental quand on se coupe de nos émotions…). 

Mais la bonne nouvelle, c’est que tout comme un Jedi peut choisir quel côté de la Force servir nous pouvons choisir nos états et décider de notre histoire !

 

Maîtrise la Force 

Et si tu avais le pouvoir de choisir ton sabre pour écrire ton histoire ? 

Je le redis chaque état à sa raison d’être, et le sympathique comme le dorsal sont bénéfiques pour nous préserver face à un stress ponctuel, mais aussi pour avancer quand ils sont choisis et non subis. Encore plus en ajoutant une dose de recul en mode Vagal Ventral : le sympathique devient jeu et action inspirée, le dorsal devient « je » et repos, et c’est l’alternance des deux qui nous fait jouer avec la Force et déployer tout notre potentiel. 

Et c’est en écoutant et accueillant nos états qu’on va pouvoir « dégainer » son sabre vert de Jedi et activer son mode Vagal Ventral pour mieux d’adapter à une situation importante ou perçue comme stressante. 

R2D2

Derrière ce petit nom d’un robot bien connu se cache aussi un acronyme, celui de la stress-défense et de la pleine confiance : 

Oui j’ai mis BBD2 plutôt que R2D2, la version fun et flow qui roule partout 🙂 

Ça semble simple, et ça l’est, et pourtant on a vite fait de se perdre dans la spirale « dorsal-sympathique » en croyant recharger son sabre ventral… 

Le fait est que l’accélération du rapport au temps nous maintient dans un état sympathique quasi permanent, toujours à foncer et faire plus, plus vite, plus fort. Une course permanente renforcée par nos messages contraignants et nos masques de SuperFormance qu’on retrouve jusque dans le développement personnel et la stress-défense. « Dépassement de soi », « sortie de zone de confort », « challenge », « défi », « 21 jours pour… » sont autant de tentatives d’améliorActions qui relèvent bien plus du sympathique que du Vagal Ventral (et je ne parle même pas du Miracle Morning… enfin si mais dans la formation).

Maîtriser la Force c’est accueillir ses états et se ressourcer sans forcer. 

Si un challenge sportif peut être un bon moyen de se remettre au sport et changer ses habitudes il reste du sympathique forcé. 
Si ta lecture ou ton yoga peuvent être ressourçants un jour, ils peuvent devenir une contrainte à un autre moment, dans d’autres circonstances, une autre énergie, un autre état…
C’est un ressenti subtil, celui où un moment stress-défense passe du choisi au forcé, même très légèrement, et perd son pouvoir de stress-défense… 

En prendre conscience c’est LE secret de la préservAction ! 

Je dirais même plus : c’est LA clé de la survie dans ce monde où tout va trop vite et où la menace (fantôme) du burn-out plane en permanence… 

Une ressource précieuse quand on veut rester vigilant à son niveau de stress pour éviter une rechute de burn-out, mais aussi pour percevoir plus finement, et c’est super encourageant, les bienfaits de sa reconstruction, qui peut sembler si longue et impossible sans cette perception fine des modifications de notre Force intérieure. 
Le niveau d’inflammation générale de l’organisme après un burn-out est tel qu’il faut plusieurs mois pour récupérer et se reconstruire, et estimer son niveau de fatigue, d’énergie ou de stress perçu peut donner l’impression de ne jamais remonter tellement les variations sont subtiles et sur la durée, alors qu’en percevant ses états, qui sont des micro-variations plus fréquentes et plus perceptibles : avec un peu d’entraînement on peut plus facilement détecter et cultiver les micro-moments de Force qui nous montre que la reconstruction est en cours. 

Et ça passe comme toute la stress-défense : par le Je(u) 🙂 

 

Objectif Je(u) 

Mettre du Je(u) c’est tomber le casque, tomber le masque, se reconnecter à son corps et regarder ses états en face ! 

Pas si facile dans un monde fait de messages contraignants et de course permanente, mais l’avantage est que ça commence avec toi : t’écouter, écouter ton corps, tes ressentis, tes émotions est le premier pas avant de pouvoir jouer sur ses états, les accueillir et les exprimer. 

C’est une quête personnelle, une quête permanente, une quête de soi : si chaque état a son déclencheur, son niveau de danger perçu, son expression est propre à chacun. 
Quand on commence à explorer ses états, la première étape est de construire sa carte des états personnalisée : comment chaque état s’exprime chez toi, pour mieux reconnaître ton état et lui laisser la place, pour mieux détecter aussi les signes subtils que tu forces plus que tu n’es dans LA Force. 

C’est LA base de la science de la confiance et de la stress-défense, qu’on appelle aussi Théorie PolyVagale, mais qui est surtout et avant tout « le Côté Lumineux de la Force » : celui de la confiance et de la résilience.
LE secret des Jedi qui savent d’adapter et se détacher de la perception nocive du stress, dont je te parlais en tout début d’article. 

Le burn-out, comme la dépression, appartiennent aux « troubles de l’adaptation », selon la définition originale et originelle d’Hans Selye. Au Côté Obscur, celui des Stormtroopers suradaptés tellement coupés de leurs corps et de leurs émotions qu’ils peuvent aller jusqu’à l’épuisement sans s’alerter… 
Oui, mais quand est-ce qu’on va sortir de l’obscure pathogenèse pour se pencher sur les clés de la salutogenèse : l’adaptAction fonctionnelle, la résilience ? 

Au-delà de jouer avec ses états, c’est toute la stress-défense qui prend une nouvelle perspective avec la Théorie PolyVagale et avec POWER ! 

POWER : maîtrise la Force !

POWER c’est LA quête dont tu es le héros, ou l’héroïne ! 
C’est l’espace-temps où nous allons apprendre à maîtriser la Force et mettre du je(u), où tu vas explorer tes états pour mieux les détecter et les cultiver, et surtout semer les graines pour cultiver ton état Vagal Ventral, le mode Jedi, et pouvoir l’activer à la demande.  

C’est un peu mon école de Padawan à moi, celle où je vais te donner les clés pour tomber le masque, mettre du Je(u) et jouer avec la Force 🙂

Pour en savoir plus et rejoindre l’aventure c’est par ici (avec un tarif Early Jedi jusqu’au 11 mai) !

Une quête en équipe où nous allons explorer les différents états et outils de la stress-défense mais aussi et surtout les personnaliser, en faire ta Force et tes ressources ! 

Oui j’aime mixer les univers pour parler de stress-défense, mais surtout et avant-tout mettre du je(u) : tout part de toi, mes formations et accompagnements sont des quêtes dont tu es le héros.
A part le très spécifique Mission Game of Thrown (où j’ai vraiment exploré à fond l’univers de la série et ses dragons), mes formations sont grand public, et si je m’aventure dans plusieurs mondes pour proposer des contenus ludiques et pédagogiques c’est toujours sous-titré 🙂 

POWER ne fait pas exception à la règle : si sa vidéo de présentation et cet article sont une vraie plongée dans l’univers de Star Wars, qui fourmille d’allégories pour parler de stress-défense, POWER est avant tout une quête de je(u) et on parlera de toi et de comment les différents états dont nous nous sommes trop coupés s’expriment chez toi, comment tu peux les accueillir et t’adapter, et Maîtrise Jedi ultime, comment tu peux jouer sur les différents états pour faire le plein de pleine confiance et de stress-défense. 

LE secret des Jedi !
Celui qui m’aurait épargné une trilogie de burn-out, et que je veux et peux ENFIN te transmettre aujourd’hui !

Parce qu’être un Maître Jedi c’est avant tout s’écouter et mettre du Je(u), et il y a une quête pour ça.
C’est celle d’une vie en réalité, mais tu peux grandement l’accélérer et gagner en compétences et outils avec POWER

Et si en plus ça peut t’éviter de griller comme moi 3 vies du côté obscur, en collectionnant les burn-out comme des Pokemon, alors nous aurons tout gagné en faisant équipe 🙂 

Alors à toi de jouer, et…