Il est de ces articles qui te trottent dans les neurones pendants des jours, des semaines, des mois. 
Qui se rappellent à toi au détour de discussions, d’actus, d’articles. 
Ces articles où tu te dis « il faut que j’écrive là-dessus », parce que tu sais que c’est essentiel, mais pas toujours facile.
Parce que le sujet est trop dense, ou très personnel, ou parce que ta petit voix de perfectionniste te dit que tu n’es pas encore au point (la garce, on est en guerre elle et moi)
Alors tu le reportes, tu le gardes dans tes tablettes, tu te dis « un jour, sûrement… », et tu oublies, mais jamais très longtemps. 
Puis le jour arrive et c’est comme une évidence. 

Tu l’auras compris, l’article du jour entre dans la famille des « articles qui ont attendu leur heure ». 
Pour à peu près toutes les raisons citées plus haut.
Et parce qu’écrire sous le coup d’un « il faut » ou « je dois » ce n’est ni agréable ni fluide, et c’est avec ça que je me suis mis les doses de pression et d’exigence qui m’ont conduit à faire mes burn-out.
Maintenant je préfère attendre les « j’ai envie de »
Ces moments « flow must go on » qui arrivent comme une évidence… 
Et ça tombe bien, parce qu’on va parler de rythme 🙂 

De rythme, et de différence(s) aussi. 

Parce que je reçois de nombreux messages et commentaires sur mon rythme. 
Que ce soit de nouveaux arrivants sur le blog, dans la team des Stress Fighters, mais aussi des personnes avec qui je collabore, ou avec qui j’échange régulièrement dans des groupes, des networkings, et de mes proches aussi… 

En fait, j’ai toujours reçu des messages de ce genre. 
Trop rapide, trop active, trop intense, trop intelligente, trop sensible, trop plein de choses en fait… 
Et j’en ai bien conscience. Il faut pas croire, on ne fait pas 3 burn-out pour rien 😉 

Là où ça me gène, c’est que ça peut vous faire peur. 
Ou vous entraîner vers un « objectif » qui n’en est pas un. 

Parce que nous sommes tous différents, nous avons chacun notre rythme. 
Et surtout, je suis loin d’être un exemple ou un modèle à suivre.
En fait j’ai surtout été un modèle de choses à ne pas faire, et c’est ça que je m’efforce de corriger et communiquer 😉  

Aussi je crois que le moment est venu de parler d’atypisme… 
Je l’ai évoqué déjà dans mon mea culpa (fuck culpa), mais j’insiste : je ne suis pas la norme. 

Et j’ai mis du temps à mettre des mots sur cette différence… 

C’est parti pour une petite histoire de mon EfferveScience… 

EfferveScience et haut débit… 

EfferveScience, c’est mon bouillon d’idées à infuser & diffuser.
C’est aussi l’image qui m’a semblé la plus juste pour parler de ce cerveau qui ne s’arrête jamais de penser. 
Parce qu’au fond de moi je le savais : un jour ou l’autre, j’allais parler de cette particularité qui en est de moins en moins une dans cette quête contre le burn-out…

Oui, je vais vite.
J’apprends vite, et tout le temps.
C’est ma drogue à moi.
Et mon cerveau ne s’arrête JAMAIS.
Ce qui peut vite devenir fatiguant. 
Mais je suis câblée comme ça. 
Il me manquait juste le mode d’emploi… 

Le problème avec mon cerveau efferveScient, c’est ce sentiment de différence que je ne comprenais pas.
Parce qu’être l’intello de la classe ça fait sûrement plaisir aux parents, mais niveau popularité c’est difficile à porter.  
Déjà parce qu’à part au moment de se trouver un voisin pour les contrôles on est plutôt rejetés, puis il y a ce sentiment de décalage permanent qui fait que j’ai passé mon enfance à me demander pourquoi je ne fonctionnait pas comme tout le monde… Mes centres d’intérêts étaient tellement décalés des autres enfants, il devait y avoir un problème… 

Pourquoi tout me semblait si simple, pourquoi est-ce que les autres ne comprenaient pas aussi vite ? 
Et en quoi c’est si gênant de ne pas s’intéresser aux mêmes choses que les autres ? Bien sûr c’est léger comme différence l’atypisme, c’est invisible. Mais ça n’en reste pas moins rejeté comme toutes les différences… 

Ensuite pas de quoi sortir les mouchoirs, je m’en suis plutôt bien sortie, mais qu’est-ce que je me suis em*-nuyée !
Entre les programmes scolaires qui font de grosses rediff tous les deux ans et les cours passés à gribouiller où lire et relire les bouquins du programme, c’était looooooong… 

Et encore à l’école c’était facile : je ne répondais jamais à rien pour laisser les autres chercher, et je faisais autre chose.
Puis je ne peux pas dire que personne n’ait rien remarqué, j’avais des exos « de grands » pour m’occuper, certains profs m’ont trouvé des activités pour me challenger, je passais des épreuves d’exam pour tuer le temps (oui oui, tu comprends le sentiment d’anormalité ?!)

Mais une fois arrivée au au boulot, j’avais envie de bien faire, de montrer que j’étais utile, de mériter mon salaire aussi !

Sauf que le boulot c’est comme l’école : à part dans certaines filières, les profils de première de la classe, c’est mal vu.
Je ne compte plus les réunions interminables où je savais déjà au début de la réunion quelle est la solution au problème, ou quelles seraient les conclusions de la discussion. Mais tu ne peux pas donner les solutions, non non non, parce que tu n’as ni l’âge ni le niveau ni le profil pour avoir des idées. Et en plus ça peut être mal perçu. Tes collègues peuvent avoir l’impression que tu viens empiéter sur leur territoire, que tu te crois meilleure qu’eux, et le vivre comme une agression. Alors que pour moi c’était surtout un jeu intellectuel. Et l’envie de servir à quelque chose.

Donc je me taisais, et j’observais les autres mouliner « au ralenti » en me demandant pourquoi cette différence.
Et là c’est comme à l’école : c’est looooooooong ! 
En plus dessiner ou lire un bouquin en réunion pro ça passe moins bien qu’à l’école… merci les smartphones 😉 

C’est aussi fatiguant et frustrant, parce que je faisais en permanence attention à me caler au rythme des autres.
J’avais l’impression que mon cerveau bouillait d’impatience, que je n’étais pas à ma place. 
Et j’aurais TELLEMENT aimé avoir la clé plus tôt…  

Oui j’étais différente.
Et surtout : non, je n’étais pas folle.
Juste un peu rayée.
Juste efferveSciente. 

Dans la famille des zAtypismes, je demande… 

LA question, celle de l’étiquette ! 

J’étais comme beaucoup : j’avais horreur des étiquettes. 
Parce que ça enferme. Mais pas que.
En fait c’est même parfois tout l’inverse (dédicace à Laure d’Une Etincelle)

Quand on se sent différent, sans comprendre pourquoi, les étiquettes peuvent être libératrices.
Parce qu’elles donnent un nouveau cadre, une « autre normalité », avec de nouvelles règles du je(u).

Je me sentais différente, sans savoir pourquoi.
C’était super frustrant.
Et parfois un peu inquiétant : à quel point c’est grave, d’être « anormale » ? 

Après mon premier burn-out (et surtout le décès de mon père, mais c’est lié), j’ai tenté les psys. 
Eux adorent les étiquettes, mais ils ne les partagent pas. 
Ils te mettent dans une case, mais ne te disent pas laquelle. 
Pour moi qui aime tout comprendre et partager les infos c’était horrible.
Le level ultime de la frustration… 

Heureusement il y a des indices : les médocs. 

J’ai donc eu des traitements pour la dépression, très tôt, puis pour la schizophrénie… (yuppee)
Avant d’avoir LA révélAction, mon étiquette : ZÈBRE ! 
(c’est le petit mot sympa pour surdoué, que je trouve absurde : je ne suis pas « plus douée », juste câblée différemment)
Pas pas un psy, non non, ça aurait été trop simple. 
Par un zèbre.
Et un livre : Trop intelligent pour être heureux ? L’adulte surdoué, de Jeanne Siaud-Facchin. 

Ma révélAction : je n’étais pas folle. Juste rayée.
J’avais ma normalité.  Mes rayures efferveScientes. 

Heureux les zébrés quand ils laissent passer leur lumièreUne citAction de mon amie Lara de Vivre avec un Zèbre

Et à ce moment-là, j’ai aimé les étiquettes, parce qu’elles sont un mode d’emploi, celui que je n’avais pas. 
Celui qu’on est beaucoup au pays des burn-outés à ne pas avoir eu à temps… voire pas du tout. 

Et maintenant ? 

Un petit zèbre qui fonce, qui fonce… 

J’avais donc mon costume tout rayé. 
J’étais contente. 

Est-ce que ça m’a aidée ? 
Oui, à mieux me comprendre. 
A moins douter. 
Et à m’assumer. 

Est-ce que ça m’a freinée ? 
Pas du tout ! 

Un nouveau costume, de nouveaux pouvoirs, j’étais super motivée ! 
De la salariée qui reproduisait ses schémas de l’école, à savoir ne pas montrer qu’elle savait, j’ai osé devenir celle qui lançait de grandes idées, et qui s’ajoutait pleeeeeein de projets, parce que je peux, je suis surdouée ! 
(c’est le moment où j’avais commencé un énooooorme pavé sur les zèbres en entreprise, mais j’y reviendrai dans un prochain article c’est trop important). 

En plus c’est bien beau les rayures, mais déjà beaucoup de zèbres ont un syndrome de l’imposteur et se sentent « obligés » de justifier leurs facilités et en font trop… Amis perfectionnistes et sur-investis levez la main !
(et là j’ai les deux mains levées, ça s’appelle du chômage technique !)

Sauf que bien sûr je ne pouvais pas le dire.

Pas question d’arborer un costume à rayures en entreprise ! 
Parce que c’est toujours aussi mal vu (enfin un peu moins maintenant dans certaines boîtes), surtout avec ce terme de « sur-doué » qui renforce l’impression de menace que peuvent ressentir certains collaborActeurs… 
C’est comme l’argent : aux States on peut parler ouvertement salaire et mettre qu’on est Zébré sur son CV, en France ça ne se fait pas. Donc ma jolie étiquette elle était bien sympa, mais je ne savais pas vraiment quoi en faire. 

C’est là que j’ai commencé à jouer avec les cadres. 
Parce que pour moi les étiquettes c’est ça : donner de nouvelles règles du je(u), un nouveau cadre. 
Comme un nouveau territoire à explorer 🙂 

Ma nouvelle vie, c'était WonderWoMind en mode Clark Kent

Ma nouvelle vie c’était WonderWoMind en mode Clark Kent ! 

Ma mission : exploiter au maximum les limites de mon poste pour y faire rentrer des projets stimulants et motivants, 
Et améliorer discrètement l’existant, en mode sous-marin. 

Un peu comme un super-héros qui découvre ses super-pouvoirs : un grand pouvoir vient avec de grandes responsabilités, non ?

Ils le disent dans Spiderman… 

Spoiler : c’est faux. 

Encore une phrase à la *** pour entretenir le syndrome de la WonderWoMind ! 

C’est faux, mais déjà on ne nous le dit pas.
Et surtout c’est super motivant pour un esprit efferveScient ! 

Et comme j’ai eu la chance d’avoir des jobs qui faisaient sens pour moi, j’ai voulu déployer ma cape invisible et en faire encore plus… C’est tout le « problème » des boulots-mission qui poussent au sur-investissement. 
Cette notion de mission que je retrouvais dans mes différents jobs qui étaient toujours liés à la communication santé, la prévention et la sensibilisation, et qui a coûté la santé à tant de soignants, d’aidants et d’enseignants, victimes massives de burn-out…

Résultat : non seulement j’ai un cerveau qui va super vite, mais en plus je ne m’arrêtais jamais.. 

Et paf, le mur ! 
Deux fois. 
(attention, un mur peut en cacher deux autres…) 

Parce que je n’ai aucune limites, et cette fâcheuse tendance à m’oublier en route…

C’est comme ça qu’à chaque burn-out j’avais entre 2 et 4 postes, parce que j’avais lancé plein d’idées et de projets que je continuais d’accompagner, pour entretenir ma soif d’apprendre (qui était maintenant justifiée, comme si ça justifiais mon absence de limites, j’ai longtemps fait l’amalgame…).

Un grand classique des cerveaux efferveScients qui veulent faire leurs preuves et ont du mal à dire non…
Surtout que j’avais cette croyance que quand je savais faire, je devais faire.

L’échec assuré.
Et un réel risque de rechute… 

C’est pour ça que j’ai quitté le salariat, après ma trilogie de burn-out… 

Pour ralentir.

Enfin, pour essayer… 

Mon combat Slow must go on

J’ai beau le savoir, ralentir reste une lutte permanente !
Ma lutte.
Ma quête. 

L’indépendance est traître, assez rapidement je n’avais plus d’horaires. 

Et encore mieux (ou pire ?) : j’étais en solo ! 
Je n’avais plus à masquer mes rayures et fonctionner aux rythme des autres ! 
Ça faisait un bien fou, de ne plus porter de « masque de normalité » ! 
Je pouvais faire ce que je voulais, comme je le voulais : liberté absolue !
Plus de cadre. Plus de limites. 

Attention : danger !

La sensibilisAction au burn-out : attention, mission ! 

Si j’ai pris un gros mois en mode chat cramé j’ai assez vite orienté ma nouvelle vie vers un combat.
Portée par un « Pourquoi » qui me donne des ailes : la sensibilisAction au burn-out. 
Cette triple brûlure qui est devenu mon flambeau

Résultat : encore plus qu’avant je n’étais pas dans la notion de « travail » mais dans celle de « mission ». 
Cette nouvelle mission où je pouvais aider et être utile ! 
Et à ma façon en plus, dans mon univers pédagogeek efferveScient. 

Autant dire que j’ai foncé, encore ! 

Et pour avoir vécu deux premiers burn-out assortis d’une dépression, j’ai pu constater sur ce dernier sans dépression que mon cerveau était resté alerte même quand je ne remarchais pas encore (littéralement, j’ai mis un mois à marcher à nouveau), et clairement ce n’est pas la norme. 
Mon cerveau efferveScient a gardé son rythme, porté qu’il était par cette nouvelle mission. 

Et le fait est qu’à l’heure du bilan de 2016 j’ai réalisé que je « travaillais » encore plus qu’avant…

Et aussi que c’était la meilleure façon de m’épuiser en route.
Encore. 

Absurde. 

Et tellement pas stress-défense…

Ma plus grande arme contre le burn-out : ralentir.

« Slow must go on », c’est ma quête 2017
C’est l’exemple que je veux donner. 
Et qui n’est teeeeeellement pas naturel pour moi. 

C’est mon plus grand combat.
C’est ma meilleure stress-défense.
Et la tienne aussi. 

Et oui, tu l’as vu, on me le dit encore souvent : c’est pas encore ça… 

Oui, j’avance vite, trop vite. 
Encore maintenant, même si j’ai ralenti. 
Surtout depuis que je ne suis plus seule… 
(scoop : c’est un garçon 😉 )

Les articles sont moins fréquents. 
Après mon mars-rathon coaching j’ai libéré mes week-ends. 
Je fais des mini-siestes. 
Et j’ai considérablement ralenti mes différents projets en cours.
(à tel point que j’en ai qui traînent depuis des mois, comme des montages vidéos inachevés, mais ça viendra…) 
Parce que mes projets ne verront pas le jour sans moi.
Et que mon message n’aura plus aucun impact si je ne suis plus là pour le porter… 

Et c’est pareil pour tous.
Les Stress Fighters qui luttent pour se préserver. 
Les Working Dead qui luttent pour se reconstruire. 

Notre combat, c’est d’apprendre à ralentir. 
A nous préserver. 
A devenir nos SIMS préférés

Un pas à la fois, pour devenir progressivement des Maîtres du Je(u). 

Le meilleur rythme, c’est le tien 

Alors non, clairement : je ne suis pas (encore) un modèle à suivre. Mais j’y travaille 🙂 

Ce que j’ai fait avec EfferveScience porte encore les marques efferveScientes du zèbre qui s’oublie en route.
C’est riche de conseils, riche d’outils, mais je suis allée trop vite, encore. 

Et ce n’est pas l’exemple que je veux montrer. 
Parce que la reconstruction prends du temps. 
Beaucoup de temps parfois.
D’autant plus que le burn-out a mis du temps à s’installer, ou bien qu’on a cumulé les arrêts sans vraiment ralentir…

Et justement : même si mon cerveau efferveScient a continué à fonctionner, j’aurais dû ralentir bien plus. 
Pour m’écouter. Pour me reposer. Pour être une vraie Maître Zen à l’écoute de sa monture blessée. 
Sa monture rayée qui n’a jamais su s’arrêter… 

Un pas à la fois… 

Le changement prends du temps. 
La reconstruction prends du temps. 
Changer de mauvaises habitudes prends du temps. 

Alors oui j’ai encore foncé, mais depuis quelque mois je travaille à ralentir

A coup de petites actions. 
De petits pas. 

J’ai ralentis les articles.
J’ai ralentis dans la team des Stress Fighters.
J’ai étalé mes idées sur plusieurs années. 
J’ai mis en stand-by des projets, qui se feront oui, mais plus tard. 
Quand les « j’ai envie » auront remplacé les « je dois ». 

Mission : incarnAction !

Ma prochaine étape : incarner pleinement mon message, et diffuser des conseils que je mets réellement en pratique. 
(entre nous : ce n’était pas toujours le cas jusqu’alors, chuuuuuut…. mais ça reste de très bons conseils !)

Et le diffuser, mais mieux. 
Enrichis de tout ce que j’ai appris en un an. 
Avec mon expérience, avec le coaching
Avec cette monture que j’ai enfin appris à écouter. 

A un vrai rythme de stress-défense déjà. 
Mais surtout à mon rythme, à ton rythme, et sans pression. 

Parce qu’une quête de Maître du Je(u) prend du temps. 
Encore plus quand on s’est brûlé les ailes en route…

Alors loin des fausses promesses,
de ces programmes et outils qui te promettent la lune,
de ces pratiques de stress-défense envahissantes qui deviennent limite stressantes
(dédicace au Miracle Morning et à mes Stress Fighters @ toute heure),
je veux proposer un vrai accompagnement slow must go on

De chez moi, de chez toi. 
A la carte, sans course, sans sprint. 
Du pur slow must go on. 

Une sensibilisAction incarnée. 

Sans pression.
Sans ce rythme efferveScient contre lequel je lutte. 
Mais avec toutes ces clés qui m’ont tellement manqué… 
Et bien sûr avec mon style pédagogeek 😉 

En savoir plus : faisons équipe !
Découvre mes toutes nouvelles offres
de toute nouvelle coach neuroScientigeek 🙂 

Sandra Boré, Coach NeuroScientigeek certifiée en Neurosciences Appliquées

PS : pour bien montrer l’exemple, je t’annonce que je serai en vacances la semaine prochaine 😉